La première « proposition de loi sur le climat » de la Turquie a été adoptée par le Parlement
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Les négociations sur la première « proposition de loi sur le climat » de la Turquie ont été achevées (Photo : AA)
La proposition comprend des définitions telles que « transition juste », « marché primaire », « compensation », « système d’échange de quotas d’émission (ETS) », « émissions de gaz à effet de serre intégrées » et « marchés volontaires du carbone », « justice climatique ».
Selon la proposition, qui détermine les principes généraux de la lutte contre le changement climatique, le principe turc de « responsabilités communes mais différenciées et de capacités relatives » sera pris en compte dans la lutte contre le changement climatique, et les approches d'égalité, de justice climatique, de précaution, de participation, d'intégration, de durabilité, de transparence, de transition juste et de progrès seront prises comme base.
Les institutions et organisations publiques, ainsi que les personnes physiques et morales, seront tenues de respecter les mesures et réglementations à prendre dans l'intérêt public et de les mettre en œuvre en temps utile.
Dans la Déclaration de contribution nationale, les priorités de développement et les conditions particulières du pays seront prises en compte conformément à l’objectif de zéro émission nette et des mesures seront prises dans ce cadre.
Les progrès réalisés en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation au changement climatique seront suivis chaque année par la Présidence chargée du changement climatique.
La Présidence du changement climatique sera autorisée à assurer la coordination entre les institutions, à déterminer les activités et les normes, à surveiller les développements et à organiser des mécanismes fondés sur le marché concernant la tarification du carbone, dans le cadre de ses compétences, afin de prendre les mesures nécessaires.
Les institutions et organisations publiques, ainsi que les personnes physiques et morales, élaboreront des plans et des projets, les feront élaborer, les mettront en œuvre, les soutiendront et coopéreront dans le cadre de leurs propres compétences et responsabilités.
Sans préjudice des dispositions de la loi sur la protection des données personnelles, la Présidence du changement climatique sera autorisée à demander directement aux institutions et organisations publiques et aux personnes physiques et morales les informations, documents et données qu'elle juge nécessaires à la mise en œuvre du règlement. Les personnes qui demandent des informations et des documents les partageront gratuitement avec la Présidence dans le délai demandé.
La Présidence obtiendra principalement les données dont elle a besoin pour son propre travail et ses opérations à partir de la Plateforme nationale d’information géographique. Elle transférera les données obtenues et les données produites à la Plateforme nationale d'information géographique pour être partagées avec les institutions et organisations publiques.
La Présidence du Changement Climatique pourra obtenir des données qui ne sont pas disponibles sur la Plateforme Nationale d'Information Géographique en établissant un protocole avec les institutions et organisations publiques concernées. Les procédures et principes concernant le partage d’informations et de documents liés à la défense nationale et à la sécurité nationale seront déterminés conjointement par le ministère de l’Environnement, de l’Urbanisation et du Changement climatique et le ministère concerné.
Le Ministère de l'Environnement, de l'Urbanisation et du Changement Climatique peut déléguer ses pouvoirs à la Présidence lorsque cela est nécessaire, à condition que ses limites soient clairement définies et par écrit.
(Photo : AA)
ACTIVITÉS DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE La proposition identifie des activités de lutte contre le changement climatique. En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre seront réduites conformément à la Déclaration de contribution nationale, à l’objectif d’émissions nettes zéro et à la stratégie et aux plans d’action publiés ou mis à jour par la Présidence chargée du changement climatique.
Les activités de réduction des émissions de gaz à effet de serre spécifiées sur une base sectorielle dans la Déclaration de contribution nationale seront réalisées dans le cadre des tâches et responsabilités attribuées aux institutions et organisations compétentes par la législation.
Les tâches et responsabilités actuelles des institutions et organisations concernées seront revues en fonction des besoins qui se présentent afin de mettre en œuvre les politiques sectorielles et d’atteindre les objectifs inclus dans la Déclaration de contribution nationale. Dans ce contexte, en prenant l'avis du Ministère et des institutions compétentes, les institutions et organisations publiques concernées peuvent élaborer des réglementations dans le cadre de la Déclaration de contribution nationale et de l'objectif d'émissions nettes zéro.
Les institutions et organisations publiques concernées seront chargées d’adapter, d’élaborer, de mettre en œuvre, de suivre et de mettre à jour les outils de planification qui incluent des objectifs à moyen et long terme dans le cadre des activités de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les institutions et organisations seront responsables de prendre des mesures de réduction telles que l'efficacité énergétique, hydrique et des matières premières, la prévention de la pollution à la source, l'augmentation de l'utilisation des énergies renouvelables, la réduction de l'empreinte carbone des produits, des entreprises, des institutions et des organisations, l'utilisation de carburants et de matières premières alternatifs propres ou à faible teneur en carbone, l'expansion de l'électrification, le développement et l'augmentation de l'utilisation de technologies propres, et la mise en œuvre de ces mesures en tenant compte des exigences de transition juste, ainsi que l'établissement, la mise en œuvre et le suivi d'un système zéro déchet, afin d'être mis en œuvre dans les secteurs inclus dans la Déclaration de contribution nationale conformément à l'objectif de zéro émission nette et à l'approche de l'économie circulaire.
