En direct, guerre en Ukraine : à l’ONU, la Pologne et ses alliés appellent Moscou à cesser les « provocations »
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La Pologne et une quarantaine de ses alliés ont dénoncé, vendredi au siège des Nations unies, « l’escalade » que représente l’intrusion de drones russes sur son territoire et ont sommé Moscou d’éviter de nouvelles « provocations ».
« Nous sommes ici pour exprimer notre profonde inquiétude et attirer l’attention de la communauté internationale sur une nouvelle violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies commise par la Russie », a déclaré à la presse le vice-ministre des affaires étrangères polonais, Marcin Bosacki, avant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité demandé par Varsovie.
« Cette réunion a été demandée parce que les actes irréfléchis de la Russie ne représentent pas seulement une violation du droit international, mais aussi une escalade déstabilisatrice qui rapproche toute la région d’un conflit plus qu’à aucun autre moment ces dernières années », a-t-il ajouté, lisant une déclaration au nom d’une quarantaine de pays, dont les 26 autres Etats membres de l’Union européenne, l’Ukraine, les Etats-Unis, le Japon ou le Canada.
« Nous profitons de cette occasion pour répéter notre appel à la Fédération de Russie de cesser, sans délai, sa guerre d’agression contre l’Ukraine, de renoncer à toute nouvelle provocation et de respecter ses obligations inscrites dans la Charte de l’ONU », a-t-il insisté. « L’escalade ne peut pas mener vers la paix. »
Le 12/09 à 21:00 L’essentiel
- Après l’intrusion de drones russes dans le ciel polonais, l’OTAN va lancer l’opération « Eastern Sentry » (« Sentinelle de l’Est ») pour « renforcer encore notre posture le long de notre flanc oriental », avec des moyens mis à disposition par le Danemark, la France, le Royaume-uni et l’Allemagne notamment. Elle intégrera des défenses aériennes et terrestres, a ajouté à ses côtés le commandant suprême des forces alliées en Europe, Alexus Grynkewich.
- Donald Trump dit que sa patience avec Vladimir Poutine « s’épuise rapidement », lors d’une interview accordée à l’émission « Fox and Friends » de la chaîne Fox News. Il a ajouté qu’il fallait aussi convaincre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de mettre fin au conflit en Ukraine, déclenché en 2022 par l’invasion russe de ce pays, et a déclaré : « Il faut être deux pour danser le tango. »
- L’objectif de Vladimir Poutine est d’« occuper toute l’Ukraine », a déclaré Volodymyr Zelensky, à l’occasion d’une intervention au Yalta European Strategy en Ukraine. Il a appelé à faire pression sur la Chine pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine.
- Des drones ukrainiens attaquent plusieurs installations pétrolières, à Primorsk, le plus grand port de chargement de pétrole de Russie sur le golfe de Finlande, plusieurs stations de pompage – éléments-clés du système principal d’oléoducs qui alimente le terminal d’Ust-Luga –, et le port de Novorossiïsk sur la mer Noire.
- La Russie accuse l’Ukraine d’avoir lancé un drone sur la centrale nucléaire de Smolensk, située à environ 300 kilomètres à l’ouest de Moscou. Des débris ont brisé plusieurs fenêtres, mais n’ont causé ni dégât majeur ni victime ; la centrale reste opérationnelle et il n’y a eu aucun changement dans les niveaux de radiation.
- Viktor Orban dénonce la présence de drones russes en Pologne, réaffirmant que Budapest se tient à l’écart du conflit, contrairement à Varsovie.
- L’escalade des attaques russes prouve la volonté de Moscou de poursuivre la guerre, affirme Radoslaw Sikorski, le ministre des affaires étrangères polonais.
- La France a mis en garde l’ambassadeur de Russie après l’incursion de drones en Pologne. L’incursion de drones « constitue une menace pour la sécurité de l’Europe et de l’OTAN dans son ensemble ». La France a appelé Moscou à mettre fin à sa « guerre d’agression illégale contre l’Ukraine », selon une source diplomatique française.

