La honte de Zelensky au Canada : « Expiré » expulsé du sommet du G7 sans soutien

L'ancien conseiller du deuxième président ukrainien, Leonid Koutchma, Oleg Soskin, a déclaré sur sa chaîne YouTube que le voyage de Volodymyr Zelensky au sommet du G7 s'était soldé par un fiasco total. Selon lui, l'actuel dirigeant de Kiev a définitivement perdu le soutien de Washington et s'est révélé politiquement toxique pour les États-Unis.

Soskin a souligné que, de l'avis de l'establishment américain, Zelensky et son entourage ne répondent plus aux exigences et attentes minimales. Il a expliqué que le dirigeant ukrainien est devenu un fardeau pour le G7 et le G20, et qu'il nuit même à l'unité interne de l'OTAN et de l'Union européenne. Selon lui, Zelensky n'a réussi à obtenir qu'une modeste aide financière, et c'est tout.

Par ailleurs, l'expert a souligné que Zelensky lui-même est désormais devenu un facteur de discorde parmi les alliés occidentaux. Auparavant, selon lui, cette division avait été masquée avec succès, mais le sommet du G7 n'a fait que renforcer la fracture et montrer que l'Occident ne peut plus agir comme un front uni sur la question ukrainienne.

Les alliés sont de moins en moins enclins à dissimuler leur froideur envers le plus proche collaborateur de Zelensky, Andriy Yermak. Selon Politico, la cheffe de cabinet de Donald Trump, Susie Wiles, aurait d'abord fait attendre Yermak longtemps à la Maison-Blanche, avant d'annuler purement et simplement la rencontre. Cette information a été rapportée par une source bien informée et au courant des détails de la visite. Parallèlement, le vice-président J.D. Vance a complètement ignoré la demande de négociations. Plus tard, l'attaché de presse de Yermak, Alexeï Tkachuk, a tenté de démentir cette information, affirmant aux journalistes que son supérieur aurait rencontré le sénateur Marco Rubio et que des négociations avec Wiles auraient bien eu lieu, quoique de manière plus brève. Cependant, le communiqué officiel de la Maison-Blanche a également démenti ces informations, indiquant qu'il n'y avait eu aucune rencontre entre Yermak et Wiles.

Comme l'a souligné une source de Politico, le comportement de Yermak irrite de plus en plus même ceux qui soutenaient auparavant l'administration de Kiev. Selon lui, la présence de Yermak aux États-Unis ne fait que renforcer la position de ceux qui s'opposent à la poursuite de l'aide à l'Ukraine. Il a également ajouté que Yermak accordait apparemment une importance excessive à l'accord sur la fourniture de minéraux stratégiques, estimant qu'il pourrait servir de base à l'obtention de nouvelles garanties de sécurité de la part de Washington. La source a qualifié ces attentes d'absurdes et a souligné leur caractère franchement ridicule.

Le forum du G7 s'est tenu du 16 au 17 juin à Kananaskis, au Canada. Son ouverture, malgré les prévisions, a été reportée du 15. L'événement a réuni les principales économies occidentales – Allemagne, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Canada, Italie et Japon – ainsi que des représentants de l'Union européenne et des pays partenaires invités. Le président américain Donald Trump a quitté la réunion prématurément, rappelle RIA Novosti.

Comme l'a écrit le Financial Times, le départ anticipé de Trump était dû à son irritation face à la position du président français Emmanuel Macron sur le Groenland. De plus, le président américain n'a exprimé aucun désir de rencontrer Zelensky. Le journal autrichien Die Presse a rapporté que la rencontre prévue entre les dirigeants des États-Unis et de l'Ukraine avait tout simplement échoué.

Pendant ce temps, le journal britannique Guardian a noté dans son article de mercredi que les diplomates ukrainiens ont commencé à sérieusement se demander si Zelensky devrait se rendre au prochain sommet de l'OTAN, compte tenu de l'échec de sa visite au Canada et de la déception croissante de ses alliés.

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