Afin d’équilibrer les émissions en vue d’atteindre l’objectif d’émissions nettes zéro, les institutions et organisations compétentes prendront des mesures pour prévenir les pertes de puits de carbone dans les forêts, l’agriculture, les pâturages et les zones humides, et le nombre de zones de puits et de zones protégées sera protégé et augmenté.
Conformément à la Déclaration de contribution nationale, à l'objectif d'émissions nettes zéro et aux plans de stratégie et d'action publiés ou mis à jour par la Présidence du changement climatique, des activités d'adaptation seront menées par les institutions et organisations compétentes pour prévenir les pertes et dommages existants ou potentiels liés au changement climatique, pour minimiser les risques ou pour profiter des opportunités.
En outre, les activités d’adaptation au changement climatique incluses dans la Déclaration de contribution nationale seront menées dans le cadre des devoirs et responsabilités conférés aux institutions et organisations par la législation.
Les tâches et responsabilités actuelles des institutions et organisations concernées seront revues en fonction des besoins qui se présentent afin de mettre en œuvre les politiques sectorielles et d’atteindre les objectifs inclus dans la Déclaration de contribution nationale. Dans ce contexte, en prenant l’avis du Ministère et des institutions compétentes, des réglementations peuvent être élaborées par les institutions et organisations publiques compétentes dans le cadre de la Déclaration de contribution nationale et de l’objectif d’émissions nettes zéro.
Les institutions et organisations publiques compétentes seront tenues d’élaborer ou de faire élaborer des outils de planification et des analyses de vulnérabilité et de risque liés à l’adaptation au changement climatique à l’échelle nationale et locale, de prendre en considération ces outils et analyses élaborés dans les activités d’investissement et de planification et de les mettre en œuvre.
Des outils de planification seront élaborés et mis en œuvre par les institutions et organisations publiques compétentes pour assurer une gestion efficace des ressources en eau face aux effets du changement climatique.
Des mesures seront prises par les institutions et organisations publiques compétentes pour réduire les effets du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité et pour assurer une gestion durable des écosystèmes, la qualité et le taux des aires protégées seront augmentés en assurant la préservation des aires protégées marines et terrestres, et la dégradation des terres sera équilibrée dans les zones affectées ou susceptibles d'être affectées par le changement climatique.
La gestion durable des surfaces puits créées dans les zones non forestières dans le cadre de la lutte contre la désertification et l’érosion, du reboisement et de la conservation des sols sera assurée conformément à l’objectif de zéro émission nette.
Conformément aux objectifs d'assurer la sécurité alimentaire avec un modèle de produits résistant au changement climatique afin d'assurer la durabilité du secteur agricole par les institutions et organisations publiques compétentes, en observant l'équilibre entre la protection et l'utilisation des ressources naturelles, des écosystèmes et de la biodiversité, et en diffusant les techniques et technologies nécessaires, des outils de planification prenant en compte l'approche d'adaptation basée sur les écosystèmes, les solutions basées sur la nature et le bilan hydrique dans le secteur agricole seront développés et les pratiques résistantes au changement climatique seront diffusées en conséquence.
Afin de réduire les pertes et les dommages causés par les catastrophes causées par le changement climatique, des systèmes d’évaluation des risques, de surveillance, d’information et d’alerte précoce seront développés sur la base d’une gestion intégrée des catastrophes.
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PLANIFICATION ET MISE EN ŒUVRE Dans les plans, programmes, stratégies, plans d’action et autres documents de politique élaborés par les institutions et organisations, les principes déterminés par la stratégie et les plans d’action publiés par la Présidence du Changement Climatique pour lutter contre le changement climatique dans le cadre de la vision de croissance verte et de l’objectif d’émissions nettes zéro seront pris en considération.
Une stratégie et des plans d’action sur les changements climatiques seront élaborés, mis en œuvre, suivis, évalués et mis à jour périodiquement à l’échelle nationale ou régionale sous la coordination de la Présidence sur les changements climatiques et en coopération avec les institutions et organisations compétentes, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de mener à bien des activités d’adaptation aux changements climatiques.
Afin de déterminer la stratégie, les domaines d'action et de mise en œuvre en fonction des conditions de la province et d'assurer leur mise en œuvre, un Conseil provincial de coordination des changements climatiques sera créé dans chaque province, sous la présidence du gouverneur, composé de représentants des institutions et organisations concernées, le cas échéant, des organisations provinciales ou régionales, et des représentants des gouvernements locaux. Le secrétariat du Conseil sera assuré par l’organisation provinciale du Ministère de l’Environnement, de l’Urbanisation et du Changement Climatique, et les procédures et principes de travail du Conseil seront déterminés par le Ministère.
Les plans d'action locaux sur les changements climatiques seront élaborés ou seront élaborés sous la coordination du gouverneur, par la municipalité métropolitaine dans les villes métropolitaines, par la municipalité provinciale et l'administration provinciale spéciale dans les autres provinces, avec la participation des institutions et organisations compétentes, dans un plan holistique pour chaque province, en tenant compte des exigences d'une transition juste dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de s'adapter aux changements climatiques, et seront soumis au Conseil provincial de coordination des changements climatiques pour décision.
