Sexologie. Summer Shading : quand l'été redéfinit nos relations amoureuses

L’expression summer shading aurait été inventée par les promoteurs d’une application de rencontres. Ils auraient en effet repéré cette pratique parmi leurs utilisateurs. Elle se traduit littéralement par un « ombrage d’été », avec l’idée de mettre quelqu’un à… l’ombre ? En l’occurrence son ou sa partenaire.

Pour un été de libertés…

L’objectif de ce qui ressemblerait à une pause dans la relation, serait ainsi de profiter au maximum des opportunités de rencontres de l’été. Avant, pourquoi pas, de renouer à l’automne. Avec d’un côté, les personnes déjà en couple – qui veulent tout bonnement profiter : vivre intensément le moment présent, sans trop se poser de questions. Et de l’autre, les célibataires persuadés qu’ils ne trouveront pas de partenaires sérieux en période estivale et qui souhaitent aussi en profiter.

Un aspect brutal ?

Avec en fond, une sorte de saisonnalité des amours entre l’été, affublée de légèreté et synonyme de relations sans lendemain qui ne survivent pas à la rentrée Par opposition aux autres saisons, plus propices semble-t-il, aux rencontres sérieuses.

« Nous savons déjà que pendant les mois froids de l’hiver, les célibataires ont tendance à se mettre en couple et à rechercher quelque chose de plus engagé », explique dans un article du HuffPost Tina Wilson, fondatrice de l’application de rencontre Wingman,

« Ce dont les gens parlent moins, c’est du phénomène inverse. Pendant l’été, quand l’accent est davantage mis sur les amis, les voyages et le beau temps, les gens sont souvent moins enclins à s’engager sérieusement, rendant la teneur d’une rencontre plus difficile à cerner ».

Le summer shading peut en effet être violent sur le plan psychologique si les règles ne sont pas clairement énoncées dès le début.

Certains peuvent s’investir dans une relation alors que celle-ci est vouée à rester éphémère. Une discussion sur les attentes de chacun peut permettre d’éviter la déception amoureuse.