Peter Mandelson, «le Prince des ténèbres» britannique qui doit amadouer Donald Trump
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PORTRAIT - Ce vieux routier du Parti travailliste, connu pour sa ruse et son entregent, a été préféré par Keir Starmer à un diplomate de carrière pour faire face à la rudesse de l’Administration américaine.
« Le Prince des ténèbres » a retrouvé la lumière. Celui que les Britanniques surnomment ainsi en raison de ses talents d’homme de l’ombre et de son goût pour les intrigues vient de prendre le poste le plus prestigieux et le plus délicat du Foreign Office. Même s’il n’a jamais été diplomate, Peter Mandelson ne doute pas d’avoir les qualités requises pour être ambassadeur à Washington. « J’ai toujours été capable de faire preuve de diplomatie », a-t-il confié au Financial Times avant de prendre son envol au-dessus de l’Atlantique. En confiant que le président George W. Bush avait reconnu sa science des discussions sinueuses en le surnommant « Silvertongue » (« langue d’argent »).
De l’habileté dans « l’art du deal », il en faudra pour représenter le roi Charles III auprès de Donald Trump et assurer la survie de la fameuse « relation spéciale » nouée entre les deux pays par Winston Churchill. D’autant que le nouvel ambassadeur n’arrive pas avec un capital de sympathie élevé…
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