Le CMN réaffecte 1,4 milliard de réaux au crédit des collectivités locales et au nouveau PAC

À compter du lundi 25, les États, les municipalités et les entreprises participant au Nouveau Programme d'accélération de la croissance (Nouveau PAC) pourront emprunter 1,4 milliard de réaux supplémentaires auprès du système financier, avec une garantie fédérale. Lors d'une réunion extraordinaire, le Conseil monétaire national (CMN) a ajusté les sous-limites pour tenir compte des collectivités locales.
Le crédit total que les entités publiques (Union, États, municipalités et entreprises publiques) peuvent contracter en 2025 reste à 21,426 milliards de réaux, une limite établie en janvier.
Les réaffectations ont eu lieu parce que près de la moitié de l’espace destiné aux nouvelles opérations de crédit garanties par l’Union a été consommée.
Les changements ont été les suivants :
- extension de la sous-limite des opérations de crédit garanties par l'Union pour les États et les municipalités : 7,0 milliards de R$ à 7,3 milliards de R$ ;
- extension de la sous-limite pour les opérations garanties par l'Union dans le cadre du Nouveau Programme d'Expansion de la Croissance (Nouveau PAC) : 1,5 milliard de R$ à 2,5 milliards de R$ ;
- extension de la sous-limite pour les opérations sans garantie de l'Union pour les États et les municipalités : 4,0 milliards de R$ à 4,1 milliards de R$ ;
- réduction de la sous-limite pour les opérations sans garantie de l'Union dans le nouveau PAC : 2,0 milliards de R$ à 1,0 milliard de R$ ;
- réduction de la sous-limite pour les opérations avec garantie de l'Union pour les partenariats public-privé : de 500 millions R$ à 100 millions R$.
Les opérations garanties par les syndicats sont celles pour lesquelles le Trésor national couvre les défauts de paiement potentiels. Les fonds sont ensuite récupérés grâce à une réduction des transferts obligatoires du gouvernement fédéral aux États et aux municipalités.
Dans un communiqué, le ministère des Finances a expliqué que plus de 60% de la sous-limite des projets du Nouveau PAC avec une garantie de l'Union a été prêtée et que la marge de manœuvre dans l'utilisation des lignes de crédit du Nouveau PAC sans garantie a permis la réaffectation.
En janvier de chaque année, le CMN définit la limite et les sous-limites pour la souscription de crédits par les organismes publics pour les 11 mois suivants.
Fonds pour le climatLe CMN a également approuvé une résolution clarifiant la méthodologie de calcul des taux d'intérêt pour les financements financés par le Fonds national pour le changement climatique (FNMC). La nouvelle formulation aligne la méthodologie sur celle appliquée aux lignes de crédit de la Banque nationale de développement économique et social (BNDES).
Les taux d'intérêt sont calculés sur la base de la multiplication des facteurs correspondant à la rémunération des institutions financières et à la rémunération due à la FNMC elle-même.
La norme a également été améliorée afin de distinguer plus précisément les frais facturés à l’emprunteur pour rémunérer le Fonds et ceux dus aux institutions financières qui gèrent les prêts.
Plan d'urgenceLa BNDES a également octroyé 40 milliards de réaux brésiliens en lignes de crédit pour aider les secteurs économiques touchés par la hausse de 50 % des droits de douane américains sur les produits brésiliens. Comme annoncé vendredi, les entreprises brésiliennes perdant plus de 5 % de leur chiffre d'affaires brut total en raison des droits de douane bénéficieront d'un accès prioritaire aux lignes de crédit de la BNDES.
La banque a annoncé qu'elle injecterait 10 milliards de réaux dans le plan d'aide, portant ainsi le total des crédits disponibles pour les exportateurs de 30 à 40 milliards de réaux. La résolution définit également les taux d'intérêt pour chaque type de ligne, également annoncés ce vendredi par la BNDES à Rio de Janeiro.
Le CMN est un organe collégial présidé par le ministre des Finances, Fernando Haddad, et composé du président de la Banque centrale du Brésil, Gabriel Galípolo, et du ministre de la Planification et du Budget, Simone Tebet.
CartaCapital