Lors des processus d’élaboration ou de suivi des plans d’action locaux sur le changement climatique, les institutions et organisations concernées partageront les documents, informations et données qui leur sont demandés dans le cadre de la législation pertinente.
Des analyses de vulnérabilité et de risque sectorielles seront préparées et mises à jour périodiquement par la Présidence à l’aide de modèles climatiques pour servir de base à la stratégie et aux plans d’action.
PRINCIPES RELATIFS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS Le développement et l’utilisation de ressources financières climatiques et incitatives à la lutte contre le changement climatique, le développement d’instruments d’assurance, la promotion d’instruments de marché de capitaux verts et durables, le financement bancaire et d’autres instruments de financement seront essentiels aux activités et aux investissements à réaliser par les institutions et les organisations pour lutter contre le changement climatique.
Dans le cadre des objectifs d'économie circulaire et des pratiques zéro déchet, des études sur la réutilisation des produits, l'utilisation des déchets comme sous-produits, les matières premières alternatives et la détermination des taux d'utilisation obligatoires des produits obtenus par recyclage et valorisation seront réalisées par le Ministère de l'Environnement, de l'Urbanisation et du Changement Climatique en coordination avec les ministères concernés, et des mécanismes de soutien seront développés à cet égard.
La Présidence sur le changement climatique préparera des rapports nationaux, sectoriels et thématiques ; Il développera des mécanismes d’incitation au changement climatique pour faciliter l’acheminement des ressources financières vers les investissements visant à lutter contre le changement climatique, et établira et mettra en œuvre la Taxonomie verte de la Turquie.
Un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (BCDM) pourrait être établi pour faire face aux émissions de gaz à effet de serre intégrées aux marchandises importées sur le territoire douanier turc. Les rapports, la portée, le contenu, les procédures et les principes concernant le SKDM seront déterminés par le ministère du Commerce en coordination avec les ministères concernés.
L’augmentation de la capacité d’autosuffisance technologique sera définie comme l’objectif principal dans les outils de planification et de mise en œuvre élaborés par les institutions et organisations compétentes, et le développement et l’utilisation généralisée de technologies propres en constitueront la base.
La Présidence sera autorisée à suivre les nouveaux développements technologiques visant à lutter contre le changement climatique, tels que les technologies de capture et de stockage du carbone et la technologie de l'hydrogène, à coopérer avec les institutions compétentes pour développer des projets dans ces domaines, à orienter les institutions vers des travaux dans ces domaines et à coordonner leurs activités avec celles des institutions compétentes.
Des instituts et des centres de recherche et d’application peuvent être créés en coordination avec les institutions compétentes affiliées à la Présidence.
Des activités d’éducation, de sensibilisation et de renforcement des capacités seront menées par les institutions et les organisations pour sensibiliser le public et la société aux effets du changement climatique.
Les travaux nécessaires à la mise à jour des cursus et des programmes d’enseignement à tous les niveaux d’enseignement et à la formation d’une main-d’œuvre verte seront réalisés par le ministère de l’Éducation nationale et le Conseil de l’enseignement supérieur en coordination avec les ministères concernés.
Les procédures et les principes des demandes seront déterminés par les institutions et organisations publiques compétentes dans le cadre de leurs responsabilités, conformément à la Déclaration de contribution nationale, aux documents de politique à long terme sur le changement climatique et à l'objectif d'émissions nettes zéro déterminé, après avoir reçu l'avis du Ministère.
Selon la première « proposition de loi sur le climat » de la Turquie, le système d'échange de quotas d'émission sera établi par la présidence chargée du changement climatique, une planification nationale de l'allocation sera préparée et les allocations seront distribuées. Dans ce contexte, des mécanismes de flexibilité et des mécanismes de stabilité du marché peuvent également être développés. L'opérateur de marché exploitera le marché ETS.
Dans le cadre du système d'échange de quotas d'émission (ETS), les entreprises qui exercent des activités entraînant directement des émissions de gaz à effet de serre, dont les principes sont déterminés par le règlement, devront obtenir un permis d'émission de gaz à effet de serre auprès de l'Autorité chargée du changement climatique pour exercer ces activités.
Dans le cadre des procédures et des principes déterminés par le Règlement, l'autorisation d'émettre des gaz à effet de serre sera mise à jour ou annulée par la Présidence à la suite de changements dans la nature ou l'exploitation de l'installation et de changements dans les personnes physiques ou morales titulaires de l'autorisation d'émettre des gaz à effet de serre pendant la période de validité de l'autorisation d'émettre des gaz à effet de serre.
Les entreprises incluses dans le système d’échange de quotas d’émission (ETS) devront soumettre des quotas annuels correspondant à la valeur vérifiée de leurs émissions annuelles de gaz à effet de serre.
L'entreprise qui ne remplit pas son obligation de livraison d'allocations sera tenue de livrer une quantité d'allocation égale aux émissions de gaz à effet de serre qui constituent la base de la sanction lors de la livraison de ses allocations pour l'année civile suivante.
Des allocations gratuites seront disponibles dans le cadre du système ETS. Les plans nationaux d’allocation seront publiés au Journal officiel. Les transactions et les opérations concernant les quotas à échanger sur le marché ETS ne seront pas soumises aux dispositions de la loi sur les appels d'offres de l'État.
