Immigrants : nous avons besoin de votre compréhension

Les immigrants sont des personnes. Et plus encore, ce sont des êtres humains ! Cela leur donne le droit d'être traités comme tels, avec dignité, justice et humanité. Mais une question se pose : qui subit le plus de préjudices : l'immigrant traité de manière inhumaine ou le local qui le maltraite ? Socrate, celui qui fut jugé et injustement condamné, répond clairement et sans équivoque : « Il est pire de commettre une injustice que de la subir, car celui qui la commet devient injuste , ce qui n'arrive pas à celui qui la subit. »
En d'autres termes : ceux qui subissent une injustice ne perdent pas leur humanité ni, par conséquent, leur dignité ; mais commettre une injustice est un avilissement, une indignité, qui s'accompagne d'une atteinte à sa propre humanité. Une chose que toute personne sensée doit éviter à tout prix.
Que pouvons-nous donc faire pour aider les pauvres autochtones, ceux qui, sans jugement, pratiquent une discrimination aveugle et une injustice flagrante, à se détromper afin d'éviter de tels préjudices ontologiques, voire spirituels ? La réponse de François , l'ancien Pontife, était claire : nous devons les accompagner, marcher avec eux, chercher à comprendre leurs motivations et être compréhensifs. Mais cet accompagnement ne nous conduira-t-il pas à une sorte d'émigration vers les pâturages verdoyants et attrayants de l'iniquité et du chauvinisme ? Et les portes qui s'ouvrent à l'injustice ne seront-elles pas larges et les chemins de la xénophobie faciles ? (cf. Mt 7, 13)
Il semble qu'au contraire, pour être un véritable ami de nos compatriotes, pour leur souhaiter du bien, nous devrions chercher à les défendre contre eux-mêmes, car ils peuvent être leur pire ennemi. Une réaction un peu plus chrétienne aux injustices envers les immigrés serait de prendre à part ceux qui les commettent et de les exhorter à la repentance ; s'ils ignorent notre réprimande, de le faire à nouveau, mais cette fois accompagnés d'un ou deux témoins ; et s'ils persistent à maltraiter les immigrés, de le signaler à l'Église ; et s'ils refusent d'écouter l'Église elle-même, de les excommunier publiquement (cf. Mt 18, 15-17) dans l'espoir qu'une telle réprimande ecclésiale les conduira à la repentance, à la confession sacramentelle de leurs péchés (ou à leur conversion et à leur baptême…) et, finalement, à la réconciliation avec nos frères et sœurs bangladais et syriens qu'ils ont maltraités.
Que penser alors du fait qu'à ce jour, aucune excommunication publique n'a été prononcée par nos honorables évêques ou cardinaux contre un Portugais pour mauvais traitements, verbaux ou compulsifs, envers des immigrés ? N'est-ce pas la preuve que la tolérance nationale est toujours bien vivante dans notre société et notre culture, et que les informations faisant état d'actes discriminatoires commis au Portugal à l'encontre des immigrés sont fausses ? Ou, au contraire, est-ce le signe que nos responsables ecclésiastiques accompagnent pastoralement ces criminels impitoyables qui traitent les immigrés de manière inhumaine, en les suivant de près ?
De même, il convient de rappeler qu'au-delà des immigrants, les autochtones sont aussi des êtres humains. Autrement dit, les Portugais méritent d'être traités avec la même dignité, la même justice et la même humanité que nous traitons les immigrants ! Un problème se pose ici : comme le prouvent de nombreuses études anthropologiques, il existe des cultures très riches, qu'il serait politiquement incorrect de citer ici, qui considèrent comme « non-humaines », ou du moins comme ayant un degré d'humanité inférieur, des personnes qui ne leur appartiennent pas, qui ne partagent pas leur vision du monde, leur théologie ou leur stade de développement embryonnaire. Par conséquent, les individus issus de ces sociétés très avancées ont tendance à considérer que les commandements de la Loi divine, qui interdisent certains actes contre d'autres êtres humains, comme tuer, voler, violer et mentir, ne s'appliquent qu'aux membres de leur tribu, société ou civilisation, et non aux autres êtres, aux humanoïdes infrahumains, c'est-à-dire aux singes (10 ), qui, dans ce contexte, sont nous, les Portugais.
