Transcription : Jamieson Greer, représentant américain au Commerce, sur « Face the Nation avec Margaret Brennan »

Ce qui suit est la transcription d'une interview avec le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, diffusée sur « Face the Nation with Margaret Brennan » le 3 août 2025. Cette interview a été enregistrée le 1er août 2025.
MARGARET BRENNAN : Nous sommes maintenant rejoints par le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer. Monsieur l'Ambassadeur, ravi de vous accueillir.
JAMIESON GREER : Ravi d'être ici. Merci.
MARGARET BRENNAN : Le président a donc signé ce décret jeudi, qui augmente les droits de douane pour environ 70 pays. Faut-il s’attendre à ce que ces droits soient revus à la baisse dans les prochains jours ?
JAMIESON GREER : Je ne pense pas qu’ils le seront dans les prochains jours. Je pense que beaucoup d’entre eux, enfin, je sais que beaucoup d’entre eux, sont des taux fixés conformément à des accords. Certains de ces accords sont annoncés, d’autres non, d’autres encore dépendent du niveau du déficit ou de l’excédent commercial que nous pourrions avoir avec le pays. Ces taux sont donc quasiment fixes. Je suppose que mon téléphone sonne. Certains ministres du Commerce souhaitent discuter davantage et voir comment ils peuvent travailler différemment avec les États-Unis, mais je pense que nous voyons clairement les contours du plan tarifaire du président avec ces taux.
MARGARET BRENNAN : J’ai lu certaines de vos interviews, et vous avez déclaré à un moment donné que, selon le président, des droits de douane étaient peut-être préférables à un accord. Êtes-vous en train de dire que certains pays n’ont aucune chance d’éviter les droits de douane ?
JAMIESON GREER : Eh bien, je dirais qu'en fait, la plupart des pays du monde se voient simplement imposer un tarif douanier, n'est-ce pas ? Que ce soit…
MARGARET BRENNAN : Ce sera 10 ou 15 pour cent.
JAMIESON GREER : 10 ou 15, voire le niveau le plus élevé. Car, encore une fois, lorsque le président examine cette question, il examine les accords potentiels, et nous lui présentons les concessions potentielles des pays et les mesures qu'ils pourraient vouloir prendre. Il compare cela aux droits de douane potentiels qui pourraient être appliqués pour tenter de réduire le déficit. Ensuite, après discussion avec ses conseillers, il prend une décision. Et vous savez, il arrive qu'un pays revienne et fasse des concessions supplémentaires qui rendent la situation plus appropriée. Il essaie de réduire le déficit. Il essaie de relocaliser l'industrie manufacturière. Ce sont donc les facteurs qu'il examine lorsqu'il détermine s'il va simplement imposer des droits de douane ou accepter un accord.
MARGARET BRENNAN : Nous essayons de relocaliser l’industrie manufacturière et de rapatrier des emplois industriels aux États-Unis. Or, les données sur le chômage montrent que, même si le niveau est globalement assez bas, il est plutôt stable et satisfaisant. Le secteur manufacturier en particulier a enregistré une contraction pour le cinquième mois consécutif en juillet, et l’emploi manufacturier a atteint son plus bas niveau en cinq ans. Que vous indiquent ces données sur l’impact de vos droits de douane ?
JAMIESON GREER : Oui, j’ai vu cela, et je pense que beaucoup d’entreprises attendaient de voir si la facture fiscale allait être payée, notamment pour les biens d’équipement. Maintenant que nous savons que beaucoup de ces données sont antérieures à la « One Big Beautiful Bill », et que nous avons une meilleure idée de la destination des impôts, je pense que nous allons assister à une augmentation des investissements, à tous les engagements pris par les pays en matière d’investissement, qui vont se concrétiser. Et comme vous l’avez dit, c’est un chiffre relativement faible. Je n’y vois donc pas d’influence sur la politique tarifaire. Je pense qu’il s’agit en quelque sorte d’une politique pré-facturation.