Les attributions ne peuvent faire l’objet d’accords collatéraux. Les allocations gratuites soumises à des obligations de livraison ne peuvent être saisies que si elles sont transférées à partir du compte du système d'enregistrement des transactions sur lequel elles ont été transférées en premier.
Il sera obligatoire d'émettre les allocations par voie électronique et de surveiller les droits qui y sont liés, droits par droits.
La cessation de l'exploitation des installations avant la date d'exécution de l'obligation de livraison, la liquidation de l'entreprise ou la décision de conclure un concordat n'empêchera pas l'exécution de l'obligation de livraison.
Les actifs du compte de garantie de défaut constitué avec les sûretés faisant l'objet du rapprochement financier et d'autres opérations financières ne peuvent être utilisés à d'autres fins que celles prévues, ne peuvent être saisis, ne peuvent être hypothéqués, ne peuvent être affectés par les décisions de liquidation des autorités administratives, ne peuvent être inclus dans la masse de la faillite et ne peuvent faire l'objet de mesures conservatoires.
Le Conseil du marché du carbone sera présidé par le ministre de l'Environnement, de l'Urbanisation et du Changement climatique et sera composé d'un vice-ministre de chaque ministère de l'Environnement, de l'Urbanisation et du Changement climatique, du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, du ministère du Trésor et des Finances, du ministère de l'Industrie et de la Technologie, du ministère du Commerce, du ministère de l'Agriculture et des Forêts, du ministère des Transports et de l'Infrastructure, du vice-président de la présidence chargé de la stratégie et du budget, du président du Conseil des marchés des capitaux, du président de l'Autorité de régulation du marché de l'énergie et du président du changement climatique.
Le secrétariat du Conseil sera assuré par le Président. Lorsque cela est jugé nécessaire, des représentants d’autres institutions et organisations publiques, d’organisations non gouvernementales, d’organisations professionnelles, d’universités et du secteur privé peuvent être invités aux réunions sans droit de vote.
Le Conseil approuvera le plan national d'allocation, décidera de la distribution des quotas gratuits sur le marché du SCEQE, déterminera la quantité de quotas à proposer à la vente sur le marché primaire, décidera du taux auquel les transactions de compensation peuvent être utilisées dans le cadre du SCEQE, déterminera les plans, politiques, stratégies et actions liés au SCEQE, identifiera les secteurs, projets et activités qui seront soumis au marché international du carbone, déterminera les limitations pertinentes et la politique de base concernant l'importation et l'exportation.
Le Conseil du Marché du Carbone se réunira à la majorité des deux tiers du nombre total de membres. Les décisions de l’assemblée seront prises au scrutin ouvert et à la majorité absolue du nombre total des membres. En cas d'égalité des voix, la décision sera prise en faveur de la voix exprimée par le président du conseil.
Le Conseil Consultatif sera composé du Président de l'Union des Chambres et Bourses de Commerce de Turquie en tant que président, d'un représentant de l'Association des Industriels et des Hommes d'Affaires Indépendants, de l'Association des Industriels et des Hommes d'Affaires Turcs, de l'Association des Investisseurs Internationaux, de l'Assemblée des Exportateurs Turcs, du Conseil des Relations Economiques Extérieures, de l'Association des Banques de Turquie, de l'Association des Compagnies d'Assurance, de Réassurance et de Pension de Turquie, de l'Association des Institutions Financières et de l'Association des Marchés de Capitaux de Turquie au niveau décisionnel, d'un représentant de la Présidence et, si nécessaire, d'un représentant d'autres institutions et organisations publiques, d'organisations professionnelles, d'organisations non gouvernementales et d'universités qui seront invités en fonction du sujet.
Le secrétariat du Conseil consultatif sera assuré par l'Union des Chambres et des Bourses de marchandises de Turquie. Le conseil consultatif prendra des décisions consultatives sur les stratégies et les actions liées au système d’échange de quotas d’émission et au marché international du carbone. Le secrétariat transmettra ces décisions à la Présidence, accompagnées de leurs justifications, pour qu'elles soient soumises au Conseil du Marché du Carbone.
La Présidence gérera les processus d'allocation et le processus de surveillance, de déclaration et de vérification des émissions de gaz à effet de serre, organisera les activités de compensation, déterminera l'utilisation des crédits carbone dans le cadre du SCEQE, effectuera des travaux et des procédures pour élaborer des politiques et prendre des décisions sur l'importation et l'exportation de crédits carbone au niveau international, coopérera avec d'autres marchés et réalisera des études pour déterminer les plans et les politiques pour les accords de reconnaissance mutuelle dans le cadre du SCEQE.
MISSIONS L'Autorité de régulation du marché de l'énergie détermine les procédures et les principes de surveillance et de contrôle du marché concernant les comportements faussant le marché dans le cadre du marché ETS, après consultation du Conseil des marchés des capitaux.
L'opérateur du marché effectuera des opérations de rapprochement financier et d'autres opérations financières liées aux marchés et sera tenu de signaler tout comportement faussant le marché à la Présidence et à l'Autorité de régulation du marché de l'énergie.
L'opérateur de marché organisera le commerce des quotas et autres contrats standardisés liés au commerce des émissions jugés appropriés par la Présidence et l'Autorité de régulation du marché de l'énergie sur le marché ETS et exercera les fonctions d'opérateur de marché.
