L'alerte à la « fièvre du lapin » a été multipliée par huit

HANDE ATILGAN/ANKARA - Les cas de tularémie , communément appelée « fièvre du lapin » ou « maladie du chasseur », sont en forte augmentation. Selon les données de la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé, le nombre de cas est passé de 105 en 2023 à 846 en 2024, dépassant la moyenne sur 15 ans de 500 cas. Ce chiffre est le plus élevé depuis 2 151 cas en 2011. Les experts avertissent que les personnes impliquées dans l'élevage, la chasse ou le contact avec de l'eau contaminée en zone rurale sont à risque. La maladie se manifeste par des symptômes tels qu'une forte fièvre, des gonflements et des plaies ouvertes sur la peau. Il est important de consulter immédiatement un médecin si ces symptômes apparaissent.
Un diagnostic précoce sauve
Selon le rapport du Ministère, le diagnostic de la tularémie est considérablement retardé. Ce retard, qui dure en moyenne 30 jours, réduit l'efficacité du traitement. Par conséquent, il est recommandé aux médecins de famille, aux urgentistes, aux médecins internes, aux pédiatres et aux spécialistes des maladies infectieuses d'être davantage sensibilisés à la tularémie. Le rapport met également en garde contre le risque sérieux que représente une eau potable insuffisamment chlorée en zone rurale.
Impact du changement climatique
Cette maladie, plus fréquente par temps humide, serait en augmentation avec le changement climatique. Les autorités sanitaires américaines ont également tiré la sonnette d'alarme cette année en raison de la hausse des cas de tularémie.
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