Du Père Antonio Spadaro à Corrado Augias, nouveautés en librairie

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Du Père Antonio Spadaro à Corrado Augias, nouveautés en librairie

Du Père Antonio Spadaro à Corrado Augias, nouveautés en librairie

Voici une sélection de nouveautés en librairie, comprenant des romans, des essais, des livres d'enquête et des reportages, présentés cette semaine par AdnKronos.

Autour d'une affaire non résolue depuis plus de 30 ans et du corps d'une jeune fille jamais retrouvé, « The Missing Victim » (Newton Compton), la nouvelle enquête de la détective Kate Marshall, née de la plume de l'écrivain anglais Robert Bryndza.

En 1988, l'étudiante Janey Macklin a disparu dans un quartier mal famé de Londres. Sans preuves, la police n'a jamais retrouvé son corps et l'affaire a été classée. Plus de trente ans plus tard, la détective privée Kate Marshall est contactée par une agence de création avec une question captivante : et si Janey avait été tuée par Peter Conway, le tristement célèbre cannibale de Nine Elms ? Ce contrat est le plus lucratif de la carrière de Kate, mais il a un prix : l'enquête révèle un passé complexe que Kate préférerait oublier. Alors que Kate et son partenaire, Tristan, sillonnent King's Cross à la recherche d'indices, deux pistes semblent converger, et la frontière entre clients et suspects devient de plus en plus floue. La dernière personne à avoir vu Janey vivante a déjà été interrogée, jugée et acquittée ; Peter Conway est en mauvaise santé et se meurt rapidement. Avec peu de données, Tristan et Kate pourront-ils trier les appels téléphoniques clandestins, les secrets vieux de plusieurs décennies et les preuves ADN qui se détériorent pour résoudre le meurtre de Janey, ou restera-t-elle l'une des innombrables personnes disparues de Londres, perdue à jamais dans le temps ?

Patrimoine breton

Comme le sous-titre l'indique, « Héritage Breton » de Jean-Luc Bannalec, publié aux éditions Neri Pozza, raconte une série de crimes survenus à Concarneau, en Bretagne, et qui constituent la dernière affaire en date pour l'inspecteur Dupin. Concarneau, à la veille de la Pentecôte.

L'été breton – voiles colorées flottant paresseusement sur la mer, ciel bleu éclatant, douce brise aux senteurs salées – est sur le point de commencer. La célèbre « ville bleue » de Bretagne s'apprête à plonger dans les longues journées ensoleillées. L'inspecteur Georges Dupin aimerait faire de même, et surtout dîner enfin seul avec sa compagne Claire, mais un appel téléphonique inattendu vient briser leur idylle. Ce n'est ni le commissariat, ni un de ses employés, mais Madame Chaboseau, l'épouse du réputé cardiologue local. Le Dr Chaboseau est mort, tombé de la grande fenêtre panoramique de son grenier, et repose maintenant dans la cour, entouré d'éclats de verre scintillant comme des joyaux. Cette fois, cependant, la vieille Citroën XM de Dupin est au moins épargnée des kilomètres habituels, car les Chaboseau habitent le même immeuble que L'Amiral, le restaurant où le commissaire aime déguster son plat préféré : l'entrecôte. La fin violente du docteur ébranle la haute société de la ville : Chabouseau appartenait à l'une des familles les plus influentes de la région, et ni sa femme ni ses amis les plus proches ne parviennent à comprendre ce crime. Parce que c'est un crime, Dupin en est certain.

Le mouchoir bleu

« Il fazzoletto azzurro » de Rusconi, un thriller écrit par Corrado Augias dans les années 1980, revient en librairie, offrant une reconstruction détaillée et évocatrice de la classe bourgeoise du début du XXe siècle.

Rome, avril 1915. L'Italie est sous tension : l'entrée en Première Guerre mondiale est imminente. Le jeune Giovanni Sperelli, ancien commissaire de police, se retrouve mêlé à une enquête pleine de mystère et de suspicion qui, à un autre moment historique, aurait pu passer inaperçue : la disparition d'un étudiant russe vivant dans une petite pension sordide de la capitale. Sperelli, déjà protagoniste du « Train de Vienne », se retrouve confronté à une affaire complexe d'espionnage international liée au conflit mondial qui va bientôt dévaster le pays.

La Tour Secrète des Aigles

Intrigues, jeux de pouvoir, complots dynastiques et deux familles unies par un secret sont au cœur du nouveau thriller historique de Marcello Simoni, « La Tour secrète des aigles », publié par Newton Compton.

