Comment lire m’a sauvé la vie

Dans un texte publié dans “The Daily Telegraph”, cette écrivaine britannique raconte comment la lecture l’a épaulée tout au long de sa vie dans les bons et les mauvais moments. Une incitation à lire de tout, sans négliger la littérature populaire.
[Cet article est issu du numéro 1802 de Courrier international, « Lire pour aller mieux », en vente à partir du 15 mai chez votre marchand de journaux et sur notre site.]
Les livres m’ont sauvé la vie. Sans eux, je ne serais peut-être plus de ce monde. Ils ont été une source de réconfort et d’espérance aux heures les plus sombres, les plus difficiles de ma vie. Je ne suis pas particulièrement intelligente ni singulièrement cultivée. Je n’ai pas (encore) lu la moitié des œuvres classiques.
Je n’ai pas non plus matière à vous raconter comment j’ai un jour escaladé les rayons d’une bibliothèque pour m’échapper d’un bâtiment en flammes, mais j’ai vécu mon lot de triomphes et de désastres par pages interposées. À l’époque où l’on me harcelait à l’école primaire, les livres apaisaient mes tourments, et les amis que je retrouvais au détour de leurs pages allégeaient le fardeau de ma profonde solitude. Lorsque j’ai eu le cœur brisé, leurs histoires d’amour m’ont aidée à le réparer.
J’ai surmonté toutes sortes d’épreuves – fractures, trajets interminables, infections urinaires, licenciement ou déménagement – en lisant. À l’âge de 21 ans, quand mon ex s’est présenté à une soirée avec sa nouvelle petite amie, je me suis ré

Atlantiste et eurosceptique sur le fond, pugnace et engagé sur la forme, c’est le journal conservateur de référence. Fondé en 1855, comme le rappelle son titre en hommage à une technologie de communication alors révolutionnaire, il est le dernier des quotidiens nationaux d’envergure à ne pas avoir abandonné le grand format.
Détenu jusqu’au début de 2004 par le magnat de la presse Conrad Black, le titre a ensuite été la propriété des frères milliardaires David et Frederick Barclay. En 2023, sur fond de bras de fer financier, le journal a été saisi par les créanciers de la famille Barclay, qui lui cherchent désormais un nouveau propriétaire, ainsi qu’à The Sunday Telegraph, regroupés au sein du Telegraph Media Group Holdings Ltd.
Son agenda est très prisé, en raison notamment du Court Circular, qui présente tous les jours les activités de la famille royale. Un autre rendez-vous très attendu est le petit dessin de Matt, toujours élégant et drôle, publié en première page.
Courrier International