En direct, Gaza : Israël intensifie ses attaques sur la ville de Gaza ; 50 morts vendredi dans l’ensemble de l’enclave

Posez votre question à la rédaction :
Le président syrien par intérim, Ahmed Al-Charaa, a dit vendredi que la Syrie menait des négociations avec Israël pour parvenir à un accord qui permettrait à Israël de quitter les zones qu’il occupe depuis le renversement de Bachar Al-Assad en décembre 2024.
« Nous sommes actuellement dans un état de négociations et de dialogue sur la question d’un accord de sécurité », a déclaré M. Al-Charaa dans une interview à la chaîne de télévision publique Alekhbariah.
« Israël a considéré qu’avec la chute du régime, la Syrie avait quitté » l’accord de désengagement de 1974, « même si la Syrie, dès le premier instant, a exprimé son engagement » envers cet accord, a-t-il dit. « Maintenant, des négociations sont en cours sur un accord de sécurité pour ramener Israël là où il était avant le 8 décembre », a-t-il poursuivi.
Au moment où des forces menées par des islamistes renversaient le régime de l’ex-président syrien Bachar Al-Assad, Israël a déployé des troupes dans la zone tampon surveillée par l’ONU sur le plateau du Golan, qui sépare les forces israéliennes et syriennes depuis l’armistice qui a suivi la guerre arabo-israélienne de 1973. Israël a depuis lancé des centaines de frappes aériennes contre des cibles militaires en Syrie et effectué des incursions dans le sud syrien. Les nouvelles autorités syriennes n’ont pas riposté.
Israël et la Syrie n’entretiennent pas de relations diplomatiques, les deux pays étant techniquement en guerre depuis 1948 et Damas n’ayant pas accepté l’occupation, puis l’annexion, d’une partie du Golan par Israël.
Le 12/09 à 21:00 L’essentiel
- L’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi la « déclaration de New York » visant à donner un nouveau souffle à la solution à deux Etats, et qui soutient l’existence d’un Etat de Palestine, en excluant le Hamas. Le texte adopté par 142 voix pour, 10 contre (dont Israël et les Etats-Unis) et 12 abstentions, condamne clairement le mouvement palestinien et réclame qu’il rende les armes.
- « La France a obtenu l’isolement international du Hamas », s’est réjoui le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, alors que la France et l’Arabie saoudite sont à l’origine du texte voté. Emmanuel Macron a vu, lui, dans l’adoption de la résolution l’étape d’un « chemin irréversible vers la paix », soulignant « l’impulsion de la France et de l’Arabie saoudite ».
- Israël a rejeté la résolution de l’ONU que l’Etat hébreu a qualifié de « honteuse ». « Il n’y a aucune référence au simple fait que le Hamas est le seul responsable de la poursuite de la guerre, par son refus de rendre les otages et de désarmer », a estimé le porte-parole des affaires étrangères israélien, jugeant que « la résolution (…) encourage le Hamas à poursuivre la guerre ». De son côté, le vice-président palestinien, Hussein Al-Sheikh, a salué le vote, disant que cette « résolution exprim[ait] la volonté internationale en faveur des droits de notre peuple et constitu[ait] une étape importante vers la fin de l’occupation ».
- Avant l’adoption de la résolution à l’ONU, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, avait annoncé se rendre samedi en Israël pour assurer l’Etat hébreu du soutien des Etats-Unis avant la reconnaissance prochaine de l’Etat de Palestine. M. Rubio va s’entretenir avec des dirigeants israéliens au sujet de « l’engagement [américain] à lutter contre les mesures anti-israéliennes, y compris la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien, qui récompense le terrorisme du Hamas », a déclaré Tommy Pigott, le porte-parole du département d’Etat.
