« L'administration Trump ne devrait pas s'engager dans une guerre avec l'Iran » : Petro sur d'éventuels mouvements de troupes américaines

Le président Gustavo Petro a réagi aux informations selon lesquelles les États-Unis auraient déployé des navires militaires près d'Israël. Il a demandé à Donald Trump de ne pas intervenir dans les opérations militaires menées par cet État dans la bande de Gaza ni dans l'escalade de la violence avec l'Iran.
« L'administration Trump ne doit pas participer à la guerre avec l'Iran ni au génocide à Gaza. Elle doit empêcher la guerre et le génocide », a déclaré le président colombien, qui a affirmé faire cette déclaration en sa qualité de président pro tempore de la CELAC : « Je le dis en tant que président de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes. »

Gustavo Petro, président de la Colombie Photo : Présidence
Le tweet auquel le président a répondu ne contient aucune information vérifiée et provient d'un compte qui a reproduit des informations peu fiables. Il est cependant vrai que des mouvements de navires américains ont été signalés cette semaine à proximité d'Israël.
Selon les agences de presse, des mouvements de navires et d'avions américains ont été signalés la semaine dernière au Moyen-Orient, notamment dans les zones proches d'Israël. Les États-Unis ont également proposé un programme d'évacuation de leurs citoyens des zones où les tensions militaires se sont intensifiées.
Les messages de Petro à Trump Ce n'est pas la première fois que le président Gustavo Petro adresse des messages à Donald Trump sur ses réseaux sociaux. Il lui a même demandé à plusieurs reprises d'intervenir pour mettre fin à l'offensive militaire du régime de Benjamin Netanyahou contre la population civile de Gaza.

Le président américain Donald Trump s'adresse aux journalistes à bord d'Air Force One. Photo : Getty Images via AFP
D'autre part, les tweets du président Petro ont également provoqué des difficultés directes avec le gouvernement américain. L'une des plus grandes tensions diplomatiques entre la Colombie et les États-Unis s'est produite plus tôt cette année, lorsque le président colombien a décidé de rapatrier un avion transportant des Colombiens expulsés des États-Unis.
Le message sur les réseaux sociaux a déclenché une situation tendue qui a même conduit, pendant un temps, à des sanctions douanières de 50 % sur les produits colombiens vendus aux États-Unis. Finalement, un accord a été trouvé entre les parties, et la situation est restée temporairement dans l'impasse.

L'attaque contre Miguel Uribe pourrait-elle avoir des motivations politiques ? Photo :
Juan Sebastián Lombo Delgado
eltiempo