Le secrétaire d'État américain Rubio appelle à la « coopération » avec le Pakistan et l'Inde

Selon une déclaration écrite de la porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, Rubio a appelé le Premier ministre pakistanais Sharif et son homologue indien Jaishankar à coopérer lors des appels téléphoniques.

Lors de sa rencontre avec Sharif, le secrétaire Rubio a déclaré que l'attaque terroriste de Pahalgam du 22 avril « doit être condamnée ».

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement continu à « tenir les terroristes responsables de leurs actes de violence odieux », Rubio appelant les autorités pakistanaises à coopérer pour enquêter sur « cette attaque inadmissible ».

Lors d'une conversation téléphonique avec son homologue indien Jaishankar, Rubio a exprimé sa « tristesse pour la perte de vies humaines dans l'horrible attaque terroriste » à Pahalgam.

Rubio a réaffirmé « l'engagement des États-Unis à coopérer avec l'Inde en matière de lutte contre le terrorisme ».

La déclaration a également noté que les États-Unis encouragent le Pakistan et l’Inde à réduire les tensions en Asie du Sud, à assurer la paix et la sécurité et à rétablir une communication directe entre les deux pays.

Attaque terroriste à Pahalgam

Le 22 avril, 26 personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur des touristes dans le district de Pahalgam, dans l'État de Jammu-et-Cachemire sous administration indienne.

L'Inde, qui a accusé les auteurs de l'attaque de « venir du Pakistan », a suspendu le « Traité des eaux de l'Indus », a demandé aux sous-secrétaires pakistanais travaillant à New Delhi de quitter le pays dans un délai d'une semaine et a annoncé que les services de visa pour les citoyens pakistanais étaient suspendus et que tous les visas précédemment délivrés étaient annulés.

Le Pakistan a nié les accusations et a limité le nombre de personnel diplomatique indien à Islamabad, a déclaré que toute intervention dans les fleuves en dehors du « Traité des eaux de l'Indus » serait considérée comme « un acte de guerre », a suspendu tout commerce avec l'Inde et a fermé son espace aérien.