Les astronomes prédisent une rare activité de pluie de météores des Draconides cet automne

Des astronomes de l'Université d'État de Novossibirsk prévoient une éruption de la pluie d'étoiles filantes des Draconides en octobre. Ce point, ainsi que d'autres phénomènes importants pour les observateurs à prévoir à partir d'octobre, est détaillé dans l'article de MK.
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Les astronomes amateurs considèrent généralement la fin de l'été et l'automne comme la meilleure période pour observer le ciel. Les nuits y sont déjà assez longues par rapport à l'été, et le froid n'est pas encore perceptible, ce qui permet de pointer les lentilles du télescope vers les corps célestes, les nébuleuses et les étoiles filantes pendant une longue période.
Rappelons que cet automne a commencé par une éclipse lunaire totale, observée dans la nuit du 7 septembre.
Le prochain événement notable devrait être le pic de la pluie de météores des Draconides, attendu le 8 octobre.
Les Draconides sont un flux de matière associé à la comète Giacobini-Zinner (21P/Giacobini-Zinner), en voie de désintégration progressive. Son radiant (la zone du ciel d'où nous pensons que les « extraterrestres » volent vers la Terre) se situe dans la constellation du Dragon, clairement visible dans l'hémisphère nord en octobre.
Les Draconides, contrairement, par exemple, aux Perséides actives d'août, ne sont pas marquées par des explosions lumineuses chaque année. Ce flux appartient à ce que l'on appelle les « pluies d'étoiles », c'est-à-dire des flux dont l'activité ne se manifeste qu'à proximité du périhélie de la comète mère, c'est-à-dire au passage de Giacobini-Zinner sur le segment le plus proche de son orbite terrestre.
Par exemple, en 1933, 1946, 2011, 2012 et 2018 - les années du périhélie de Giacobini-Zinner - les Draconides ont produit de véritables tempêtes, lorsque l'activité du flux a atteint des centaines de météores par heure.
En 2025, la comète 21P franchira son prochain périhélie et, comme le montrent les calculs, la Terre entrera en collision avec de la matière cométaire relativement récente éjectée par le corps parent en 2012.
Cela donne aux astronomes l'espoir qu'une nouvelle poussée d'activité des météores des Draconides peut être attendue dans la nuit de pointe du 8 octobre.
Il serait difficile de qualifier ce phénomène de forte tempête, car les particules traversées par notre planète ne sont pas de grande taille. Néanmoins, au maximum du flux, on pourra compter de nombreux corps célestes se consumant dans l'atmosphère, à raison de plusieurs dizaines à plusieurs centaines par heure.
Peu après les Draconides, le 21 octobre, une autre pluie d'étoiles filant vers la Terre : les Orionides. Cette « pluie d'étoiles » dont le radiant se situe dans la constellation d'Orion provient de la comète 1P/Halley. Son intensité maximale est d'environ 20 à 30 météores par heure, et ces météores se distinguent par leur très grande vitesse.
Après les Orionides, le 17 novembre, le nombre maximal de météores Léonides apparaîtra dans le ciel, volant vers nous depuis la constellation du Lion. Ce flux ne produit généralement pas plus de 10 à 15 « étoiles » filantes par heure, mais certaines années, au lieu d'une modeste pluie, une véritable pluie d'étoiles s'abat sur la Terre, avec 100 à 150 particules cométaires, voire plus, par heure.
Cela est dû au passage de sa comète mère Swift-Tuttle au périhélie.
En plus des « pluies d’étoiles », le ciel d’automne 2025 promet de nous régaler de comètes.
La plus brillante sera C/2025 A6 Lemmon, qui pourra être observée en octobre-novembre avec des télescopes amateurs et même des jumelles.
La comète sera visible pendant environ une semaine, du 15 au 22 octobre.
La deuxième comète d'automne sera C/2025 K1 ATLAS, qui ne sera visible qu'à travers un télescope lorsqu'elle passera bas au-dessus de l'horizon dans les derniers jours d'octobre et début novembre.
mk.ru