En outre, l'opérateur du marché établira un système d'enregistrement des transactions aux fins de procéder à l'émission, à la détention, au transfert, à l'annulation et au rachat des quotas, surveillera et stockera les quotas enregistrés et leurs droits par voie électronique sur la base des titulaires de droits, et assurera la confidentialité des enregistrements dans le cadre stipulé dans la législation pertinente.
L'institution centrale de règlement assurera les activités de gestion des garanties et de compensation de trésorerie liées au marché ETS.
Afin d'assurer la transparence du marché, les données d'allocation gratuites, les valeurs d'émissions annuelles de gaz à effet de serre vérifiées et les informations sur les obligations de livraison d'allocations des installations peuvent être partagées avec le public conformément à la décision du Conseil du marché du carbone. Les dispositions pertinentes de la loi sur le marché de l'électricité seront réservées aux informations et documents à demander par l'Autorité de régulation du marché de l'énergie et l'opérateur du marché dans le cadre des activités de surveillance et d'audit à mener sur le marché ETS.
La proposition permettrait de compenser une partie des obligations d’allocation au titre du système d’échange de quotas d’émission (SEQE) avec un montant équivalent de crédits carbone.
Les principes d'un système national de crédits et de compensation carbone qui génère des crédits carbone à travers des activités visant à réduire ou à éliminer les émissions de gaz à effet de serre et à augmenter les surfaces de puits, à utiliser dans les transactions de compensation à réaliser dans le cadre du SCEQE et des engagements volontaires, seront déterminés par la Présidence chargée du changement climatique.
Si les informations, documents et données soumis concernant ces projets d'égalisation s'avèrent inexacts ou frauduleux, ledit montant d'égalisation ne pourra pas être utilisé pour l'obligation de livraison d'allocation et l'obligation de livraison d'allocation sera réputée ne pas avoir été remplie. Dans ce cas, des sanctions seront imposées au maître d’ouvrage.
Dans le cadre du présent règlement, les principes relatifs à l’utilisation et à la production de crédits carbone ainsi qu’à l’établissement et à la mise en œuvre du système national de crédits carbone seront déterminés par la Présidence chargée du changement climatique.
Une coopération sera établie avec les organisations compétentes pour élaborer des normes et des méthodologies nationales. Les propriétaires de projets nationaux qui ont commencé ou commenceront à produire des crédits carbone conformément aux normes nationales ou internationales sur tout marché volontaire du carbone seront obligés d'enregistrer leurs projets dans le système d'enregistrement des crédits carbone dans le délai déterminé par la Présidence du Changement Climatique.
Dans ce contexte, la présidence chargée du changement climatique pourra coopérer avec les organisations qui élaborent des normes internationales.
La proposition réglemente également les dispositions relatives aux recettes spéciales à obtenir dans le cadre du règlement et à la budgétisation de ces recettes.
Seront comptabilisés comme revenus spéciaux, aux fins spécifiées dans le règlement, « les revenus à obtenir dans le cadre de l'obtention de permis d'émission de gaz à effet de serre », « les revenus des ventes de permis sur le marché primaire dans le cadre du SCEQE, les revenus des transactions provenant du mécanisme de stabilité du marché », « 50 pour cent des revenus obtenus par l'opérateur du marché du SCEQE », « les contributions reçues pour les crédits carbone autorisés sur les marchés internationaux du carbone », « 50 pour cent des amendes administratives imposées dans le cadre de la Loi ».
Tous les montants correspondant à ces recettes seront prévus comme crédits spéciaux dans le budget de la Présidence chargée du changement climatique et seront utilisés par la Présidence.
Le Président sera autorisé à ajouter des crédits en contrepartie de recettes excédant le montant des crédits et à comptabiliser les parties des montants enregistrés comme crédits qui ne sont pas dépensés au cours de l'année comme crédits reportés au budget de l'année suivante.
D'autre part, les procédures et les principes relatifs à la collecte de ces recettes et à l'utilisation des crédits alloués au budget seront déterminés par le règlement qui sera émis par la Présidence du Changement Climatique après approbation du Ministère du Trésor et des Finances et de la Présidence de la Stratégie et du Budget.
La présidence sera autorisée à créer un fonds renouvelable. La présidence chargée du changement climatique sera autorisée à créer un fonds renouvelable. Le capital social de l'entreprise de fonds renouvelable sera de 10 millions de livres turques. Le Président sera autorisé à augmenter le montant du capital jusqu'à 5 fois.
Les domaines d'activité, les fonctions, les revenus, les dépenses, le fonctionnement, l'audit et les procédures et principes de mise en œuvre de l'entreprise de fonds renouvelable seront régis par le règlement qui sera publié par la Présidence du changement climatique avec l'approbation de la Présidence de la stratégie et du budget et du Ministère du Trésor et des Finances.
Ces revenus ne peuvent être utilisés à d’autres fins que la transformation verte et la lutte contre le changement climatique.
Le projet de loi réglemente également l’utilisation du soutien à la transformation verte et à la lutte contre le changement climatique.