- Le Hamas a affirmé que son négociateur en chef, Khalil Al-Hayya, était vivant et qu’il avait survécu à la frappe israélienne ayant visé mardi une réunion du mouvement palestinien au Qatar. « Après des arrangements de sécurité spéciaux, le docteur Khalil Al-Hayya (…) a participé au Qatar à une prière funéraire [pour] son fils martyr Hammam et les martyrs de la lâche tentative d’assassinat à Doha », selon le Hamas, en référence aux six morts dont les funérailles ont eu lieu jeudi dans la capitale qatarie.
- Les Emirats arabes unis ont convoqué l’ambassadeur adjoint d’Israël à Abou Dhabi pour lui adresser une protestation formelle après l’attaque israélienne au Qatar. La ministre d’Etat chargée de la coopération internationale doit aussi lui faire part de leur « ferme condamnation de l’attaque ignoble et lâche menée par Israël contre l’Etat du Qatar, ainsi que des déclarations hostiles du premier ministre israélien ».
- La défense civile de Gaza, organisation de premiers secours fonctionnant sous l’autorité du Hamas, a fait état de 50 personnes tuées par des tirs ou des frappes israéliennes sur l’ensemble de la bande de Gaza vendredi, dont 35 rien que dans la ville. L’armée israélienne a dit, de son côté, qu’elle continuait « ses frappes à grande échelle contre les infrastructures terroristes et les tours d’immeubles transformées en infrastructures militaires » à Gaza.
- Plus de 64 700 personnes sont mortes à Gaza depuis le 7 octobre 2023, a fait savoir le ministère de la santé palestinien. Plus de 164 000 autres ont par ailleurs été blessées. Durant les dernières vingt-quatre heures, les hôpitaux de l’enclave ont reçu 14 morts et 143 blessés visés par des frappes alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. Aussi, deux nouvelles personnes sont mortes de faim ou de malnutrition, portant à 413 le nombre de Gazaouis morts pour ces raisons – dont 143 enfants.
En début de soirée, la défense civile de Gaza, organisation de premiers secours fonctionnant sous l’autorité du Hamas, a fait état de 50 personnes tuées par des tirs ou des frappes israéliennes sur l’ensemble de la bande de Gaza vendredi, dont 35 rien que dans la ville. L’armée israélienne a dit, de son côté, qu’elle continuait « ses frappes à grande échelle contre les infrastructures terroristes et les tours d’immeubles transformées en infrastructures militaires » à Gaza.
Dans le cadre de cette nouvelle offensive en prévision d’un assaut au sol contre le Hamas dans la ville de Gaza, l’armée va « intensifier le rythme [de ses] frappes ciblées (…) afin de nuire aux infrastructures terroristes du Hamas (…) et réduire la menace pour [ses] troupes dans le cadre des préparations pour les prochaines étapes de l’opération », selon un communiqué militaire israélien.
Selon la défense civile, 14 personnes ont été tuées dans une seule frappe ayant visé une habitation dans le nord-ouest de la ville de Gaza. Interrogée par l’Agence France-Presse sur cette frappe, l’armée israélienne n’a pas donné suite. « Quatorze corps ont été récupérés, dont la majorité sont des enfants et des femmes », a déclaré à un journaliste de l’AFP un parent des personnes tuées. « Seuls deux corps ont été retrouvés intacts, les autres n’étaient que des morceaux », a-t-il ajouté.
L’ONU a mis en garde à plusieurs reprises contre un « désastre » en cas de réalisation du plan de conquête de la ville de Gaza approuvé en août par le gouvernement israélien. Selon les Nations unies, environ 1 million de personnes se trouvaient à la fin d’août dans la ville et ses environs. L’armée israélienne a assuré vendredi dans un communiqué qu’elle travaillait à « l’accueil de la population dans la partie sud de la bande de Gaza », et a mentionné l’agrandissement d’un point de passage pour l’entrée de l’aide humanitaire.
Donald Trump recevra vendredi le premier ministre qatari, Mohammed Ben Abderrahmane Al Thani, à dîner dans son golf de Bedminster (New Jersey), a fait savoir la Maison Blanche.
L’émissaire spécial, Steve Witkoff, participera à cette rencontre, qui suit de peu une attaque israélienne visant des responsables du Hamas à Doha.
