Coopération entre le gouvernement et le président ? Les Polonais observent avec inquiétude

Les Polonais envisagent avec inquiétude, mais aussi avec espoir, les scénarios possibles de coopération entre le gouvernement et le chef de l'État. La majorité des personnes interrogées, soit 25,8 %, n'attendent rien de positif de cette coopération, selon une enquête UCE Research réalisée pour Onet.
La première question de l'enquête portait sur la stratégie que le gouvernement de Donald Tusk devrait adopter à l'égard du président Karol Nawrocki afin d'assurer la stabilité du pays et de ne pas exposer les citoyens à des turbulences politiques.
La majorité des répondants – 35 % – se sont déclarés favorables à une consultation du président sur les projets de loi les plus importants, sans pour autant renoncer à leurs propres priorités. Ils ont ensuite estimé que le gouvernement devrait mettre en œuvre son propre programme sans consulter le président, même si cela implique un risque de veto – 18,2 % des répondants.
À leur tour, 17,3 % des répondants ont indiqué que le gouvernement ne devrait proposer que des lois qui ont une chance d'être signées par le président. 6,9 % des répondants ont soutenu la stratégie consistant à proposer consciemment des lois que le président opposera son veto, et 4,7 % ont estimé que le gouvernement devrait éviter les initiatives législatives et se concentrer sur des actions qui ne nécessitent pas la signature du président.
5,4% des répondants ont déclaré que cela n'avait aucune importance pour eux, tandis que 12,5% n'avaient pas d'opinion ou n'étaient pas en mesure de répondre à cette question.
La deuxième question portait sur les attentes concernant la relation entre le Premier ministre Tusk et le président Nawrocki. Les résultats montrent que la société est divisée et pleine de craintes .
La majorité des personnes interrogées, soit 25,8 %, ont répondu qu'elles n'attendaient rien de positif de cette coopération. 20,4 % ont exprimé l'espoir d'une coopération relativement sereine et concrète.
17,1% des personnes interrogées s'attendent à un conflit aigu, sauf sur les questions de sécurité et de politique étrangère, où - selon elles - la coopération est possible à un moment où la situation internationale est de plus en plus incertaine.
13,8 % des personnes interrogées prévoient une guerre totale sur chaque question, ce qui reflète les craintes d’une paralysie des prises de décision et d’une escalade des tensions.
Une coexistence étonnamment pacifique est attendue par 8,6 % des répondants, tandis que 2,4 % ont indiqué d’autres attentes non spécifiées. 12,1 % n’ont pas d’opinion.
L'enquête a été menée les 13 et 14 juin à l'aide de la méthode CAWI (Computer-Assisted Web Interview) par UCE Research sur un échantillon de 1 017 Polonais adultes âgés de 18 à 80 ans. (PAP)
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