« On veut finir le travail et la saison » : le Paris Basketball à une marche du titre face à Monaco

Ce vendredi soir, le club de la capitale peut conclure la finale de Betclic Elite en remportant un troisième match de suite face à la Roca Team. Mais les champions de France en titre ne s’avouent pas vaincus dans leur salle.
Par Sébastien NietoDe la chaleur de Seine-Saint-Denis, où le mercure dépassait les 30 degrés ce jeudi midi, à celle de la salle Gaston-Médecin de Monaco, où se jouera vendredi soir le match 3 des finales du Championnat de France. Le Paris Basketball est parti à 13h30 de « The One Ball », son centre d’entraînement de Noisy-le-Grand, direction l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle pour son vol vers la Côte d’Azur. Après une dernière session à la maison et un repas pris à la va-vite avant de s’installer dans le car.
« 3-0 les gars » ou « Vous revenez dès samedi ». Voilà les messages adressés par les membres du club qui restent dans la capitale pour cette première « balle de titre ». Après deux succès à l’Adidas Arena face à la Roca Team (94-82 puis 92-67), le Paris Basketball peut devenir champion de France dès ce vendredi en cas de troisième victoire de suite. « L’état d’esprit est de rester tranquille, concentré, appuie l’entraîneur Tiago Splitter. Ce sera le match le plus dur de la saison pour nous ».
Le Brésilien, champion NBA en 2014 (San Antonio Spurs), ne souhaite pas voir la série s’allonger. « On ne peut pas y aller en se disant : c’est ok si on perd car il y a un match 4. On veut finir le travail et finir la saison », insiste-t-il, en rappelant que Monaco sera « plus agressif » et qu’il faut « s’attendre à l’inattendu ». « On veut finir le travail, abonde l’ailier fort finlandais Mikael Jantunen. On s’est préparé pour ces moments depuis le début la saison ».
Premier de la saison régulière, le Paris Basketball a montré sa capacité à avancer en équipe. « Mes joueurs m’ont encore prouvé leur capacité à hausser le niveau, félicite Tiago Splitter. Yakuba (Ouattara), Daulton (Holmes)… Ils sont arrivés au meilleur moment pour montrer leur caractère ». Le tout derrière un TJ Shorts, à 29 points de moyenne sur les deux premières sorties. « 30 points, 28 points… J’ai l’impression qu’il évolue à ce niveau depuis le début de saison », sourit son coéquipier Jantunen.
En face, Monaco veut se réveiller. Le champion en titre a été sonné de sa défaite de 25 points à Paris mardi soir. « C’était un peu la honte de perdre de cette manière, soupire Élie Okobo. On espère deux matchs à domicile pour montrer un visage différent. Celui-là n’était pas beau du tout. Chaque joueur doit élever son niveau et monter en puissance. C’est une finale. On n’a rien gagné cette saison. Les vacances, ce n’est pas pour aujourd’hui ».
Un match 3 à négocier sans le maître à jouer Mike James (écarté), ni le pivot allemand Daniel Theis (blessé). Mais Monaco doit « être fier d’être là », « jouer au basket » et « se battre », conclut l’entraîneur Vassilis Spanoulis. Sous peine de prendre une nouvelle correction et de laisser le titre repartir à Paris dès vendredi soir.
Le Parisien