« Allumez le rêve, choisissez la passion ». Le message de Tonia Cartolano et Michele Albanese aux jeunes.

Il y a des rencontres qu'on n'oublie jamais. Pas pour le décor, pas pour les lumières ou les mots ronflants, mais pour ce qu'ils parviennent à susciter à l'intérieur.
L’expérience que j’ai vécue au Lycée Artistique « Pomponio Leto » de Teggiano, avec l’extraordinaire journaliste Tonia Cartolano, a été l’un de ces moments capables de laisser une trace : un mélange de pensées, d’émotions et de vérités partagées avec sincérité et passion.
Nous avons choisi de ne pas « enseigner », mais de raconter.
Non pas pour parler aux enfants, mais avec les enfants, construire un espace authentique où il était permis de rêver, mais aussi de questionner, de douter, d'écouter.
Parce qu’aujourd’hui plus que jamais, les jeunes ont besoin non seulement de modèles à imiter, mais de témoignages réels et vécus qui les aident à croire en eux-mêmes et à reconnaître la valeur profonde de leurs propres choix.
Nous avons parlé de rêves, mais avec les pieds fermement ancrés dans la réalité.
Nous avons parlé de passion, mais comme d’un engagement quotidien.
Et nous l’avons fait parce que nous croyons fermement que chaque garçon et chaque fille a en lui une étincelle prête à devenir un feu, si elle est alimentée de la bonne manière.
C'était une rencontre sur l'avenir, mais surtout sur le présent.
Du courage de commencer aujourd'hui à construire ce que vous voulez être demain. Et sur le devoir – oui, le devoir – de le faire avec honnêteté, avec responsabilité, avec cœur.
Parce que rien n’est plus révolutionnaire qu’un jeune qui croit en ses rêves et se lève chaque matin avec l’envie de les réaliser.
Il existe une phrase qui sonne comme un paradoxe mais qui a le poids d’une vérité profonde : « Si vous voulez commencer à rêver, réveillez-vous et suivez votre passion. »
Elle a résonné entre les pupitres du lycée d’art « Pomponio Leto » de Teggiano, partagée et cultivée avec la journaliste Tonia Cartolano, dans une rencontre qui a su enflammer les pensées et les consciences.
Ce n’est pas une leçon, mais un acte de foi dans la vie des jeunes. Un appel doux mais ferme à la responsabilité de choisir, de construire, de ressentir.
À une époque où l’on recherche souvent le succès facile, nous avons tenté de redonner de la dignité à deux mots trop souvent oubliés : le rêve et la passion.
Parce que rêver ne suffit pas.
Le rêve, en lui-même, est une photographie floue.
Il faut de la passion pour lui donner lumière et profondeur.
C'est la passion qui transforme une idée en action, un désir en projet.
C'est cette force qui vous pousse à réessayer, à tomber et à vous relever, à dire « je peux le faire » même lorsque cela semble impossible.
Nous avons rappelé aux étudiants que l’avenir n’arrive pas par hasard. « Ce que tu veux demain, tu dois le commencer aujourd’hui. »
Pas demain, pas dans un an, mais maintenant. Avec chaque geste, chaque choix, chaque mot qui contribue à construire la manière dont nous nous racontons et nous réalisons.
Nous les avons exhortés à ne pas se préoccuper uniquement de ce qu’ils veulent devenir, mais aussi de la manière dont ils comptent y parvenir.
Parce que le talent ne suffit pas s’il n’est pas accompagné de discipline, de curiosité et surtout de la conscience que chaque action a une conséquence.
La vie n’est pas un épisode isolé, mais une chaîne de causes et d’effets, de choix qui conduisent à d’autres choix.
Rien n’est neutre. Rien n’est vraiment « petit » quand il s’agit de vous-même.
Tomber amoureux de son travail, s’enthousiasmer chaque jour pour ce que l’on fait : c’est peut-être la véritable forme de réussite.
Une réussite intime, qui ne recherche pas les applaudissements mais la cohérence avec ce que l'on est. Un succès qui ne se mesure pas en chiffres, mais en sens
Nous avons également dit ceci aux enfants : c’est vous qui décidez ce que vous voulez devenir quand vous serez grand.
Ni les votes, ni les opinions des autres, ni les tendances du moment.
Eux seuls, avec leur singularité, avec le courage d'oser, avec la responsabilité de choisir qui ils veulent vraiment être.
Alors oui, rêve. Mais faites-le les yeux ouverts, la tête haute et les mains sales à force d’efforts. Parce qu'il n'y a pas de plus grand rêve que celui que l'on construit éveillé, chaque jour, pas à pas.
Et surtout : ayez le courage de rester humain, de vous enthousiasmer et de faire de la passion votre signature dans le monde.
Si tout ce que nous avons partagé – la valeur des rêves, la force de la passion, la responsabilité des choix – pouvait avoir un visage, ce serait celui de Tonia Cartolano.
Avec sa voix claire, sa rigueur professionnelle et sa profonde humanité, Tonia incarnait parfaitement les valeurs que nous cherchions à transmettre.
Pas seulement un journaliste confirmé, mais un véritable exemple de cohérence, d'authenticité et d'amour pour son travail.
Dans cette salle d’audience, son témoignage n’a pas seulement été entendu : il a été ressenti.
Il a laissé sa marque.
Parce que lorsque ceux qui ont courageusement vécu leurs choix parlent, chaque mot devient une graine.
Et nous sommes certains qu’après l’avoir rencontrée, de nombreux cœurs ont véritablement commencé à se réveiller… à commencer à rêver avec passion.
lacittadisalerno