MARGARET BRENNAN : Vous pensez donc que les dirigeants prennent des décisions stratégiques en matière d'embauche, mais le président vient d'annoncer que le directeur des statistiques du travail est licencié en raison du faible rapport sur l'emploi, affirmant que les données étaient falsifiées.
JAMIESON GREER : Eh bien, je pense que vous savez, et j'ai vu ce que le président a fait, et il a également parlé du rapport du BLS, vous savez, l'année dernière…
MARGARET BRENNAN : Bureau des statistiques du travail.
JAMIESON GREER : Tout à fait. Vous savez, même l'année dernière, pendant la campagne, les chiffres de l'emploi ont connu d'énormes fluctuations, et il me semble donc que le président a de réelles inquiétudes. Pas seulement au vu des chiffres d'aujourd'hui, mais de tout ce que nous avons vu l'année dernière. Il faut pouvoir disposer de chiffres relativement fiables. Il y a toujours des révisions, mais parfois elles vont dans des directions vraiment extrêmes. Et puis, vous savez, le président est le président. Il peut choisir qui travaille au sein de l'exécutif.
MARGARET BRENNAN : Mais vous disiez simplement que vous ne doutiez pas vraiment des données.
JAMIESON GREER : Non, je n’étais pas… Vous m’avez demandé ce que je pensais des données…
MARGARET BRENNAN :
Droite.
JAMIESON GREER : Et cela s’est-il reflété dans la politique tarifaire ? La réponse est non. À mon avis, dans la mesure où il existe des informations sur les emplois dans le secteur manufacturier, je pense que nous allons assister à une forte augmentation de ces emplois maintenant que le « grand et beau projet de loi » a été adopté et que les dépenses sont en cours. Et je pense que nos industriels savent qu’ils ont désormais une voie claire et sûre à suivre.
MARGARET BRENNAN : Êtes-vous cependant confiant – parce que vous devez traiter en termes juridiques, en détails, avec des faits et des données lorsque vous négociez un accord juridique – avez-vous confiance que si vous apportez des données concrètes au président, il suivra vos conseils, même s'il s'agit d'un fait gênant ?
JAMIESON GREER : Toujours, oui. Je passe de nombreuses heures avec le président presque tous les jours, et c'est de cela dont nous parlons : des données. Nous examinons – et je suis du côté du commerce, bien sûr – les chiffres des importations, des exportations, les niveaux d'investissement, etc. C'est ainsi que nous prenons cette décision. Je suis donc très à l'aise avec cela.
MARGARET BRENNAN : Vous avez donc vu qu’Apple estime que les droits de douane lui coûteront plus d’un milliard de dollars sur l’ensemble de l’année. Quant aux constructeurs automobiles – GM, Stellantis et Ford –, ils ont tous annoncé publiquement qu’ils allaient en pâtir.
AMBASSADEUR GREER : Eh bien, c’est précisément là le problème, n’est-ce pas ? Au fil des décennies, de grands fabricants, des fabricants de pointe, ont délocalisé leurs activités à l’étranger. Ils se sont installés dans d’autres pays. Ils ont profité de pratiques commerciales déloyales et du fait que les États-Unis appliquaient des droits de douane faibles, contrairement à d’autres pays, et ils en ont profité. C’est le propre des entreprises. Nous sommes tous des capitalistes. Et si maintenant ils doivent payer des droits de douane ou fabriquer ici, le président crée des incitations pour les faire revenir. C’est pourquoi GM a annoncé des investissements ici, aux États-Unis, et c’est pourquoi toutes ces entreprises et tous ces pays annoncent des investissements aux États-Unis. Parce que les droits de douane créent une incitation à le faire.
MARGARET BRENNAN : Mais la baisse des bénéfices a un coût, n’est-ce pas ? Et pendant que les PDG prennent des décisions, combien de temps pensez-vous que cette situation va durer pour les entreprises américaines ?