En conséquence, afin de soutenir la transformation verte de la Turquie et la lutte contre le changement climatique, les investissements respectueux du climat ayant un fort potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou d'adaptation au changement climatique, ainsi que les activités contribuant à répondre aux besoins de recherche, de développement et de transformation technologique sectorielle requis par la croissance verte, et les mécanismes mis en œuvre dans ce cadre seront soutenus.
Conformément aux décisions du Conseil du Marché du Carbone, des mécanismes appropriés seront établis pour que les entités juridiques et les institutions et organisations publiques opérant dans des secteurs prioritaires stratégiques, en particulier dans les secteurs relevant du champ d'application du SCEQE, utilisent ou encouragent l'utilisation de mesures de soutien à la transformation verte, à la lutte contre le changement climatique et à la transition juste.
Les revenus des institutions et organisations seront utilisés dans le cadre des missions des institutions et organisations concernées pour réaliser, faire réaliser ou encourager des investissements climatiques, pour soutenir le développement d'instruments d'assurance visant à réduire la perception des risques et les coûts d'emprunt des investissements climatiques, pour encourager l'émission d'instruments du marché des capitaux verts et durables, pour soutenir le développement et la mise en œuvre d'instruments financiers pouvant fournir des garanties et des subventions et un soutien aux coûts de financement.
Le montant du stock d'engagements pluriannuels pour l'utilisation de l'aide à la transformation verte et au changement climatique ne peut excéder le double du total de la réalisation finalisée des revenus spéciaux des 4 dernières années, calculé en augmentant chaque année au taux de réévaluation par rapport à l'année précédente.
Les procédures et principes relatifs à la mise en œuvre de cette disposition seront déterminés par le Ministère de l'Environnement, de l'Urbanisation et du Changement Climatique, après avoir pris l'avis de la Présidence de la Stratégie et du Budget, du Ministère du Trésor et des Finances et des institutions et organisations publiques concernées.
AMENDES ADMINISTRATIVES Le projet de loi détermine également les sanctions administratives liées aux obligations incluses dans le règlement.
En conséquence, ceux qui ne soumettent pas un rapport vérifié sur les émissions de gaz à effet de serre dans le délai imparti, en violation des interdictions ou des restrictions concernant la surveillance des émissions de gaz à effet de serre, seront passibles d'amendes administratives allant de 500 000 à 5 millions de livres turques. Les modalités et principes relatifs à la mise en œuvre de cette disposition seront déterminés par règlement, en tenant compte des émissions annuelles calculées de manière conservatrice en fonction de la capacité installée des installations. Ces sanctions seront appliquées deux fois aux entreprises relevant du champ d'application du système ETS.
Français Ceux qui utilisent, importent, commercialisent ou mettent sur le marché des substances qui appauvrissent la couche d'ozone en violation des procédures et des principes, des interdictions ou des restrictions déterminés par la législation sur les substances qui appauvrissent la couche d'ozone seront condamnés à une amende de 2,5 millions de livres turques ; les personnes physiques et morales qui assurent la maintenance, la réparation et l'entretien de produits ou d'équipements contenant des substances qui appauvrissent la couche d'ozone seront condamnées à une amende de 250 000 livres turques ; ceux qui ne respectent pas les dispositions d'étiquetage des produits ou des équipements contenant des substances qui appauvrissent la couche d'ozone seront condamnés à une amende de 120 000 livres turques.
Ceux qui utilisent, commercialisent ou commercialisent des gaz à effet de serre fluorés en violation des procédures et des principes, des interdictions ou des restrictions concernant les gaz à effet de serre fluorés seront passibles d'une amende administrative de 2,5 millions de livres turques et ne se verront pas délivrer de certificat de contrôle des hydrofluorocarbures pendant 3 à 6 mois.
Ceux qui importent des hydrofluorocarbures sans quota ou en quantités supérieures au quota seront passibles d'une amende administrative d'un million de livres turques et leur quota sera réduit proportionnellement à la quantité dépassant le quota l'année suivante.
Une amende administrative de 120 000 livres turques sera infligée à ceux qui ne respectent pas les dispositions relatives à l'étiquetage des conteneurs, produits ou équipements contenant des gaz à effet de serre fluorés.
Ceux qui n'introduisent pas les notifications et les rapports dans la base de données à temps ou ne mettent pas à jour les données seront passibles d'une amende administrative de 120 000 livres turques.
Les personnes physiques et morales qui interfèrent avec des équipements contenant des gaz à effet de serre fluorés ou dont le fonctionnement est basé sur ces gaz seront passibles d'une amende administrative de 120 000 livres turques.
En cas de non-présentation dans les délais d'une déclaration vérifiée d'émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de la législation sur la surveillance des émissions de gaz à effet de serre, contrairement aux procédures et principes, interdictions ou limitations concernant le système d'échange de quotas d'émission (SEQE), les transactions autres que l'exécution de l'obligation de livraison sur les allocations dans les comptes du système d'enregistrement des transactions seront empêchées.
Le blocage des comptes sera levé sur présentation d’un rapport vérifié d’émissions de gaz à effet de serre. La remise du rapport et la levée du blocage sur les comptes n’empêcheront pas l’application d’amendes administratives.