L’Autorité de radiodiffusion israélienne a fait savoir vendredi soir, selon la chaîne qatarie Al-Jazira, que Benyamin Nétanyahou s’était entretenu avec ses chefs de la sécurité. Ces derniers l’ont « informé que l’opération dans la ville de Gaza pourrait traîner en longueur sans atteindre ses objectifs ».
Ils ont aussi dit au premier ministre israélien que des centaines de milliers de Gazaouis pourraient ne pas accepter de quitter la ville, et que l’opération pourrait entraîner la mort d’otages toujours retenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
M. Nétanyahou « a insisté sur la poursuite de l’opération dans la ville de Gaza en dépit des mises en garde des autorités sécuritaires ».

Berlin, Paris et Londres ont appelé, vendredi à « l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes » dans la ville de Gaza, après que l’armée israélienne a déclaré son intention d’y intensifier ses frappes.
« Nous demandons de manière urgente l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans la ville de Gaza, qui causent des déplacements massifs de civils, font des victimes civiles et détruisent des infrastructures essentielles », déclarent les ministères des affaires étrangères des trois pays, dans un communiqué commun.
« Nous soulignons en outre que la priorité doit rester l’obtention d’un cessez-le-feu permanent, la libération de tous les otages encore détenus et l’entrée massive d’aide à Gaza pour mettre fin à la famine. Nous demandons que les Nations unies et les organisations non gouvernementales humanitaires puissent agir en toute sécurité et à grande échelle dans l’ensemble de la bande de Gaza, notamment le Nord », poursuivent-ils.
Trois jours après les bombardements israéliens de Doha, qui visaient des dirigeants du Hamas, les trois signataires expriment, par ailleurs, leur solidarité avec le Qatar et leur plein soutien au « rôle essentiel qu’il continue de jouer dans les efforts de médiation entre Israël et le Hamas aux côtés de l’Egypte et des Etats-Unis ».
Le 12/09 à 20:33 En photos 📷
A Sanaa, la capitale contrôlée par les rebelles houthistes, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, vendredi 12 septembre, en solidarité avec le peuple palestinien et pour dénoncer Israël et les Etats-Unis. Lors de cette manifestation, Mohammed Miftah, chef par intérim du gouvernement houthiste, a juré de poursuivre le combat contre l’Etat hébreu, quelques jours après des frappes près de la capitale qui ont coûté la vie à son prédécesseur et à une partie de son gouvernement.







Le ministère de la santé libanais a fait savoir vendredi qu’une personne avait été tuée dans une frappe israélienne dans le Sud. « Une frappe ennemie israélienne sur la ville d’Aïtaroun a tué une personne », a déclaré le ministère dans un communiqué.
L’armée israélienne continue de mener des attaques régulières au Liban, affirmant cibler des membres ou sites du Hezbollah, malgré l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre 2024 à plus d’un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.
Jeudi, le ministère de la santé avait annoncé la mort d’une personne dans une frappe de drone israélienne dans le Sud, après des attaques israéliennes lundi dans l’est du pays ayant tué cinq personnes.
Le vote à l’ONU d’une résolution en faveur d’une relance de la solution de paix à deux Etats est une « étape importante vers la fin de l’occupation », a réagi vendredi soir le vice-président palestinien, Hussein Al-Sheikh. « Je salue l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies de [la] résolution (…) sur la mise en œuvre de la solution à deux Etats et la création d’un Etat palestinien indépendant », écrit M. Al-Sheikh sur X.
« Cette résolution exprime la volonté internationale en faveur des droits de notre peuple et constitue une étape importante vers la fin de l’occupation et la concrétisation de notre Etat indépendant sur les lignes de 1967 [c’est-à-dire avant la conquête de la Cisjordanie et de la bande de Gaza par Israël lors de la troisième guerre israélo-arabe cette année-là] avec Jérusalem-Est comme capitale », ajoute-t-il.
