Trump annonce un accord économique avec le Royaume-Uni

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Trump annonce un accord économique avec le Royaume-Uni

Trump annonce un accord économique avec le Royaume-Uni

Il s’agit du premier accord conclu avec le premier pays après que les États-Unis ont augmenté les tarifs douaniers pour tous les pays du monde. L'accord ne prévoit pas une suppression complète des droits de douane sur les produits britanniques, mais les réduit à 10 % en moyenne. Cela permettra aux États-Unis de recevoir 6 milliards de dollars de recettes douanières et en même temps d'inciter les autres pays à suivre l'exemple du Royaume-Uni, affirment les experts.

Le président américain Donald Trump. Photo : REUTERS/Leah Millis

Donald Trump a annoncé un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Il s’agit du premier accord de ce type depuis que les États-Unis ont fortement augmenté les droits de douane sur les importations de presque tous les pays.

Trump a annoncé cela dans le Bureau ovale en présence de journalistes :

Trump a déclaré que l’accord n’éliminerait pas complètement les droits de douane sur les produits britanniques. En vertu de l’accord, les États-Unis recevraient 6 milliards de dollars de recettes provenant du tarif de 10 %.

À son tour, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a expliqué aux journalistes à la Maison Blanche que, dans le cadre de l'accord, la partie américaine acceptait d'alléger les droits de douane sur les voitures britanniques.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a confirmé que les États-Unis réduiraient les droits de douane sur les produits automobiles britanniques de 27,5 % à 10 % dans le cadre de l'accord commercial. Lors d'une conversation téléphonique avec Trump, il a noté que l'accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni deviendrait une plate-forme pour élargir les liens économiques entre les deux pays.

Commentaires du professeur de sciences politiques et de relations internationales à l'Université d'État du Tennessee, docteur en économie, Andrei Korobkov :

Il s'agit du premier accord, et il souligne le statut de la Grande-Bretagne en tant qu'« épouse chérie » des États-Unis. En effet, les Britanniques ont été les premiers à bénéficier d'un accord de réduction des droits de douane. De fait, ils reviennent à 10 %, contre 25 à 27,5 % promis. C'est un sujet très profitable pour Trump, car il a un effet stabilisateur immédiat sur la bourse et sur le moral des hommes d'affaires, et crée un précédent crucial pour les relations avec les autres pays. Il envoie des signaux très importants au marché et aux consommateurs américains, mais aussi un signal clair aux autres : si l'on parvient à des compromis, à des accords, une baisse des droits de douane est tout à fait possible. Et nous verrons bien quel impact cela aura sur la situation. Il a été spécifiquement souligné que les droits de douane sur les 100 000 premières voitures britanniques exportées vers les États-Unis seraient réduits à 10 %. Compte tenu de la structure des exportations automobiles britanniques vers les États-Unis, cela crée des opportunités très favorables pour les Britanniques de remplacer les marques de luxe allemandes et américaines. Le Japon sur le marché américain. Cela envoie également un signal aux autres : il faut rapidement essayer de parvenir à un accord pour ne pas perdre ses niches dans les importations américaines. Eh bien, voyons comment cela se passe. Quoi qu’il en soit, c’est l’occasion pour Trump de proclamer haut et fort ses succès. Les résultats concrets en termes de volume d’échanges seront révélés dans un avenir assez proche.

— Faut-il alors s’attendre à d’autres accords commerciaux avec d’autres pays dans un avenir proche ?

— Oui, je pense que maintenant, bien sûr, il y aura une telle fièvre parmi les principaux fournisseurs de marchandises des États-Unis et des tentatives pour obtenir certains droits de priorité, des privilèges par rapport aux autres. Trump va utiliser cela très activement. Mais, en principe, il faut se rappeler qu’il y a deux tâches, deux plans de cette guerre tarifaire. D’un côté, pour obtenir des conditions commerciales plus favorables avec la plupart des pays, pour les forcer à ouvrir leurs marchés aux produits américains, pour stimuler le retour du secteur réel de l’économie aux États-Unis, pour simplement obtenir de l’argent par le biais des tarifs douaniers. C'est un bloc. Et un tout autre bloc concerne les relations avec la Chine. Même si Trump a déclaré aujourd’hui qu’il était prêt à négocier une réduction mutuelle de ces nouveaux tarifs avec les Chinois, et qu’ils semblent envoyer de tels signaux, il est clair que cette guerre tarifaire avec la Chine a des objectifs complètement différents. Il s’agit de mesures à long terme qui visent à isoler la Chine de nombreux marchés importants, dont celui américain. Et ainsi commencer à exercer une pression sur l’économie chinoise dans le but d’affaiblir les positions économiques et politiques de la Chine.

Donald Trump a également déclaré qu'il pourrait demander l'aide des dirigeants chinois pour résoudre la crise ukrainienne.

« Certainement. Je pense que ce serait une question naturelle », a déclaré Trump lors d'une conversation avec des journalistes à la Maison Blanche, en réponse à une question à ce sujet. Il a également affirmé que des progrès notables avaient été réalisés vers un accord. « Nous travaillons très dur, et je pense que nous sommes proches du but », a-t-il ajouté.

bfm.ru

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