Parmi les entreprises incluses dans le système ETS, celles qui opèrent sans permis d'émission de gaz à effet de serre ou qui poursuivent leurs activités avec un permis d'émission de gaz à effet de serre expiré ou annulé seront soumises à une amende administrative de 5 livres turques pour chaque tonne d'émissions d'équivalent dioxyde de carbone incluse dans le rapport ayant la valeur d'émission la plus élevée soumis à la Présidence du changement climatique au cours des 5 dernières années, tandis que les entreprises sans rapport annuel vérifié sur les émissions de gaz à effet de serre seront soumises à une amende administrative de 1 à 10 millions de livres turques.
Dans les sanctions à appliquer aux entreprises qui ne disposent pas d'un rapport vérifié d'émissions de gaz à effet de serre, la base sera l'évaluation basée sur des entreprises équivalentes disposant de rapports vérifiés d'émissions de gaz à effet de serre en termes de secteur et de capacité. Le montant et les principes concernant les cas et la capacité des installations auxquels il sera appliqué sera déterminé par le règlement à émettre par la présidence du changement climatique.
Ceux qui ne remettent pas le montant requis des indemnités au cours de la période ETS seront soumis à une amende administrative égale à deux fois plus la plus élevée du prix moyen d'allocation moyen pondéré pour les 3 derniers mois de l'année à laquelle le rapport d'émission de gaz à effet de serre vérifié se rapporte et le prix moyen d'allocation moyen du marché secondaire pour les 3 derniers mois pour chaque allocation non livrée.
Les permis d'émission de gaz à effet de serre des entreprises qui ne respectent pas au moins 80% de leurs obligations de remettre leurs indemnités en vertu de l'ETS dans la date limite pendant 3 années consécutives seront annulées et de nouveaux permis d'émission de gaz à effet de serre ne seront pas délivrés pendant 3 à 6 mois.
Les propriétaires de projets qui n'enregistrent pas leurs projets dans le système d'enregistrement de crédit au carbone dans le délai déterminé par la présidence du changement climatique recevront une amende administrative de 120 000 Lira turc. Les amendes administratives n'élimineront pas l'obligation d'enregistrement du projet.
Une amende administrative de 170 000 Lira turc sera infligée aux personnes réelles et aux entités juridiques privées qui ne remplissent pas leur obligation de fournir des informations, des documents et des données stipulées dans le règlement et qui font des déclarations trompeuses.
Dans le cadre des activités soumises à ce règlement, les sanctions administratives seront imposées par l'autorité de réglementation du marché de l'énergie en cas de violation des articles pertinents de la législation sur le marché de l'électricité. Dans l'application de cette disposition, les dispositions du Code pénal turc et d'autres lois concernant la loi constituant un crime seront réservées.
Les amendes administratives spécifiées dans la proposition seront augmentées d'un pli pour la première occurrence et de deux fois pour les secondes et les événements suivants , dans les 3 ans à compter de la date à laquelle les actes nécessitant l'imposition de ces amendes sont informés à la partie concernée.
Le ministère de l'Environnement, de l'urbanisation et du Changement climatique peut donner une période ponctuelle, ne dépassant pas un an, à ceux qui agissent contrairement à ces réglementations et règles pour corriger ladite activité irrégulière. Si la violation n'est pas corrigée à la fin de la période donnée, l'activité sera partiellement ou complètement suspendue par le ministère jusqu'à ce que la violation soit corrigée. Accorder une période de temps et la suspension de l'activité n'empêchera pas la mise en œuvre d'amendes administratives prévues dans le projet de loi.
Dans le cadre de la loi proposée, le montant des amendes administratives à infliger pour chaque acte ne peut dépasser 50 millions de lira turcs.
Sans préjudice aux dispositions de la loi sur le marché de l'électricité, la présidence du changement climatique aura le pouvoir d'auditer des actions qui sont soumises à des sanctions administratives en raison du non-respect des obligations énoncées dans le présent règlement.
Dans les cas où l'inspection et l'audit sur place sont nécessaires, s'ils sont jugés nécessaires, l'audit sera effectué par l'organisation provinciale du ministère de l'Environnement, de l'urbanisation et du Changement climatique au nom de la présidence en coopération avec les unités pertinentes de la présidence du changement climatique.
La proposition stipule que les installations nécessaires doivent être fournies et que les informations et documents nécessaires doivent être fournis pour s'assurer que le personnel d'inspection ne rencontre aucun problème lors des inspections à effectuer par la présidence du changement climatique.
Le pouvoir de prendre des décisions de sanction administratives prévues dans le règlement appartiendra à la présidence du changement climatique.
La présidence aura le pouvoir d'inspecter les dispositions de la loi environnementale. La présidence évaluera le rapport et décidera des sanctions administratives nécessaires.
La décision de sanction administrative sera informée à la partie concernée par la présidence du changement climatique. Une poursuite peut être déposée contre la présidence devant les tribunaux administratifs concernant les décisions de sanction administrative. Le dépôt d'une action en justice n'arrêtera pas la collecte de l'amende imposée par l'administration. Les dispositions de la loi sur les violations s'appliquent à la procédure de recouvrement des amendes administratives.
Sauf indication contraire de la loi, les procédures et principes concernant la mise en œuvre de ce règlement seront déterminés par la présidence du changement climatique.
