Rachel Reeves panique alors qu'une décision de justice de 44 milliards de livres sterling menace l'ensemble du système financier britannique AUJOURD'HUI

Cet après-midi, la plus haute juridiction britannique rendra un arrêt choc qui pourrait bouleverser le système financier et creuser un trou de 44 milliards de livres sterling dans le secteur bancaire. La Cour suprême doit décider si des millions de contrats de financement automobile auraient été mal vendus grâce à des « commissions secrètes » douteuses entre prêteurs et concessionnaires.
Ces pots-de-vin, souvent dissimulés aux acheteurs, ont incité les concessionnaires à augmenter les taux d'intérêt pour se remplir les poches. L'affaire porte sur la question de savoir si ces transactions ont enfreint les lois sur la protection des consommateurs. La Cour d'appel a statué que oui. C'est maintenant à la Cour suprême de se prononcer. Si elle entérine cette décision, une vague d'indemnisations pourrait s'ensuivre.
Les estimations pour l'ensemble du secteur varient entre 30 et 44 milliards de livres sterling, rivalisant potentiellement avec le tristement célèbre scandale PPI de 50 milliards de livres sterling.
Il ne s'agit pas seulement de moteurs. Le jugement pourrait concerner tout contrat de location-vente impliquant des commissions non divulguées, des canapés et ordinateurs portables aux réfrigérateurs et lits.
Les banques se préparent à l'impact. Lloyds a déjà mis de côté 1,2 milliard de livres sterling, Close Brothers 165 millions de livres sterling et Santander 295 millions de livres sterling. Mais cela pourrait être loin d'être suffisant.
Les défenseurs des consommateurs, dont Martin Lewis, mettent en garde contre un véritable jugement pour le secteur du crédit. Une enquête distincte de la Financial Conduct Authority (FCA) sur les « accords de commission discrétionnaire », interdits en 2021, est encore en cours.
Alors, où est Rachel Reeves dans tout ça ?
La chancelière se démènerait en coulisses pour empêcher un deuxième scandale de type PPI sous sa direction.
Elle a averti que les retombées pourraient torpiller la réputation des services financiers britanniques et rendre le financement automobile plus difficile et plus coûteux pour les familles qui travaillent.
À Davos en janvier, elle a exprimé ses craintes que la décision ne vienne entraver l'accès au crédit. Dans un geste exceptionnel, elle a même tenté d'intervenir dans le procès lui-même, mais les juges ont refusé d'entendre son argument.
C'est rare et cela soulève de sérieuses questions. Un chancelier devrait-il faire pression sur les juges pour empêcher un plan de réparation ?
Les critiques estiment que cette mesure relève d'une surenchère, voire d'un coup monté pour protéger les banques.
Si elle bloque les versements, elle sera accusée de soutenir la grande finance et de s'en prendre aux consommateurs. Avec jusqu'à 23 millions de personnes potentiellement concernées, c'est un véritable cauchemar politique.
Les Lords Reed, Hodge, Lloyd-Jones, Briggs et Hamblen publieront leur verdict à 16h35, soit cinq minutes après la clôture de la bourse.
C'est très inhabituel et suggère que les juges savent que cela pourrait déstabiliser les investisseurs. Lloyds Banking Group, fortement exposé via sa branche automobile Black Horse, est clairement dans la ligne de mire.
Reeves est désormais prise au piège. Elle a promis de restaurer la confiance dans les institutions britanniques, mais toute tentative de contourner les tribunaux risque de saper la confiance dans son gouvernement.
Une décision condamnant les commissions secrètes pourrait bouleverser une grande partie des pratiques de crédit à la consommation au Royaume-Uni. Les banques pourraient durcir le crédit. Les emprunteurs pourraient être confrontés à des coûts plus élevés.
Les versements de l'IPP ont porté préjudice aux banques, mais ils ont également apporté un soutien financier aux ménages et à l'économie. Cette fois, les dommages pourraient dépasser les bénéfices économiques.
Certains préviennent que le chancelier pourrait même essayer de modifier la loi pour éviter les retombées, une option nucléaire qui susciterait un tollé.
Mais les défenseurs des consommateurs affirment que des millions de personnes ont été trompées et méritent justice. L'enjeu est crucial. Le verdict tombe aujourd'hui. Suivez-nous.
express.co.uk