1 compte dès 7,99 €/mois
Sans engagement
- Tous nos articles, vidéos, podcasts et newsletters
- L’application La Matinale du Monde, dès 7 heures, la sélection d’articles par la rédaction
- Le quotidien en version numérique dès 13 heures
Le Hamas a affirmé vendredi soir dans un communiqué que son négociateur en chef, Khalil Al-Hayya, était vivant et qu’il avait survécu à la frappe israélienne ayant visé mardi une réunion de dirigeants du mouvement islamiste palestinien au Qatar.
« Après des arrangements de sécurité spéciaux, le docteur Khalil Al-Hayya (…) a participé au Qatar à une prière funéraire [pour] son fils martyr Hammam et les martyrs de la lâche tentative d’assassinat à Doha », déclare le Hamas en référence aux six victimes de la frappe israélienne dont les funérailles ont eu lieu jeudi dans la capitale qatarie, sans que M. Hayya y ait été aperçu.
Le Hamas ne fournit aucune photo ou preuve de vie de M. Hayya. Selon des sources proches du mouvement à l’Agence France-Presse, celui-ci était l’un des six dirigeants du mouvement islamiste présents dans le bâtiment visé par Israël au moment de la frappe.
Après le vote à l’ONU de la « déclaration de New York » soutenant une solution à deux Etats, et donc l’existence d’un Etat de Palestine, Israël rejette la résolution que l’Etat hébreu qualifie de « honteuse » et qui encourage, selon lui, le Hamas à « continuer la guerre ». Sur X, le porte-parole des affaires étrangères israélienne, Oren Marmorstein, poursuit en accusant l’Assemblée générale de l’ONU d’être « un cirque politique détaché de la réalité ».
« Dans les dizaines de clauses de la déclaration approuvée (…), il n’y a aucune référence au simple fait que le Hamas est le seul responsable de la poursuite de la guerre, par son refus de rendre les otages et de désarmer », ajoute-t-il, jugeant que « la résolution ne favorise pas une solution de paix [mais] au contraire (…) encourage le Hamas à poursuivre la guerre ».

Alors que des médias ont signalé jeudi soir une « vaste campagne d’arrestations » à Tulkarem, en Cisjordanie, où deux soldats israéliens avaient été légèrement blessés, quelques heures plus tôt, le Hamas a dénoncé « le visage criminel d’une entité qui n’excelle en rien à part tuer, torturer et maltraiter », selon des mots rapportés par la chaîne qatarie Al-Jazira.
La même source évoquait jeudi une centaine d’arrestations. « L’agression et les arrestations en cours à Tulkarem et dans tous les gouvernorats de Cisjordanie ne vont pas décourager la volonté de notre peuple ni permettre d’assurer la sécurité de l’occupation. »

Plus de 64 700 personnes sont mortes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, a fait savoir le ministère de la santé palestinien, relayé par la chaîne qatarie Al-Jazira et par l’agence de presse palestinienne WAFa. Plus de 164 000 autres ont par ailleurs été blessées.
Durant les dernières vingt-quatre heures, les hôpitaux de l’enclave palestinienne ont reçu 14 morts et 143 blessés visés par des frappes alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. Aussi, deux nouvelles personnes sont mortes de faim ou de malnutrition, portant à 413 le nombre de Gazaouis morts pour ces raisons – dont 143 enfants.
Emmanuel Macron a salué vendredi l’adoption par l’ONU de la « déclaration de New York », visant à donner un nouveau souffle à la solution à deux Etats, y voyant l’étape d’un « chemin irréversible vers la paix » et soulignant « l’impulsion de la France et de l’Arabie saoudite ».
« Nous condamnons les attaques perpétrées le 7 octobre par le Hamas contre des civils » et « le Hamas doit libérer tous les otages » détenus à Gaza, affirme le texte préparé par la France et l’Arabie saoudite, et adopté par l’Assemblée générale de l’ONU vendredi. Cette déclaration, déjà cosignée en juillet par 17 Etats, dont plusieurs pays arabes, lors de la première partie d’une conférence de l’ONU sur la solution à deux Etats, va plus loin.