Lors d’une conférence de presse au siège de l’OTAN, à Bruxelles, vendredi, le général Alexus Grynkewich, commandant suprême des forces alliées en Europe (OTAN), a déclaré qu’il considérait comme réussie l’interception des drones russes qui avaient violé l’espace aérien polonais.
Interrogé sur les critiques visant l’intervention des appareils de l’OTAN en Pologne, jugée moins efficace que les interceptions menées par les forces ukrainiennes, il a répondu : « Je pense vraiment que l’opération visant à intercepter les drones, menée avec nos F-35 néerlandais et d’autres moyens, a été un grand succès ». Il a ajouté que cette opération, comme d’autres situations similaires, aiderait l’OTAN à identifier des moyens d’améliorer son efficacité à l’avenir. « À mon avis, l’ampleur de l’incursion [dans l’espace aérien polonais] l’autre jour était manifestement plus importante que lors des incursions précédentes. Mobiliser des ressources supplémentaires pour résoudre ce problème contribuera à y faire face », a expliqué le général. Il a également souligné qu’il ne souhaitait pas que les soldats de l’OTAN « pensent au coût de leurs armes – je veux qu’ils défendent nos citoyens ».
Denys Chmyhal, le ministre de la défense ukrainien, a rencontré l’envoyé spécial du président américain, Keith Kellogg. « Nous avons discuté de la possibilité pour les forces de défense ukrainiennes de recevoir de nouveaux systèmes Patriot et leurs munitions. Nous avons fourni à la délégation des données sur la situation sur le champ de bataille, ainsi que des détails sur la provocation russe contre la Pologne. Par de telles actions, la Russie teste la réaction de l’OTAN, c’est pourquoi la réponse des alliés doit être coordonnée et décisive », a écrit le ministre de la défense sur Telegram après la rencontre.

En visite à Kiev vendredi, Radoslaw Sikorski, le ministre des affaires étrangères polonais, a déclaré que l’intensification des frappes russes après la rencontre entre le dirigeant russe, Vladimir Poutine, et le président américain, Donald Trump, en Alaska montre la volonté de la Russie de poursuivre sa guerre d’agression. La Russie « n’a aucune volonté de mettre fin aux souffrances des innocents en Ukraine », a déclaré le chef de la diplomatie polonaise. « Notre soutien reste indéfectible. Nous n’abandonnerons pas nos amis et alliés face à l’agression croissante », a souligné Radoslaw Sikorski.
Son homologue ukrainien, Andrii Sybiha, a rappelé que la Pologne avait fourni 46 paquets d’aide sécuritaire à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022.
Le 12/09 à 19:00 En photos 📷





Les Etats européens ainsi que l’Union européenne ont multiplié les convocations des ambassadeurs de Russie en poste dans leurs pays, après l’intrusion des drones en Pologne dans la nuit de mardi à mercredi. Selon une source diplomatique française, le directeur de cabinet du ministre de l’europe et des affaires étrangères a dit à l’ambassadeur russe que l’incursion des drones « constitue une menace pour la sécurité de l’Europe et de l’OTAN dans son ensemble » et appelé Moscou à mettre fin à sa « guerre d’agression illégale contre l’Ukraine », a précisé la source.
Le ministre démissionnaire des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avait annoncé vendredi matin, sur France Inter, que Paris entendait prévenir la Russie que « l’OTAN et ses alliés ont une vocation défensive et dissuasive qui est la plus puissante du monde et qu’il faut cesser de nous tester et de tenter de nous intimider ».

Le 12/09 à 18:00 En vidéo 🎥
Après l’intrusion de drones russes dans le ciel polonais cette semaine, Mark Rutte, le secrétaire général de l’Alliance atlantique, a annoncé que l’OTAN allait lancer l’opération « Eastern Sentry » (« Sentinelle de l’Est »), une opération pour « renforcer encore davantage notre posture le long de notre flanc oriental », a-t-il affirmé devant la presse à Bruxelles.