AMBASSADEUR GREER : Eh bien, vous savez, encore une fois, lorsque nous examinons les chiffres et les données, nous constatons des prévisions d'investissements accrus ici. C'est ce que nous souhaitons. Le président ne fait pas tant cela pour les entreprises, mais pour les travailleurs américains qui ont vu leurs emplois délocalisés au Mexique, au Vietnam, en Chine. Alors, lorsque nous entendons parler des entreprises qui doivent faire des choix difficiles concernant les changements de leur chaîne d'approvisionnement, nous devons le faire. Je parle du statu quo, où nous continuons à produire à l'étranger, car nous pouvons le faire un peu moins cher à court terme. Ce n'est pas préférable à ces investissements et à ces emplois ici, aux États-Unis.
MARGARET BRENNAN : Mais nous n’avons pas vu ce relocalisation se produire.
AMBASSADEUR GREER : Eh bien, nous avons annoncé qu'AstraZeneca allait investir 50 milliards de dollars dans l'industrie pharmaceutique. GM a annoncé 5 milliards de dollars. Hyundai Steel a annoncé un investissement de 21 milliards de dollars en Louisiane. C'est donc bien réel. Ce sont des déclarations de l'entreprise qui le disent clairement, et elle doit le dire. Ils ont des rapports de résultats et des documents à déposer. Ils ne peuvent pas inventer tout ça. Ce sont de véritables investissements que nous constatons.
MARGARET BRENNAN : Permettez-moi de vous interroger sur le Canada, notre deuxième partenaire commercial. Le président a augmenté les droits de douane à 35 %. Or, cette mesure ne s'applique qu'à environ 10 % des exportations canadiennes. Pourquoi prendre cette décision maintenant, en pleines négociations ?
AMBASSADEUR GREER : Je dirais donc, tout d'abord, que le Canada est soumis à des droits de douane de 50 % sur l'acier et l'aluminium, de 25 % sur les automobiles et de 35 % sur les biens qui ne respectent pas les règles de l'AEUMC. Et, vous savez, très tôt, le président a imposé un droit de douane de 25 % sur le Canada, et cela concernait essentiellement le fentanyl et les questions frontalières, n'est-ce pas ? C'est un régime distinct du droit de douane réciproque. Et qu'a fait le Canada en réponse ? Vous savez, ils ont parlé d'aider à la frontière. Et je ne suis pas, vous savez, le tsar de la drogue ou quoi que ce soit. Mais ce que je sais, en tant que spécialiste du commerce, c'est que le Canada a riposté. Le seul autre pays au monde à avoir riposté sur les droits de douane était la Chine. Donc, si le président prend une mesure et que les Canadiens ripostent, les États-Unis doivent maintenir l'intégrité de leur action, son efficacité. Nous devons donc monter aussi.
MARGARET BRENNAN : Donc, vous parlez des choses que l'ancien premier ministre Trudeau a mises en place, pas du premier ministre actuel...
AMBASSADEUR GREER : -- Et sont toujours en place--
MARGARET BRENNAN : Ces mesures sont toujours en vigueur. Mais le Premier ministre actuel a largement évité toute mesure de rétorsion. C'est avec lui et son équipe que vous négociez. Quelle est donc votre stratégie ? Et ne craignez-vous pas que cela nuise à l'accord de libre-échange dans son ensemble si vous souhaitez vraiment le renégocier l'année prochaine ?
AMBASSADEUR GREER : Eh bien, le point de vue du président, quel que soit le pays, qu'il s'agisse du Canada ou du Mexique, et quel que soit le type d'accord commercial en vigueur, est que le résultat net du système commercial, qu'il s'agisse de nos accords avec l'OMC ou de nos accords commerciaux existants, est qu'une grande partie de la production a été délocalisée à l'étranger, et lorsque c'est le cas, on ne peut pas maintenir ce système. Je ne crains donc pas que cela complique les choses avec le Canada. Notre point de vue est que le président essaie d'améliorer les conditions commerciales avec le Canada, et s'il y a un moyen de parvenir à un accord, nous le trouverons. Sinon, nous conserverons les niveaux de droits de douane actuels.
MARGARET BRENNAN : Je vous entends donc faire des distinctions lorsque vous dites que je suis le responsable du commerce et non le tsar de la drogue.
AMBASSADEUR GREER : C’est exact.
