Un médecin interdit de donner un traitement expérimental à base de cellules souches

Un anesthésiste de 51 ans de Veldhoven a reçu l'ordre de cesser de pratiquer des transfusions expérimentales de sang de cordon ombilical sur des enfants et des adultes après avoir effectué ces procédures sans licence, a rapporté jeudi la chaîne de télévision NOS .
L'inspection sanitaire IGJ affirme qu'il a traité environ 200 enfants et 20 adultes au cours des deux dernières années, principalement dans des chambres d'hôtel près de Veldhoven, a déclaré NOS.
Cette thérapie, qui, selon le médecin, pourrait guérir l'autisme et la paralysie cérébrale, ne fait pas partie des soins de santé standard aux Pays-Bas et son efficacité n'a pas été démontrée. Aux Pays-Bas, les transfusions de sang de cordon ombilical n'ont lieu que dans les hôpitaux universitaires, et seulement dans des cas limités, comme le traitement de la leucémie.
L'IGJ a ouvert une enquête fin 2024 après avoir reçu des informations selon lesquelles des transfusions de sang de cordon étaient effectuées aux Pays-Bas.
L'homme était en contact avec un prestataire de soins suisse présent dans plusieurs pays et utilisait des fournitures provenant d'une banque de sang de cordon ombilical en Slovaquie. La plupart de ses patients venaient de l'étranger, dont seulement cinq des Pays-Bas.
L'inspection a déclaré que les patients avaient été informés que le traitement était expérimental, mais a souligné que le médecin n'avait pas l'autorisation de le pratiquer.
Les inspecteurs ont également trouvé un sac usagé de sang de cordon conservé dans un réfrigérateur de l'un des deux cabinets dentaires du Brabant où l'homme travaille comme anesthésiste indépendant, bien qu'il ne soit pas clair si des traitements y ont eu lieu.
Le médecin, dont le nom dans les médias néerlandais est Jens Fischer, a déclaré à Omroep Brabant qu'il était convaincu de l'efficacité du traitement et qu'il espérait le reprendre à l'avenir.
« Nous travaillons à ce que cela se fasse conformément aux souhaits de l'inspection. Je trouve étrange que nous ne soyons pas autorisés à le faire. De nombreuses recherches ont été menées. Les enfants qui attendent cette thérapie sont maintenant déçus », a-t-il déclaré.
L'IGJ a déclaré qu'elle vérifierait si l'intéressé suspend réellement toutes les procédures. Tant que son enquête se poursuivra, elle ne fournira pas plus de détails.
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