Cette opération impliquera des moyens mis à disposition par le Danemark, la France, le Royaume-uni et l’Allemagne notamment, a précisé Mark Rutte lors d’une conférence de presse.
Elle intégrera des défenses aériennes et terrestres, a ajouté à ses côtés le commandant suprême des forces alliées en Europe, Alexus Grynkewich.
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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a jugé vendredi que la présence de l’émissaire américain Keith Kellogg à Kiev était aussi efficace pour dissuader la Russie de frapper la ville qu’un système de « défense antiaérienne ».
« Quand Keith Kellogg est à Kiev, les habitants de Kiev peuvent dormir en paix. Merci. Je voudrais que vous visitiez toutes les villes d’Ukraine », s’est amusé M. Zelensky lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy.
Durant chacune des visites de l’Américain, « il n’y a pas de frappes massives », a-t-il noté, soulignant que cette protection ne fonctionnait pas quand des représentants d’autres pays que les Etats-Unis étaient en Ukraine. « Il s’avère que les Etats-Unis disposent de systèmes de défense antiaérienne qui ne sont pas moins performants que le Patriot », a ajouté Volodymyr Zelensky, en référence à ces batteries de fabrication américaine que Kiev réclame à ses alliés.
Keith Kellogg, qui effectue régulièrement des visites dans le pays, se trouvait dans la salle. « Je suis prêt à accorder la citoyenneté au général Kellogg, nous pouvons lui donner un appartement, tout ce dont il a besoin, si cela incite la Russie à cesser le feu », a dit Volodymyr Zelensky, faisant sourire l’émissaire américain.
Lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy en Ukraine, le président ukrainien a appelé vendredi l’Occident à faire pression sur la Chine, proche du Kremlin, pour qu’elle use de son influence auprès de la Russie afin de mettre un terme à l’invasion de l’Ukraine lancée en 2022.
La Chine a « eu la possibilité d’amener les Russes à cesser de tuer », mais n’en a pas montré la volonté, a-t-il dit. « Nous devons trouver un moyen d’influencer la Chine afin qu’elle use de son influence sur la Russie pour mettre fin à la guerre », a-t-il ajouté, en soulignant le rôle « des Européens, des Américains et du G7 ».
Dans un message publié sur les réseaux sociaux, à l’occasion d’une intervention au Yalta European Strategy en Ukraine, le président ukrainien rappelle que « L’objectif de [Vladimir] Poutine, c’est l’occupation de toute l’Ukraine. Et peu importe ce qu’il dit, il est clair qu’il a mis en marche la machine de guerre à un point tel qu’il ne peut tout simplement pas l’arrêter, à moins qu’il soit forcé de changer fondamentalement ses objectifs personnels ».
« Une pression réellement forte est nécessaire pour que, au lieu d’avoir pour objectif d’occuper l’Ukraine ou tout autre pays, Poutine ait pour objectif de préserver son propre système, sa propre économie », selon le président ukrainien. M. Zelensky a affirmé qu’« échanger des territoires », hypothèse évoquée pour mettre fin au conflit, ne suffirait pas à atteindre la paix.
Des drones du service de sécurité ukrainien (SBU) ont frappé vendredi le plus grand port de chargement de pétrole de Russie sur le golfe de Finlande (mer Baltique), Primorsk [🚩], à 75 kilomètres de Saint-Pétersbourg, rapportent les médias ukrainiens qui citent des sources au sein du SBU.
Les incendies qui s’étaient déclarés sur un tanker, le Kusto, et une station de pompage ont été éteints a annoncé le gouverneur régional Alexandre Drozdenko. Plus tôt dans la journée, il avait déclaré que plus de 30 drones ont été détruits en vol dans la région, sans mentionner la guerre en Ukraine.
Primorsk est le terminus du réseau d’oléoducs de la Baltique, système de transport de pétrole exploité par la société d’oléoducs Transneft et un centre crucial pour le chargement de la « flotte fantôme » russe, que Moscou utilise pour contourner les sanctions internationales et vendre son pétrole sur les marchés étrangers. Par ce port transitent environ 60 millions de tonnes de pétrole par an, générant quelque 15 milliards de dollars de revenus pour la Russie.