MARGARET BRENNAN : Je suis responsable du commerce. Je ne m'occupe pas de ces autres dossiers. Mais le président mélange un peu tout cela, car il a de nouveau cité le fentanyl à propos des droits de douane et de la politique avec le Canada. Il a également déclaré sur les réseaux sociaux que la décision du Canada de soutenir l'État palestinien allait compliquer la conclusion d'un accord commercial. Quel est le rapport avec les accords financiers et commerciaux ?
AMBASSADEUR GREER : Donc, tout d'abord, le président des États-Unis dispose de pouvoirs en matière de politique étrangère qui lui permettent de gérer les relations avec les pays étrangers, conformément à la Constitution. Ensuite, vous savez, le Congrès a délégué au président le pouvoir de prendre des mesures économiques en réponse aux urgences nationales dans le cadre de la loi sur les pouvoirs d'urgence économique internationale. Par exemple, le département du Trésor dispose d'un certain nombre de sanctions lui permettant de suspendre les échanges commerciaux d'un pays avec les États-Unis, d'interdire l'entrée de marchandises, de les exclure de notre système financier pour des raisons géopolitiques. Le fait qu'il puisse faire cela… le président peut certainement prendre une mesure moins coûteuse et moins juste, comme imposer une taxe sur ces marchandises, autrement dit un tarif douanier. Donc, si vous…
MARGARET BRENNAN : --Mais pouvoir et devoir sont deux choses différentes, n'est-ce pas ? Et… et je pose la question…
JAMIESON GREER : --Mais pour- pour y aller- mais- mais écoutez, si vous allez sanctionner quelqu'un et interdire essentiellement le commerce, vous pouvez presque certainement faire quelque chose de plus doux, qui consiste à autoriser le commerce et simplement à imposer un tarif sur celui-ci.
MARGARET BRENNAN : Permettez-moi de vous interroger sur le Brésil. Les États-Unis ont un excédent commercial avec ce pays. Cela signifie que nous vendons plus que nous achetons. Ce n'est donc pas cohérent, puisque le président impose des droits de douane de 50 % au Brésil, l'un des plus élevés au monde. Et en même temps, il évoque des arguments qui n'ont rien à voir avec le commerce pour les justifier. Il a envoyé une lettre au gouvernement actuel pour se plaindre des poursuites engagées contre son allié, Bolsonaro, accusé d'avoir fomenté un coup d'État après sa défaite aux dernières élections. Le président a qualifié cela de chasse aux sorcières. Cela semble motivé par des considérations politiques et non commerciales.
AMBASSADEUR GREER : Eh bien, deux choses. Tout d'abord, il y a un droit de douane de 10 % sur le Brésil, car nous avons un excédent avec lui. C'est le droit de douane réciproque. Ensuite, il y a un droit de douane de 40 % que le Président a choisi d'instaurer en vertu de la loi sur les pouvoirs économiques d'urgence internationale, comme nous le ferions pour toute sanction en cas de problèmes géopolitiques. Le Président a constaté au Brésil, comme dans d'autres pays, un détournement de la loi, un détournement de la démocratie, ce qu'on pourrait appeler une guerre juridique. Il est normal d'utiliser ces outils pour des questions géopolitiques. Je veux dire, les sanctions, nous les utilisons depuis des années avec toutes sortes de pays, y compris des pays que nous aimons…
MARGARET BRENNAN : Vous considérez que les tarifs douaniers et les sanctions sont identiques ?
AMBASSADEUR GREER : Leur intensité est simplement différente. Les droits de douane sont en réalité plus légers qu'une sanction. Une sanction coupe un pays de votre système financier. Vous interdisez le commerce avec lui. Un droit de douane autorise le commerce. Vous imposez simplement une taxe. C'est une mesure moins sévère.
MARGARET BRENNAN : --Mais maintenant
L'AMBASSADEUR GREER : une étape plus importante que les sanctions--
MARGARET BRENNAN : --Vous vous êtes éloigné de la lutte contre le déficit. Maintenant...
