Les funérailles coûtent désormais en moyenne plus de 10 000 euros : beaucoup de gens manquent d'argent
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Le coût des obsèques a augmenté de plus de 40 % en huit ans. Alors qu'une inhumation ou une crémation coûtait en moyenne environ 7 500 € en 2017, ce montant dépasse aujourd'hui les 10 000 €. Pourtant, de nombreuses personnes sont encore assurées pour des montants compris entre 3 000 € et 4 000 €.
« L'écart entre ce que les gens pensent du coût des funérailles et la réalité ne fait que s'élargir », a déclaré Nick Brendel du site de comparaison Overstappen.nl à l'ANP .
Plus des deux tiers des Néerlandais ont une assurance obsèques, mais dans bien des cas, le montant s'avère tout simplement insuffisant. Brendel : « Les gens souscrivent une assurance dès leur plus jeune âge et n'y pensent plus pendant des décennies. Parallèlement, les prix ont continué d'augmenter en raison de l'inflation, de la hausse des matériaux et des prix du gaz et du bois. »
Il en résulte que les proches survivants se retrouvent avec des dépenses imprévues. Selon Brendel, en pratique, cela représente souvent des milliers d'euros qu'ils doivent assumer eux-mêmes. « À un moment aussi vulnérable de la vie, il est préférable d'éviter de devoir gérer un stress financier supplémentaire. »
Outre les services de base, comme le cercueil, le transport et le crématorium ou la tombe, beaucoup sous-estiment les coûts supplémentaires. Pensez aux fleurs, à la musique, à la publicité et au traiteur. « Et cette fameuse part de gâteau avec café ? On la trouve généralement au supermarché », remarque Brendel. « Pourtant, on la paie cher. »
Si l'assurance est insuffisante, les familles doivent faire des choix. Fera-t-on des adieux modestes ? Ou s'endettera-t-on ? Selon Brendel, cela a un impact sur le processus de deuil. « Un adieu digne est important pour la guérison. Mais sans argent, il n'y a guère d'autre choix. »
Selon Brendel, le problème principal réside dans le fait que les polices d'assurance obsèques ne s'adaptent pas automatiquement à l'évolution des prix. Cela crée un écart croissant entre le montant assuré et les coûts réels. « On paie des primes pendant des années, mais au final, on n'en reçoit pas assez », explique Brendel. « La déception est alors immense. »
La solution commence par la sensibilisation. Brendel conseille aux consommateurs de vérifier leur police d'assurance chaque année et de l'ajuster si nécessaire. « Soyez réaliste : 4 000 € ne suffisent plus aujourd'hui. Visez au moins 10 000 €. »
Les assureurs et les intermédiaires devraient également être plus proactifs dans l'information des clients sur l'évolution des prix. Selon Brendel, les pompes funèbres pourraient également être plus transparentes sur les coûts réels et les alternatives possibles. « Il existe des moyens de dire adieu dignement sans frais exorbitants, mais il faut être honnête à ce sujet. »
Enfin, les experts estiment que le gouvernement a également un rôle à jouer. Brendel : « On manque actuellement d’informations sur le coût réel des obsèques. Les gens pensent être bien assurés, alors que souvent, ce n’est pas le cas. C’est déchirant, car cela arrive toujours de manière inattendue. »
Si rien ne change, le problème ne fera que s'aggraver. De plus en plus de familles se retrouveront en difficulté financière après un décès, ce qui se traduira par des funérailles minimales et des dettes à long terme. « Ce n'est pas l'héritage que l'on souhaite laisser. »
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