« Sherlock Holmes » fait son entrée dans la Pléiade : « Elémentaire ! »

Par Julie Malaure
Publié le
PHOTOMONTAGE D’APRÈS PXHERE-PIXABAY
S’abonner permet d’offrir les articles à vos proches. Et pas que : vous pouvez les consulter et les commenter.
Abonné
Critique Après cent trente-huit ans de succès, l’homme de Baker Street fait son entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade avec quatre romans et cinquante-six nouvelles publiés en deux tomes. ★★★★☆
Pour aller plus loin
« En l’an 1878 je reçus le grade de docteur en médecine de l’université de Londres, puis je me rendis à Netley suivre l’enseignement prescrit aux chirurgiens militaires. » Ainsi démarre le récit d’un certain Watson, dans le premier volet des « Aventures de Sherlock Holmes », paru en 1887. Rien ne laisse présupposer le destin qui attend ce duo mythique. Le lecteur du XXIᵉ siècle se tient ému sur le seuil de la légende. Après cent trente-huit ans de succès, l’homme de Baker Street fait son entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Dans ce « canon » holmésien – quatre romans et cinquante-six nouvelles publiés en deux tomes, outre l’immense plaisir de (re) lire des intrigues devenues des classiques, l’exégèse nous apprend ce que la fameuse méthode d’investigation doit au « Zadig « de Voltaire, que son chapeau à oreilles, un deerstalker, inspiré de ceux des chasseurs de cerf, a été ajouté par ses illustrateurs.
Comble du bonheur pour les sherlockiens, consécration française p…
Article réservé aux abonnés.
Se connecterEnvie de lire la suite ?
Tous nos articles en intégralité dès 1€
ou
Le Nouvel Observateur