« Dans le contexte de l’achèvement de la guerre à Gaza, le Hamas doit cesser d’exercer son autorité sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, avec le soutien et la collaboration de la communauté internationale, conformément à l’objectif d’un Etat de Palestine souverain et indépendant ». La « déclaration de New York » plaide ainsi pour la « fin de la guerre à Gaza » et un « règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien, reposant sur une mise en œuvre véritable de la solution à deux Etats ».
Dans la perspective d’un futur cessez-le-feu, le texte évoque aussi le déploiement d’une « mission internationale temporaire de stabilisation » à Gaza, sous mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, pour protéger la population, soutenir le renforcement des capacités de l’Etat palestinien et apporter des « garanties de sécurité à la Palestine et à Israël ». Environ trois quarts des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi la « déclaration de New York » visant à donner un nouveau souffle à la solution à deux Etats, israélien et palestinien, en excluant sans équivoque le Hamas.
Alors qu’Israël fustige depuis près de deux ans l’incapacité de l’Assemblée – et du Conseil de sécurité – à condamner les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, le texte adopté par 142 voix pour, 10 contre (dont Israël et les Etats-Unis) et 12 abstentions, condamne clairement ce mouvement palestinien et réclame qu’il rende les armes.
« La France a obtenu l’isolement international du Hamas », s’est réjoui sur X le ministre des affaires étrangères démissionnaire français, Jean-Noël Barrot. « Pour la première fois, les Nations unies adoptent un texte qui le condamne pour ses crimes, appelle à sa reddition et à son désarmement. »
Le 12/09 à 16:23 En photos 📷


« La situation à Gaza est indescriptible », a déclaré le directeur du Bureau des Nations unies pour les droits humains dans les territoires palestiniens à la chaîne qatarie Al-Jazira. « Les conditions [de vie] dans la ville de Gaza sont horribles et catastrophiques, a-t-il ajouté. Il n’y a pas que les bombes qui tuent les Gazaouis, les maladies aussi. »
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, se rendra samedi en Israël pour assurer l’Etat hébreu du soutien des Etats-Unis avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays, dont la France, de l’Etat de Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU, a annoncé le département d’Etat, vendredi.
M. Rubio va s’entretenir avec des dirigeants israéliens au sujet de « l’engagement [américain] à lutter contre les mesures anti-israéliennes, y compris la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien, qui récompense le terrorisme du Hamas », a déclaré Tommy Pigott, le porte-parole du département d’Etat.
« Quand j’ai pris part [aux négociations pour le retour des otages israéliens], c’était le bazar… Nous allons remettre de l’ordre. Mais souvenez-vous, je suis celui qui a ramené les otages », a déclaré Donald Trump sur la chaîne américaine Fox News.
« Malheureusement, nous avons beaucoup de morts, aussi. C’est un groupe sans pitié », a-t-il poursuivi, en parlant du Hamas. « J’ai dit au Hamas que nous voulions le retour des otages. Nous avons eu tous les Américains, mais maintenant je parle surtout des Israéliens. »
« Ils sont 20, mais il pourrait y avoir quelques morts ces derniers jours, a-t-il ajouté. Il y a aussi 34 morts, et nous voulons le retour [de leurs corps]. » Refusant un accord de libération de « deux cette semaine, trois la semaine prochaine », Donald Trump a affirmé que « ces 20 derniers [otages israéliens allaient] être très difficile » à ramener.
Depuis son retour à la Maison Blanche, le républicain veut le prix Nobel de la paix qu’un de ses grands rivaux démocrates, Barack Obama (président des Etats-Unis de 2009 à 2017), avait décroché à la surprise générale peu après sa prise de fonctions. A la moindre occasion, le milliardaire de 79 ans répète qu’il « le mérite », citant son rôle dans la résolution de conflits.
Le Monde