Le roman se déroule en 1127, sur la côte nord-ouest de la Sicile, où deux familles d'origine normande, l'une chrétienne, l'autre païenne, liées l'une à la Sicile et l'autre au comté français d'Évreux, sont sur le point de lier leurs destins. Leur rencontre a lieu sous le soleil brûlant de la Méditerranée, sur la plage du château de Sagitta. D'un côté, le baron Galgano et sa fille Altruda, seigneurs de ces terres. De l'autre, trois frères récemment débarqués d'un navire à tête de dragon : le jeune Folco, l'entremetteuse Fresenda et un bébé prénommé Abelardo. Sur fond de guerre, de trahisons et de tensions dynastiques, les nouveaux venus doivent rapidement s'adapter aux jeux de pouvoir des Normands de Sicile pour trouver leur place dans ce royaume à la beauté perfide. Mais pour le courageux Folco d'Évreux, épouser Altruda ne suffira pas à garantir un avenir à sa famille. Le baron Galgano est, en réalité, un homme aux nombreux secrets. Le plus effrayant d'entre eux se cache dans la plus vieille tour de son château.

Les meurtres du Tarot

Le nouveau roman de Barbara Baraldi, « Gliomicidio dei tarocchi » (Les Meurtres du Tarot), est un thriller magnétique et visionnaire qui mélange logique et mystère, qui vient d'être publié par Giunti.

Trieste est une ville habituée au silence, mais cette fois, c'est la peur qui l'emporte. Un tueur anonyme a commis deux crimes : les victimes semblent n'avoir rien en commun, si ce n'est que deux cartes de tarot, la Tempérance et la Roue de la Fortune, ont été retrouvées sur les lieux du crime. Dès que la commissaire Emma Bellini les aperçoit, un frisson la parcourt. Ces cartes font partie d'un jeu fabriqué à la main par sa sœur Maia, artiste et adepte de l'ésotérisme, avec qui elle n'a pas parlé depuis des années. Emma ne peut plus éviter la confrontation. Elle doit retrouver Maia, l'interroger, comprendre le lien entre le jeu et les meurtres. Maia, cependant, est terrifiée : elle révèle qu'elle a détruit toutes les cartes il y a longtemps, après un événement dramatique qui a bouleversé sa vie et l'a conduite à renoncer à jamais à la divination. Un traumatisme qui a laissé un mot gravé dans sa mémoire, comme un écho lointain ou une marque : Safir. Lorsqu'un troisième corps est retrouvé, avec une autre carte à côté, l'enquête devient une course contre la montre. Tandis qu'Emma suit les fils logiques d'une énigme qui semble défier la rationalité, Maia se tourne vers ses cartes de tarot pour tenter de faire la paix avec le passé. Et, peut-être, de retrouver sa sœur.

L'été des espions

L'écrivaine californienne Tess Gerritsen revient en librairie avec le thriller « Summer of Spies », publié par Longanesi.

Maggie Bird pensait que Purity était un paradis. Un village tranquille sur la côte du Maine où elle pourrait profiter de sa retraite, contempler l'océan et discuter livres avec ses amis, tout en sirotant un bon martini. Qu'est-ce qui pourrait bien gâcher cette idylle ? Facile : d'abord la disparition de la fille adolescente d'une famille aisée, puis celle d'un ami et voisin accusé à tort, tandis que la police tâtonne dans l'obscurité. Cerise sur le gâteau : un cadavre décomposé émergeant des eaux d'un étang. Maggie et le reste du Martini Club, rejoints par leurs collègues retraités de la CIA, n'ont d'autre choix que de laisser de côté livres et cocktails et de reprendre l'enquête. Mais la situation est encore plus complexe et dangereuse qu'il n'y paraît à première vue, car tous les événements qui ont plongé la ville de Purity dans le chaos sont liés. Des secrets enfouis depuis longtemps sont prêts à refaire surface, et la Dame des Espions doit découvrir la vérité avant qu'il ne soit trop tard.

Avec la plus grande discrétion

Le romancier policier islandais Arnaldur Indriðason revient dans les librairies italiennes avec son nouveau roman « With Maximum Discretion », publié par Guanda.

Une forte chute de neige s'abat sur Reykjavik depuis plusieurs jours, recouvrant tout de blanc et ne montrant aucun signe d'apaisement. Sortir dans de telles conditions est déconseillé, mais la femme âgée qui se présente au commissariat ce matin-là est persuadée d'avoir affaire à un fait important. Parmi les affaires de son mari récemment décédé, elle vient de trouver un Luger des années 1940, caché derrière une boîte à outils dans le garage. Elle ne l'avait jamais vu auparavant ; son mari ne chassait pas et n'avait aucune raison de posséder une arme. Les experts médico-légaux déterminent rapidement qu'il s'agit de l'arme d'un meurtre commis en 1955 dans le quartier populaire de Múlar, dont la victime était un jeune homme de vingt ans nommé Garðar. Cependant, rien ne permet de relier le défunt à ce meurtre. Alors, à qui appartenait le Luger ? Konráð se souvient parfaitement d'avoir vu une arme identique dans les mains de son père… Tous les indices pointent vers de vieilles connaissances du détective, des criminels qui ont dirigé et dissimulé des réseaux pédophiles sordides pendant des années. L'étau se resserre autour du coupable, et Konráð sent qu'il se rapproche de la vérité. Mais une vérité difficile à accepter.

