Enfin des héroïnes de série qu’on laisse exprimer leur colère !

De “The Last of Us” à “The Handmaid’s Tale”, de plus en plus de séries américaines mettent en scène des héroïnes qui ruent dans les brancards, prêtes à risquer leur confort personnel pour défendre leurs droits et la justice. Cette évolution réjouit Mary McNamara, chroniqueuse au “Los Angeles Times”.
Dans une contrée ravagée par une pandémie, deux femmes quittent la sécurité de leur communauté pour accomplir une vengeance. Contre toute logique, une survivante de viols et de tortures retourne dans un pays fasciste dans l’espoir de trouver sa fille et de renverser un gouvernement théocratique. Une femme atteinte de cancer quitte un mariage étouffant et reprend la main sur le temps qui lui reste en se lançant à corps perdu dans le sexe SM. De sa fenêtre, une matriarche chenue descend froidement ceux qui prétendent lui voler ses terres, armée d’un fusil presque aussi gros qu’elle.
Les Américaines ne défilent peut-être plus en marées de bonnets roses [comme en 2017, lors du début du premier mandat de Trump], mais la télévision nous donne à voir des modèles féminins qui, clairement, n’en ont plus rien à foutre.
Dans des séries très différentes (The Handmaid’s Tale, Dying for Sex, The Last of Us, 1923, The Penguin, Yellowjackets, Bad Sisters ou même Hacks), les personnages féminins ne se contentent plus de s’élever contre une tyrannie ou un drame qui les menace. Elles passent à l’action, souvent avec une soif de vengeance assumée.
Ce ne sont évidemment pas les premières femmes en colère, violentes ou impitoyabl
Courrier International