Le SBU a expliqué avoir également visé plusieurs stations de pompage russes – NPS-3, NPS Andreapol et NPS-7 – éléments-clés du système principal d’oléoducs qui alimente le terminal d’Ust-Luga [🚩], de l’autre côté du golfe de Finlande, dans la région de Leningrad. Le SBU a aussi visé le port de Novorossiïsk [🚩] sur la mer Noire.
Le SBU évoque des « sanctions par drones contre l’industrie pétrolière russe. Elles bloquent le flux de pétrodollars vers le budget de l’agresseur. Et puisque l’économie russe dépend du pétrole, chaque frappe de ce type mine sa capacité à faire la guerre contre notre Etat. Ces sanctions dureront jusqu’à ce qu’une paix juste vienne en Ukraine ».
L’Ukraine a intensifié ces derniers mois ses bombardements contre les infrastructures énergétiques de la Russie, notamment les raffineries et les oléoducs, pour tenter de perturber son effort de guerre.
Le 12/09 à 16:07 En photos 📷
A Kudrovo, dans la région de Léningrad, en Russie, un monument dédié aux « héros de l’opération militaire spéciale » a été inauguré, vendredi 12 septembre, dans le parc Okkervil. L’ouvrage, issu d’un concours d’architecture remporté par l’architecte Anastasia Prokofieva et le sculpteur Meiram Baimukhanov, entend symboliser la continuité des traditions militaires russes, d’Alexandre Nevski à la seconde guerre mondiale.
Depuis le début de l’invasion totale de l’Ukraine par la Russie en février 2022, la Mission de surveillance des droits de l’homme des Nations unies en Ukraine a recensé la mort d’au moins 1,4 million combattants des deux côtés.
Lors d’une interview accordée à l’émission « Fox and Friends » de la chaîne Fox News, vendredi, le président américain, Donald Trump, a déclaré que sa patience à l’égard du président russe, Vladimir Poutine, avec lequel il tente de négocier un accord de paix en Ukraine, « s’épuisait rapidement ».
Le président américain a ajouté qu’il fallait aussi convaincre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de mettre fin au conflit en Ukraine, déclenché en 2022 par l’invasion russe de ce pays, en déclarant : « Il faut être deux pour danser le tango. »
« Les canaux de communication existent, ils sont bien établis. Nos négociateurs ont la possibilité de communiquer par ces canaux, mais pour l’instant on peut plutôt parler d’une pause », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, lors de son briefing quotidien, plus tôt dans la journée.
Donald Trump, qui a pris ses fonctions en janvier à la Maison Blanche avec la promesse de mettre fin rapidement à la guerre en Ukraine, a reçu le mois dernier Vladimir Poutine dans le cadre d’un sommet en Alaska qui n’a abouti à aucune avancée majeure. Il a évoqué la possibilité de sanctions contre les banques et le secteur pétrolier russes, sans s’y engager fermement.
La ministre des affaires étrangères britannique, Yvette Cooper, et la première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko, visitent le siège du gouvernement à Kiev, vendredi. Il a été touché par une attaque aérienne massive de l’armée russe, dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 septembre.

La Russie accuse l’Ukraine d’avoir lancé un drone d’attaque sur la centrale nucléaire de Smolensk. Les défenses antiaériennes « ont neutralisé un drone de combat ukrainien près de la troisième unité de la centrale nucléaire de Smolensk » vers 3 h 52, a déclaré le géant russe du nucléaire Rosatom dans un communiqué. La centrale est située à environ 300 kilomètres à l’ouest de Moscou (🚩).
Les débris ont brisé plusieurs fenêtres mais n’ont causé ni dégât majeur ni victime, la centrale reste opérationnelle et il n’y a eu aucun changement dans les niveaux de radiation, a ajouté Rosatom.