Le chat y est pour quelque chose

Sellerio ramène en librairie « The Cat Got Its Hand », l'un des romans policiers que l'écrivaine américaine Dolores Hitchens a consacré aux « mystères du chat » entre 1939 et 1956.

L'arrivée d'une lettre inattendue bouleverse la vie bien rangée des sœurs Murdock et de leur chatte Samantha à Los Angeles. La lettre provient de Prudence Mills, la nièce d'une vieille amie, qui espère pouvoir compter sur les talents d'enquêtrice de Mlle Rachel. Prudence est terrifiée : quelques jours plus tôt, un dessin inquiétant d'une main mutilée, accompagné d'une écriture cryptique, a été déposé sous la porte des Mills. La curiosité de Rachel est immédiatement piquée, tout comme l'anxiété de Jennifer, qui craint que sa sœur ne soit impliquée dans une nouvelle enquête périlleuse. Ses protestations, cependant, sont vaines : la septuagénaire pleine d'entrain, vêtue de son taffetas fétiche, a déjà fait ses valises et un panier de pique-nique pour Samantha et est prête à rejoindre Prudence Mills à Crestline, où elle vit avec ses sœurs. Entourée de neige et de silence, Crestline semble l'endroit idéal pour des vacances réparatrices, mais l'atmosphère se charge rapidement de tension et de mystère. Au milieu des sommets enneigés, un sentiment oppressant de menace plane, renforcé par des découvertes inattendues : le visage balafré de Prudence, l’arrivée de nouvelles notes indéchiffrables, des visites d’inconnus dans la nuit. Et une maison, celle des Schuyler, peut-être trop proche du cottage des sœurs Mills. Entre affaires louches, mensonges, ressentiments et secrets de famille, Miss Rachel doit faire face à deux meurtres inexplicables et lancer une enquête. Sa seule arme, comme toujours : sa capacité aiguë à lire dans l’âme humaine. Une alliée constante, plus ou moins consciente, est sa chatte Samantha, avec sa fourrure noire et soyeuse et ses yeux verts emplis de complicité. Alors que l’affaire semble prendre une tournure inexplicable, la vie de Miss Rachel sera gravement menacée par un ennemi lointain, capable cependant de l’observer à travers « les barrières du temps et de la mort ». Un ennemi contre lequel la protection désespérée du bourru lieutenant Mayhew aura peu de pouvoir. « Le Chat a joué un rôle » est un roman de mystère et de suspense, écrit avec l'élégance enjouée qui caractérise les affaires de la détective âgée et de son inséparable chat. S'il est vrai que tous les félins, indifférents à plaire aux autres, ont tendance à s'introvertir, Samantha la chatte – comme l'a écrit Joyce Carol Oates – possède « le genre de personnalité idéale pour une enquête objective et pour démasquer les tromperies ». Autrement dit : elle y est pour quelque chose. Difficile de résister.

De François à Léon

L'essai « De François à Léon » (EDB - Edizioni Dehoniane Bologna) du théologien jésuite Père Antonio Spadaro, sous-secrétaire du Dicastère du Vatican pour la Culture et l'Éducation, présente le pontificat du pape Léon en relation avec celui de son prédécesseur François.

Lorsque le nouveau pape apparut au balcon de la bénédiction, il suscita émotion et impatience. Depuis, beaucoup de choses ont été dites et commentées, comparant les styles de François et de Léon. Au-delà du constat évident qu'un pape succède toujours à un autre et perpétue son héritage, rares sont ceux qui ont tenté d'approfondir le lien entre les deux pontifes. Spadaro le retrouve dans le thème de l'inquiétude, caractéristique de l'humanité contemporaine. Problématique augustinienne et profondément ignatienne, l'inquiétude offre un cadre pour l'annonce de l'Évangile aujourd'hui. La réflexion est enrichie de trois textes : une introduction de Bergoglio à un texte sur Augustin, son homélie au chapitre général de l'ordre augustinien, et un entretien approfondi dans lequel Prevost discute de sa vision de l'Église et de sa relation avec François.

Adnkronos International (AKI)

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