AMBASSADEUR GREER : --Eh bien, le déficit a un tarif de 10 %--
MARGARET BRENNAN : Vous parlez ici de mesures commerciales motivées par des considérations politiques. Le président a envoyé une lettre au président Lula, affirmant que les droits de douane étaient en partie dus aux attaques insidieuses du Brésil contre des élections libres. Il a également, dans le même temps, sanctionné le juge de la Cour suprême qui supervise le procès de Bolsonaro. Pourquoi tentez-vous d'influencer le procès pénal d'un allié du président Trump ?
AMBASSADEUR GREER : Historiquement, le président des États-Unis, qu'il soit démocrate ou républicain, a utilisé l'IEEPA pour imposer des sanctions pour toutes sortes de raisons géopolitiques dans tous les pays. Parfois à l'échelle nationale, parfois spécifiquement contre certains individus, et souvent contre des dirigeants et des responsables étrangers. Ce n'est donc pas totalement hors du marché. Le président aurait même pu aller plus loin dans le type de sanctions utilisées. Il a simplement utilisé des droits de douane au lieu de les exclure complètement du système financier.
MARGARET BRENNAN : Vous étiez donc totalement d'accord. On dirait.
AMBASSADEUR GREER : Avec le président des États-Unis ? Mon patron ? Bien sûr que je…
MARGARET BRENNAN : --Mais en intervenant dans les procès criminels--
AMBASSADEUR GREER : --quand le Président--
MARGARET BRENNAN : -- par le biais de la politique commerciale.
AMBASSADEUR GREER : Lorsque le président constate une guerre juridique, il impose une sanction par l'intermédiaire de l'IEEPA, déléguée par le Congrès. C'est sa mission. Il a été élu pour évaluer la situation des affaires étrangères aux États-Unis et prendre les mesures appropriées. Il ne fait aucun doute que c'est parfaitement acceptable d'un point de vue juridique et politique.
MARGARET BRENNAN : En matière de commerce, la question cruciale est de savoir comment le président va gérer la Chine. La date limite est fixée au 12 août, et si elle n'est pas respectée, vous avez dit que les droits de douane pourraient repasser au-dessus de 80 %. Cette date limite va-t-elle être repoussée ?
AMBASSADEUR GREER : C'est donc ce qui est en discussion actuellement. Je dirais que nos échanges avec les Chinois ont été très positifs. Nous avons des discussions au niveau de l'état-major, et à mon niveau, vous savez, le président Xi et le président Trump ont eu des conversations.
MARGARET BRENNAN : Ils ont dit que ça glissait. Les Chinois ont dit que ça glissait.
AMBASSADEUR GREER : C'est un objectif sur lequel nous travaillons. C'est ce dont nous avons parlé…
MARGARET BRENNAN : Vous n'y êtes donc pas encore.
AMBASSADEUR GREER : C'est ce qu'ils souhaitent. Nous travaillons sur des problèmes techniques et en discutons avec le président. Je pense que les choses vont dans le bon sens. Sans vouloir devancer le président, je ne pense pas que quiconque souhaite voir ces droits de douane revenir à 84 %.
MARGARET BRENNAN : Avez-vous obtenu des engagements au cours de ces deux jours de discussions à Stockholm ?
AMBASSADEUR GREER : Oui, nous l'avons fait. Nous en avons parlé, et je n'entrerai pas dans les détails, car il s'agit de conversations confidentielles entre deux gouvernements, mais elles se sont surtout concentrées sur les aimants et les minéraux de terres rares. Vous en avez probablement entendu parler, la Chine a instauré un contrôle mondial sur le monde. Du côté des États-Unis, nous nous efforçons de garantir que le flux d'aimants de la Chine vers les États-Unis et la chaîne d'approvisionnement adjacente puissent circuler aussi librement qu'avant ce contrôle. Je dirais que nous sommes à peu près à mi-chemin.
MARGARET BRENNAN : Ambassadeur Greer, merci pour votre temps aujourd’hui.
AMBASSADEUR GREER : Merci beaucoup.
MARGARET BRENNAN : Et nous revenons tout de suite.
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