La villa au cœur de l’affaire Kiabi vendue, un déjeuner Pécresse-Retailleau annulé… Nos indiscrétions de la semaine

La villa de luxe à Miami achetée par l’ex-trésorière de Kiabi, Aurélie B., vendue 18,5 millions de dollars, un « problème d’agenda » entre Valérie Pécresse et Bruno Retailleau… Chaque dimanche, retrouvez les coulisses de l’actualité.
Par Le ParisienKiabi commence à revoir la couleur de l’argent que son ex-trésorière aurait dérobé. Le tribunal de Floride a accepté début juillet la vente pour 18,5 millions de dollars du « Château Allison ». Cette somptueuse villa de 650 m2 à Miami avait été achetée par Aurélie B. avec les 100 millions d’euros qu’elle aurait détournés dans les comptes du spécialiste de « La mode à petit prix » à l’été 2023.
Le produit de la vente de la propriété va être placé sous séquestre, en attendant que l’affaire au civil soit réglée aux États-Unis. L’audience est prévue pour juin 2026. Deux appartements luxueux, toujours à Miami, doivent d’ici là être également vendus. Mise en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée, Aurélie B. est en détention provisoire depuis près d’un an en France.
C’était l’une des stars du plan de réindustrialisation en 2023. Ce grand patron se réjouissait alors d’injecter plusieurs centaines de millions d’euros dans ses usines en France. Las, deux ans plus tard, l’enthousiasme a cédé la place à l’amertume. « Le contexte a complètement changé depuis, confie-t-il. On a subi un gros choc fiscal auquel on ne s’attendait pas à l’époque. » Au point de regretter son investissement aujourd’hui ? « Si on me demandait de le faire aujourd’hui, je ne sais pas ce que je répondrais… »
Depuis l’élection du nouveau président des Républicains, Bruno Retailleau et Valérie Pécresse ne sont pas sur la même longueur d’onde. Alors que la présidente de région aurait aimé la présidence de la Commission nationale d’investiture du parti, Bruno Retailleau lui a préféré Annie Genevard. Mercredi, les deux élus devaient déjeuner ensemble. Mais le rendez-vous a été annulé. « Problème d’agenda », assure-t-on au ministère de l’Intérieur.
Certains jugent que l’annulation du déjeuner serait surtout liée aux critiques formulées par la patronne de l’Ile-de-France après la tribune de Bruno Retailleau dans Le Figaro sur l’environnement. « Nous refusons la guerre stérile entre nucléaire et énergies renouvelables. Nous parions sur les deux », avait jugé Valérie Pécresse… en prenant soin de ne pas citer le patron des LR.
Une dizaine de jours après avoir annoncé la création d’une « plate-forme progressiste », Pascal Canfin, l’eurodéputé (Renew), se réjouit des près de 2000 inscriptions sur le site. Ces citoyens 2.0 sont actuellement consultés pour dégager les dix thèmes prioritaires qui seront dévoilés la semaine prochaine. Celui qui a pris ses distances avec Emmanuel Macron souhaite « recréer une culture commune » entre le bloc central et la gauche.
Les socialistes Carole Delga et Nicolas Mayer-Rossignol soutiennent l’initiative, tout comme la ministre Agnès Pannier-Runacher et le vice-président Renaissance de l’Assemblée, Roland Lescure. En revanche, l’élu européen n’a pas « eu de retour » du patron du PS, Olivier Faure, et de ceux des écologistes, Marine Tondelier. Pascal Canfin alerte sur des divisions mortifères : « L’arc progressiste devra faire 20 à 25 % au premier tour de la présidentielle, sinon il sera effacé. »
La nouvelle présidente du CIO, Kirsty Coventry, sera à Paris le samedi 26 juillet dans le cadre d’une journée de célébration du premier anniversaire des Jeux de Paris 2024. Elue cette année à la succession de Thomas Bach, qui sera lui aussi présent, elle participera à plusieurs séquences tout au long de la journée, dont un déjeuner au Grand Palais à l’invitation de Rachida Dati et Marie Barsacq, respectivement ministre de la Culture et des Sports, où elle donnera un discours. Coventry assistera aussi, dans la soirée, à l’envol de la vasque olympique au jardin des Tuileries.
Le Parisien