Cannes 2025 : dans « L’Intérêt d’Adam », un face-à-face sous tension entre Léa Drucker et Anamaria Vartolomei

SEMAINE DE LA CRITIQUE

Cannes et Laura Wandel, c’est déjà une belle et longue histoire. En 2014, son court-métrage Les Corps étrangers fait partie de la sélection officielle, que la cinéaste belge retrouve sept ans plus tard pour son premier long-métrage, Un monde, présenté à Un certain regard. Prenant à bras-le-corps le douloureux sujet du harcèlement scolaire, le film fait sensation, imposant une mise en scène immersive à hauteur d’enfants qui colle à ce personnage de sœur, témoin de la violence que subit son frère.

Certains voyaient Laura Wandel franchir le cap de la compétition avec son deuxième long-métrage, L’Intérêt d’Adam et son casting de stars, Léa Drucker (Jusqu’à la garde, L’Eté dernier) et Anamaria Vartolomei (L’Evénement, Maria, Le Comte de Monte-Cristo) en tête. Le film a finalement atterri en ouverture de la Semaine de la critique pour un résultat à la hauteur de la promesse formulée par Un monde.

D’une durée toujours aussi tenue, soixante-treize petites minutes, L’Intérêt d’Adam suit à la trace Lucy (Léa Drucker), infirmière en chef, qui, un soir, doit faire face à un cas difficile. Depuis quelques jours est pris en charge au sein du service pédiatrique Adam, un enfant de 4 ans, qui souffre de malnutrition du fait du contrôle excessif exercé par sa mère, Rebecca (Anamaria Vartolomei), au point de mettre sa vie en danger. Contre l’avis de ses collègues, Lucy est persuadée que convaincre la mère de jouer le jeu est la seule solution pour que son fils accepte la nourriture de l’hôpital. Au risque que sa bienveillance envers une personnalité erratique se retourne contre elle.

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