Un haut responsable politique iranien soutient l'adhésion à la CFT, mais rejette les arguments de ses opposants, les qualifiant de « faibles ».

Dans un article paru dans le quotidien Iran Daily, Mohammad-Reza Bahonar a affirmé que des années de débats sur les projets de loi de Palerme et de CFT ont révélé que le raisonnement utilisé par les opposants manquait de force, tandis que les conséquences de leur rejet avaient été coûteuses.
Il a souligné le transfert de l'Iran de la « liste grise » du Groupe d'action financière (GAFI) à la « liste noire », ce qui, selon lui, a eu de graves conséquences négatives sur les secteurs public et privé de l'économie.
Selon Bahonar, le Conseil de discernement a soigneusement examiné les avis d'experts des ministres du gouvernement, notamment ceux des portefeuilles de l'économie et des affaires étrangères, avant de se ranger du côté des arguments en faveur de l'adhésion.
Il a déclaré que les partisans de l'UE n'avaient jamais prétendu que l'adoption de ces projets de loi lèverait directement les sanctions, mais ont fait valoir que la non-adhésion entravait la coopération financière, même avec des États amis.
Il a rejeté les affirmations selon lesquelles l'approbation du CFT n'était pas pertinente dans le cadre du « retour en arrière » des sanctions de l'ONU, soulignant que les sanctions sont politiques tandis que le CFT est un cadre juridique distinct. Bahonar a conclu que toute mesure visant à atténuer les difficultés économiques de l'Iran devrait être poursuivie.
ifpnews