Dans les cas non couverts par le présent règlement, les dispositions pertinentes de la loi environnementale, la loi sur les violations, la loi sur le marché de l'électricité et d'autres lois seront appliquées dans la mesure où elles sont conformes à leur nature.
Le projet de loi apporte des modifications à la loi environnementale pour éviter la duplication dans les devoirs de la présidence du changement climatique et pour garantir que l'autorité puisse être transférée à la présidence si nécessaire.
En conséquence, la présidence du changement climatique est autorisée à surveiller si les dispositions de la loi environnementale sont respectées.
La proposition abroge la disposition de la loi environnementale qui détermine les amendes administratives infligées à ceux qui violent les interdictions ou les limitations concernant la surveillance des émissions de gaz à effet de serre.
La nouvelle disposition ajoutée à la loi sur le marché de l'électricité. Le projet de loi modifie également la loi sur l'organisation et les devoirs de l'autorité de réglementation du marché de l'énergie.
En conséquence, la Energy Market Regulatory Authority (EMRA) sera chargée de remplir les devoirs et d'utiliser les pouvoirs accordés à l'autorité de réglementation du marché de l'énergie par la loi sur le marché de l'électricité et d'autres lois concernant le système de négociation des émissions.
La proposition ajoute une nouvelle disposition à la loi sur le marché de l'électricité. En conséquence, si un comportement ou des tentatives de distorsion du marché qui peuvent conduire à de tels effets de distorsion sont détectés par rapport à tous les marchés et accords bilatéraux, y compris le marché du système de négociation d'émission exploité par Epiaş ou pour lesquels une réconciliation financière est effectuée, EMRA imposera des amendes administratives de 2 millions de liras turcs sur les persons réels et 20 millions de liras turques sur des entités de juridiques.
Cependant, si un avantage est obtenu ou si des dommages sont causés par la commette de cette loi, le montant de l'amende administrative à imposer ne peut pas être inférieur au double de ce bénéfice ou dommage.
Les procédures et les principes concernant la prise et la mise en œuvre de toutes sortes de mesures nécessaires pour garantir le fonctionnement efficace et sain du marché, notamment en suspendant temporairement partiellement ou entièrement l'autorisation des personnes concernées à prendre en compte sur le marché afin de déterminer le montant des amendes administratives du marché, et la Commission des Markets de l'énergie sera réglementée par le conseil d'administration de l'énergie par le biais d'une régulation, après avoir pris des amendes.
Une période pilote sera mise en œuvre avant la mise en œuvre de l'ETS. La portée et la durée de la période de mise en œuvre du pilote et les procédures et principes concernant la mise en œuvre seront déterminés par le Carbon Market Board après avoir pris les opinions des institutions, organisations et organisations non gouvernementales concernées. Au cours de la période de mise en œuvre du pilote, les amendes administratives imposées en raison du non-respect des obligations spécifiées dans le règlement seront réduites de 80%.
Dans les 3 ans à compter de la date d'entrée en vigueur du règlement, les entreprises qui seront incluses dans le cadre de l'ETS seront nécessaires pour obtenir un permis d'émission de gaz à effet de serre. Dans un délai de trois ans, les entreprises seront réputées avoir des permis d'émission de gaz à effet de serre, une fois seulement, afin de poursuivre leurs activités dans le cadre de l'ETS. S'il est jugé nécessaire, la présidence du changement climatique sera autorisée à prolonger la période spécifiée dans le présent paragraphe jusqu'à 2 ans à partir des dates d'expiration, conformément à la décision de la Commission du marché du carbone.
La disposition concernant l'imposition d'une amende administrative de 120 000 Lira turque sur les propriétaires de projets qui n'enregistrent pas leurs projets dans le système d'enregistrement de crédit carbone dans le délai déterminé par la présidence du changement climatique commencera à être mis en œuvre avec l'annonce de la période déterminée par la présidence sur le site officiel.
Les obligations de préparation et d'adaptation concernant la législation et les outils de planification spécifiées dans le projet de loi seront remplies par les institutions et organisations concernées le 31 décembre 2027 au plus tard. Le Président sera autorisé à prolonger cette période jusqu’à un an.
Les plans d'action locale sur le changement climatique seront préparés d'ici le 31 décembre 2027 au plus tard. Le ministère de l'Environnement, de l'urbanisation et du Changement climatique sera autorisé à prolonger cette période jusqu'à un an.
La proposition du CHP pour modification du paragraphe du projet de loi qui comprend la définition du «système de trading des émissions» afin de réduire les émissions afin de respecter l'engagement des émissions zéro d'ici 2053 dans l'accord sur le climat de Paris a été accepté.
Selon la proposition acceptée, la définition du système de trading des émissions a été révisée comme "un mécanisme basé sur le marché national et international qui opère sur le principe de fixer une limite supérieure aux émissions de gaz à effet de serre conformément à l'objectif des émissions zéro nettes et encourage les réductions des émissions de gaz à effet de serre par l'achat et la vente des allocations."
En revanche, selon une autre proposition acceptée du CHP, les plans d'action locale en matière de changement climatique seront préparés ou préparés en vertu de la coordination du gouverneur, par la municipalité métropolitaine Les émissions de gaz à effet de serre et l'adaptation au changement climatique, et seront soumises au conseil provincial de coordination du changement climatique pour une décision.
ahaber