« Ça ne va pas s’arranger avec les années » : Clara Luciani parle de sa maladie neurologique
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Longtemps complexée par les effets de sa pathologie, la chanteuse révèle avoir dû user au début de sa carrière des techniques pour limiter ses tremblements sur scène. Aujourd’hui, elle déclare avoir décidé « de vivre avec ».
Passer la publicité Passer la publicitéNon, Clara Luciani n’a pas « bu », « pris de drogue » et n’est pas « intimidée». Dans un entretien accordé au podcast Small Talk de Konbini, la chanteuse de 32 ans est revenue, jeudi 15 mai, sur la maladie neurologique dont elle souffre depuis maintenant quelques années, le tremblement essentiel. L’interprète de Respire encore, qui a parlé pour la première fois de sa pathologie en 2019, se confie notamment sur la difficulté de vivre avec le regard des autres sur une maladie rare.
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« C’est très gênant parce qu’il y a plein de situations dans ma vie où on m’a dit mais“tu as bu, t’as pris des drogues, tu es intimidée”... et je n’étais rien de tout ça...juste je tremble tout le temps », indique-t-elle. Clara Luciani se rappelle par exemple, avoir été très anxieuse durant ses premiers passages télévisés parce que les « gens allaient se rendre compte » de ses tremblements. Cette dernière explique qu’ils sont dus à la « nervosité et au fait qu’on puisse voir » qu’elle tremble. Celle révélée dans le groupe rock La Femme, déclare également ne pas être la seule de sa famille à souffrir de cette pathologie : sa mère en est aussi victime.
À la difficulté de vivre quotidiennement face au regard des autres, s’ajoute aussi la difficulté pour Clara Luciani d’exercer son métier. « Au début, quand je faisais des concerts je prenais des bêtabloquants mais c’est quand même un truc qui ralentit ton rythme cardiaque », explique-t-elle, annonçant : « la situation ne va pas s’arranger avec les années ». Longtemps complexée par cette maladie, elle révèle avoir développé quelques petites techniques durant ses premières années sur scènes, pour éviter que ses fans ne remarquent pas ses tremblements. « J’avais tellement peur qu’on voie que je tremble, que je tenais deux bouts du fil du micro pour avoir l’air plus stable ».
Aujourd’hui, l’interprète de La grenade ne veut plus se cacher et a décidé « de vivre avec» sa maladie, tout en affirmant avoir réussi à se libérer: « Je suis capable d’aller sur scène avec un micro sans fil. Le fait de m’être dégagée de tout ça, j’ai l’impression que je tremble beaucoup moins sur scène. »
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