Varriale va contester son licenciement : « La RAI a déjà été condamnée pour interdiction professionnelle. »

Rappelant le principe constitutionnel de la présomption d'innocence jusqu'au troisième degré, je considère comme tendancieuses et provocatrices les rumeurs de certains médias qui, citant des « sources non officielles de la RAI », suggèrent d'autres raisons à la décision de l'entreprise. Je réitère ma confiance aux juges et reste convaincu que, tant au pénal qu'au pénal, je saurai démontrer la validité de mes arguments, à commencer par la contestation de mon licenciement, pour laquelle j'ai déjà mandaté mes avocats. » Cette déclaration a été faite dans un communiqué de presse par Enrico Varriale , suite à son licenciement de la RAI suite à sa condamnation au premier degré pour harcèlement et agression.
Varriale : « La RAI m'a empêché de travailler ces quatre dernières années. »« Concernant les raisons qui ont conduit l'entreprise à me licencier », souligne le journaliste sportif, « je rappelle que dans la première affaire pénale, il y a actuellement une peine de 10 mois avec sursis, sans mention de la peine, contre laquelle j'ai déjà fait appel. Dans la seconde affaire, l'instruction préliminaire du procès n'est pas encore terminée et je n'ai pas encore été entendu par le juge. » Dans sa déclaration, Varriale révèle ensuite un détail supplémentaire sur sa relation avec la télévision publique. « La RAI, qui m'a totalement empêché d'exercer mon activité ces quatre dernières années (mais ne m'a jamais suspendu à titre conservatoire, faute de motif), a déjà été condamnée par le tribunal de Rome le 22 janvier 2025 pour l'interdiction professionnelle qu'elle m'a infligée. La peine en question, que l'entreprise n'a exécutée que partiellement, n'a pas encore été rendue publique par moi, en raison du respect que j'ai toujours porté à la RAI, dont je fais partie depuis près de 40 ans. »
La Repubblica