Au Jeu de paume, la nature dans tous ses éclats
%3Aquality(70)%3Afocal(955x902%3A965x912)%2Fcloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com%2Fliberation%2FFTIDAEBCYVE4FOO6HANJHAPCJ4.jpg&w=1920&q=100)
«Il n’y a pas de paysage sans point de vue […]. C’est le regard qui crée le paysage», dit à juste titre le beau texte de l’écrivaine Loo Hui Phang. Fil d’Ariane, ce récit parcourt les murs et tisse un lien entre les œuvres de la seconde édition du festival du Jeu de paume, orchestré par Jeanne Mercier, spécialiste de la photographie africaine. Intitulé «Paysages mouvants», ce second «festival des nouvelles images» choisit cette année d’évoquer forêts, fleuves, banquises, îles ou cieux, autant d’éléments naturels chéris par les artistes et, on le sait, ultrafragilisés. Plus sombre que le festival de 2022, plus tape-à-l’œil aussi, cette nouvelle édition donne à vivre une expérience visuelle théâtralisée. Avec des vidéos scénarisées et des images aux filtres chromatiques, mais surtout des grands formats et des installations immersives, le parcours flirte avec la science-fiction dans une atmosphère crépusculaire : on y croise un cactus phosphorescent, des forêts rouge sang et un rhinocéros spectral. C’est ça, la quatrième dimension ?
«La matrice de l’exposition, ce sont les forêts de Thomas Struth
Libération