À quoi ressemblerait un système de retraites « à la carte », sans âge légal de départ ?

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DÉCRYPTAGE - L’ancien premier ministre Gabriel Attal a remis sur la table l’idée d’un système universel, où l’âge de départ ne serait plus la composante principale. Une tentative de s’extirper de débats insolubles.
« Non à la retraite à 64 ans. » C’était le principal mot d’ordre scandé lors des manifestations de 2023 contre la réforme d’Élisabeth Borne, instaurant ce report de l’âge légal de départ à taux plein à horizon 2030. Politiquement, modifier ce chiffre revient toujours à allumer un bâton de dynamite. Encore plus aujourd’hui, l’Assemblée nationale disposant d’une majorité pour abolir la dernière réforme si la gauche et l’extrême droite s’unissaient en ce sens. Mettre en place un système sans âge légal de départ, comme c’est déjà le cas dans certains pays européens, pourrait permettre de sortir par le haut de ce sempiternel conflit. Une idée remise sur le métier par la CFDT, mais aussi Gabriel Attal.
« Il faut mieux piloter le système plutôt que de le réformer à coups de campagne présidentielle tous les cinq ans », a martelé Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, le 10 juin sur Franceinfo, quelques jours avant l’issue malheureuse du « conclave » des partenaires sociaux…
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