Jeff Koons : «J’aime l’optimisme des avant-gardes et de Dali surréaliste»

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ENTRETIEN - La maison Bernardaud dévoile sa nouvelle collaboration avec l’artiste américain : Lobster, une œuvre en porcelaine en édition limitée à 99 exemplaires, inspirée de son homard gonflable qui a eu les honneurs de Versailles en 2008.
Assis dans le bureau clair de Michel Bernardaud, PDG de l’entreprise Bernardaud, Jeff Koons, 70 ans et une silhouette ascétique, a la curiosité d’un enfant qui découvre tout. La photo vue du ciel du petit château familial du XIXe destiné à devenir un Institut des arts de la table. Le gothique rayonnant et flamboyant de la cathédrale Saint-Étienne de Limoges. Les émaux cloisonnés de Limoges, dont ce collectionneur de Fragonard et de Courbet connaît le nom, qu’il prononce à l’américaine, et dont il aimerait voir la collection du Musée des beaux-arts de Limoges et celle du Louvre.
Ce fils de Pennsylvanie vient de visiter les ateliers Bernardaud et de découvrir les artisans qui ont œuvré sur son Lobster en porcelaine, sorte de folie contemporaine qui a mis au défi les techniques si pointues de cette manufacture et demandé des années d’ajustements. Ce perfectionniste notoire en a gardé un état de béatitude qui rappelle les matins de Noël. À la fois posé et souriant comme un pro de Hollywood…
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