L'Inde et le Pakistan se lancent des frappes aériennes

Selon un porte-parole de l'armée pakistanaise, les bases de Nur Khan, Murid et Shorkot ont été ciblées par les attaques venues d'Inde. La base aérienne de Nur Khan à Rawalpindi, où l'armée a son quartier général, se trouve à une dizaine de kilomètres de la capitale Islamabad.

L'armée rapporte que la plupart des missiles ont été interceptés, tandis que les autres ont raté leurs cibles.

Un porte-parole de l'armée pakistanaise a déclaré après les attaques que l'Inde pouvait « désormais attendre une réponse » : quelques heures plus tard, elle l'a fait.

Dans des rapports non vérifiés, l'armée pakistanaise a déclaré avoir frappé un aéroport militaire à Pathankot, une base aérienne à Udhampur et un dépôt militaire à Beas. Le ministère indien de la Défense n’a pas encore répondu à ces allégations. Les médias locaux indiens ont rapporté que les missiles avaient été interceptés.

L'autorité aéroportuaire indienne a déclaré que plus de 30 aéroports du nord et de l'ouest seront fermés aux vols civils jusqu'au jeudi 15 mai.

Après l'attaque pakistanaise, l'armée indienne a déclaré qu'elle menait de nouvelles frappes aériennes sur le Pakistan.

Des témoins ont rapporté à l'agence de presse Reuters avoir entendu plusieurs explosions dans les villes indiennes d'Amritsar et de Jammu, mais il n'est pas clair si elles sont liées à l'attaque.

Plus tôt dans la nuit, l'armée pakistanaise a affirmé que l'Inde avait tiré six missiles balistiques depuis Adampur, qui ont tous atterri sur le territoire indien.

L'espace aérien pakistanais sera fermé pendant les prochaines heures.

Le G7 a appelé les puissances nucléaires indienne et pakistanaise à faire preuve de retenue et à désamorcer immédiatement leur conflit. L’appel du groupe consultatif des puissances économiques intervient dans un contexte d’attaques.

Dans une déclaration publiée par le Canada, les ministres des Affaires étrangères du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne ont condamné une attaque terroriste au Cachemire , la région frontalière entre les deux pays qui est contestée depuis 1947.

L'attaque, qui a fait plus de trente morts, a tendu les relations entre les deux pays. L’Inde accuse le Pakistan d’être impliqué, mais Islamabad nie.

Dans la déclaration, le G7 a exhorté l'Inde et le Pakistan à « s'engager dans un dialogue direct pour parvenir à une solution pacifique ».