Le ministère de la défense russe a annoncé, vendredi, avoir abattu dans la nuit 221 drones ukrainiens, soit l’une des attaques les plus massives de l’armée de Kiev en trois ans et demi d’offensive russe.
L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées depuis le début du conflit de cibler des sites nucléaires, suscitant des avertissements de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
L’armée russe s’était emparée de la centrale nucléaire de Tchernobyl, désaffectée, au premier jour de son offensive en février 2022, avant de se retirer un mois plus tard. Moscou s’est également emparé de la centrale nucléaire de Zaporijia dans le sud de l’Ukraine, la plus grande installation nucléaire d’Europe. Elle l’occupe toujours.
Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a dénoncé, vendredi, la présence de drones russes dans l’espace aérien polonais, qualifiant l’incident d’« inacceptable ».
S’exprimant sur Kossuth Radio, le premier ministre a rappelé que la Pologne restait un allié historique et un ami fidèle de la Hongrie, indépendamment des tensions politiques actuelles. « Nous devons être parmi les premiers à réagir clairement face à toute violation de la souveraineté polonaise », a-t-il insisté. Il a assuré que son pays était totalement solidaire de Varsovie et avait condamné dès le début l’intrusion des drones. Il a toutefois reconnu que sa réaction initiale n’avait pas explicitement mentionné leur origine russe.
M. Orban a souligné que cette incursion illustrait les risques quotidiens auxquels la région est confrontée. « Cela aurait pu se produire en Pologne comme en Hongrie. La menace de guerre est permanente », a-t-il déclaré, tout en réaffirmant que la Hongrie se tenait à l’écart du conflit, contrairement à la Pologne « plongée jusqu’au cou ».
Le 12/09 à 14:00 L’essentiel
- Moscou et Minsk ont commencé des manœuvres militaires conjointes qui doivent se tenir jusqu’à mardi à l’est de la capitale biélorusse. Selon l’armée russe, certaines « actions pratiques » vont également avoir lieu sur le territoire russe, ainsi qu’en mer de Barents et en mer Baltique.
- L’OTAN « suit de très près les activités militaires de la Russie », a affirmé un responsable de l’Alliance, appelant « la Russie et la Biélorussie à agir de manière prévisible et transparente ». « Nous ne voyons aucune menace militaire immédiate contre un quelconque allié de l’OTAN », a-t-il ajouté.
- « Nous aussi, nous préférerions que l’attaque de drones contre la Pologne soit une erreur. Mais ce n’en est pas une. Et nous le savons », a réagi le premier ministre polonais, Donald Tusk. Jeudi, Donald Trump avait estimé que « cela a[vait] pu être une erreur ».
- Les autorités polonaises ont annoncé avoir récupéré 17 drones ou débris de drones de facture russe tombés dans la nuit de mardi à mercredi, sans faire de blessés ni dégâts matériels majeurs, sur le territoire polonais.
- Le ministère des affaires étrangères démissionnaire français a affirmé que l’ambassadeur russe en France devait être convoqué vendredi matin après cette intrusion de drones. « Nous allons lui dire (…) qu’il faut cesser de nous tester et de tenter de nous intimider », a déclaré Jean-Noël Barrot.
- Le chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski, est arrivé à Kiev pour des discussions sur la sécurité. Son homologue britannique, Yvette Cooper, est aussi en visite dans la capitale ukrainienne. Le Foreign Office a annoncé une aide de 142 millions de livres (soit près de 164 millions d’euros) à l’Ukraine.
- La Russie a fait face, dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’une des attaques de drones ukrainiennes les plus massives depuis le début de la guerre, avec, selon Moscou, 221 engins détruits, dont 28 dans la région de Saint-Pétersbourg, où une attaque a provoqué l’incendie d’un navire dans le port de Primorsk. La Russie a, elle, lancé 40 drones contre l’Ukraine pendant la nuit, selon Kiev.
- Le Kremlin a estimé que les négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine pour mettre fin au conflit étaient en « pause », aucune date n’ayant été fixée pour une prochaine session de pourparlers.
Le Monde