Bétharram : ce qu’il faut retenir de l’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête parlementaire

Sélectionner la langue

French

Down Icon

Sélectionnez un pays

France

Down Icon

Bétharram : ce qu’il faut retenir de l’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête parlementaire

Bétharram : ce qu’il faut retenir de l’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête parlementaire

Cela fait trois mois que la polémique colle au premier ministre comme le sparadrap du Capitaine Haddock. Que savait François Bayrou des agressions physiques, sexuelles et psychologiques au sein de l’établissement privé catholique Notre-Dame-de-Bétharram ? A-t-il cherché à protéger l’école béarnaise où sa femme a travaillé et ses enfants ont été scolarisés, dont Hélène Perlant, sa fille elle-même victime qui vient de témoigner ?

Le maire de Pau, ex-député de la circonscription et ancien président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, a plusieurs fois assuré, devant la représentation nationale, qu’il ne savait rien. Il aurait pourtant menti à 14 reprises, d’après le décompte de Mediapart. La commission d’enquête devant laquelle auditionne François Bayrou ce mercredi doit notamment faire la lumière sur les faits. Le premier ministre ne peut, cette fois, pas mentir sans risquer une poursuite pour parjure.

Après avoir levé la main et dit « je le jure », François Bayrou a tenu à dire pourquoi cette audition est « très importante ». « Enfin… », a-t-il lâché, avant de forcer la commission à écouter un propos liminaire auquel il n’avait théoriquement pas le droit au vu des règles de fonctionnement de la commission.

« Pendant toute cette période où la polémique a été sur moi, il y a des centaines d’articles et des milliers de tweets pour me mettre en cause. J’ai chaque jour pensé que c’était sur elles et sur eux (les victimes, NDLR) que l’attention aurait dû se porter », a commencé le Palois qui se considère comme une « cible politique » victime de « manœuvre » et d’«instrumentalisation » avec « l’arme du scandale ».

Très vite l’audition se tend. Il faut l’intervention de la présidente de la commission, Fatiha Keloua-Hachi, pour qu’un recadrage intervienne, après que François Bayrou ait détaillé son « lien avec Bétharram » datant d’il y a « presque un quart de siècle ». « Cette audition est celle du premier ministre, du président du conseil général et ministre de l’Éducation », l’interrompt la socialiste. Façon de rappeler que ce n’est pas le père d’élève qui est invité à s’exprimer.

Plus d’information à venir…

Contrairement à 90% des médias français aujourd’hui, l’Humanité ne dépend ni de grands groupes ni de milliardaires. Cela signifie que :

  • nous vous apportons des informations impartiales, sans compromis. Mais aussi que
  • nous n’avons pas les moyens financiers dont bénéficient les autres médias.

L’information indépendante et de qualité a un coût. Payez-le.Je veux en savoir plus

L'Humanité

L'Humanité

Nouvelles similaires

Toutes les actualités
Animated ArrowAnimated ArrowAnimated Arrow