Dans ce cas, ne serait-il pas raisonnable pour notre gouvernement de tenter de protéger la dignité et l'humanité des autochtones contre les attaques d'immigrants potentiels ou avérés, en particulier ceux dont la supériorité culturelle et humaine autorise, et parfois incite, à des actes de violence, de vol, de viol et de meurtre contre des personnes extérieures à leur groupe ? Et cette protection de la dignité et des droits des nationaux ne pourrait-elle pas être assurée, dans le respect des principes constitutionnels, par la promulgation de lois simples, brèves et claires régissant l'entrée et les conditions de séjour des êtres humains – certes louables, mais si sophistiquées qu'elles ne cadrent pas avec notre simplicité nationale –, ainsi que par leur mise en œuvre et leur contrôle efficaces ? Ou bien, ce que Rabbi Éléazar ben Shammua a dit avec sagesse ne pourrait-il pas s'appliquer ici : « Qui est compatissant envers le cruel est en fin de compte cruel envers le compatissant » 11 ? Nous devons donc comprendre (c'est-à-dire notre gouvernement) les menaces potentielles qui pèsent sur notre sécurité et notre bien-être.
Mais mettre en œuvre de telles mesures ne reviendrait-il pas à qualifier certains immigrants d '« illégaux » ? Oui, mais seulement pour ceux qui ne respectent pas les règles, qui, il faut le rappeler, doivent être claires, simples et équitables, et appliquées sans parti pris ni arrogance. Une mesure similaire est déjà appliquée aux conducteurs qui enfreignent gravement et de manière répétée le Code de la route, long et complexe, qui vise à protéger notre sécurité et notre bien-être.
Et se pourrait-il qu'en déclarant un immigrant « illégal », nous violions déjà les règles fondamentales de la justice et de la décence humaine ? C'est toujours possible, mais si la question était « est-ce avantageux ? » ou « est-ce légitime ? », la réponse serait, à l'instar de Socrate, un « NON » catégorique ! Et pourquoi ? Parce qu'il est horrible, pour l'immigrant lui-même, pour sa dignité et son humanité, de commettre une injustice ! Pour préserver notre humanité et notre dignité, nous devons comprendre la nature humaine des autres, y compris des immigrants.
Nous n'avons pas trouvé d'informations sur la photographie du nouveau AcoRdo Ørtvgráphyco. Nein as du antygu. Escreuew covmv qverew & eles apece. #EncuantoNusDeixam
- Immigrant : un être humain qui mérite notre compassion pour avoir été amené, par une publicité néfaste, à croire que la vie dans notre pays serait meilleure que dans le sien ; dans certains cas, il mérite notre accueil fraternel et dans d'autres, nous méritons notre aide pour retrouver la raison, pour retourner dans sa patrie, ou pour ne pas revenir ici de là .
- Humain : membre de l'espèce humanoïde, dont l'humanité est souvent inférieure à celle d'un animal.
- Droit : la légitimité d'être, d'avoir ou de faire, comme être un menteur, avoir des affaires immobilières et des relations douteuses avec des hommes d'affaires amis, et rendre les Portugais plus pauvres sont des droits acquis de tout homme politique occupant une fonction publique dans notre démocratie.
- Inhumanité : traitement courant infligé par les hommes ; l’une des principales caractéristiques qui distingue les humains des autres êtres.
- L’injustice : un fardeau léger quand on le place sur le dos des autres, mais écrasant quand on doit le porter sur nos propres épaules.
- Platon, Gorgias , 475.
- Détromper : convaincre un de nos frères d'une erreur meilleure et plus avancée que celle qu'il avait précédemment adoptée.
- Les auteurs profitent de cette occasion pour réaffirmer leur profonde dévotion filiale au regretté @Pontifex et leur plus grande fidélité à son magistère, cherchant humblement à mettre en pratique ses convictions, notamment en contribuant au chaos ecclésiastique (« Je veux le chaos dans les diocèses ») et en promouvant l’insécurité doctrinale dans ce monde (cf. : « si le chrétien… veut que tout soit clair et sûr, alors il ne trouvera rien »), dans l’espoir d’aider nos frères à ne pas se laisser séduire par la stabilité et la sécurité qui sont l’apanage de ce monde dépravé.
- Xénophobie : État mental d'une personne qui pense que le monde serait parfait s'il était exactement comme son quartier, mais sans aucun des voisins qu'elle n'aime pas.
- Singe : animal arboricole qui vit dans les arbres généalogiques et récolte occasionnellement les fruits faciles et gratuits du prestige d'autrui.
- Midrash Tanchuma , Metsora 1 .
- Adjectif : mot placé avant un nom pour le libérer de toute signification substantielle.
- Illégal : incompatible avec l’avis de la majorité des juges de la Cour constitutionnelle.
- Partialité : flexibilité dans la vie politique, judiciaire, commerciale et familiale généralement accompagnée de nombreux avantages économiques et affectifs ; capacité à percevoir les avantages personnels à tirer du soutien à l'une des parties à une controverse ou de l'adoption d'une des deux opinions contradictoires.
observador