Memur-Sen : Ce processus est une opportunité pour le Conseil d'arbitrage de réparer son image endommagée

Aucun accord n'a été trouvé lors des négociations de la convention collective du 8e trimestre, qui détermineront les augmentations à accorder aux fonctionnaires et aux fonctionnaires retraités en 2026 et 2027. Memur-Sen a publié une déclaration frappante concernant le processus.
La déclaration comprenait les affirmations suivantes :
En tant que Memur-Sen, nous avons déclaré que la Commission d'arbitrage des fonctionnaires a agi comme une « Commission d'arbitrage des employeurs publics » et a agi comme un notaire au lieu de rendre des décisions équitables. Par conséquent, nous ne lui faisons pas confiance. C'est pourquoi nous avons décidé de ne pas soumettre la convention collective du 8e trimestre à l'arbitrage et n'avons pas déposé de demande. Cependant, l'employeur public ayant outrepassé ses pratiques habituelles et déposé une demande auprès de la Commission d'arbitrage elle-même, la procédure d'arbitrage a commencé aujourd'hui. Des millions de personnes ont désormais les yeux rivés sur la Commission d'arbitrage.
Désormais, il appartient au Conseil d'arbitrage de se mettre d'accord sur les 58 articles consignés dans le procès-verbal de la réunion et d'évaluer et de décider équitablement de nos propositions, y compris l'augmentation proportionnelle, l'augmentation du salaire de base et la part de bien-être, qui établiront un équilibre salarial dans le secteur public, assureront une répartition équitable des revenus, protégeront la paix sociale, assureront la justice fiscale et renforceront la famille.
APPEL À UNE NOUVELLE LOI SUR LES SYNDICATS
Ce processus offre au Conseil d'arbitrage l'occasion de redorer son blason et de restaurer sa réputation. Il devrait l'exploiter pour restaurer sa réputation et en tirer le meilleur parti ! Si la loi n'était pas défectueuse, la mise en œuvre des 58 articles convenus et signés dans le procès-verbal n'aurait pas été laissée à la discrétion du Conseil d'arbitrage. En effet, la législation syndicale actuelle ne permet plus la négociation collective. Une nouvelle loi sur les syndicats doit être promulguée, incluant le droit de grève, la pleine liberté d'association, un Conseil d'arbitrage structuré, capable de prendre des décisions indépendantes, et un système de négociation collective équitable.
Source : CENTRE D'INFORMATIONS
Tele1