La France dégradée par Fitch : « Ce n’est pas déterminant, et ne devrait pas entraîner de mouvement sur les taux »

Interview L’agence américaine Fitch a abaissé la note souveraine de la France, de « AA- » à « A + », vendredi 12 septembre, en pointant son instabilité politique et ses finances publiques dégradées. L’analyse d’Eric Dor, directeur des études économiques à l’école IESEG School of Management.
Propos recueillis par Claude Soula
Le rôle des agences de notation est de « renseigner les investisseurs sur les risques de défaut d’un emprunteur », explique l’économiste Eric Dor. JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS VIA AFP
De « AA- » à « A + ». C’est donc cette note, absconse, que l’agence de notation Fitch vient d’appliquer à la France. D’autres agences, comme Moody’s et Standard & Poor’s, doivent suivre dans le verdict sur la note souveraine du pays, jugé sur l’état de ses finances publiques et la crise politique persistante depuis la dissolution. « La chute du gouvernement lors d’un vote de confiance illustre la fragmentation et la polarisation croissante de la politique intérieure, indique Fitch dans un communiqué. Cette instabilité affaiblit la capacité du système politique à mettre en œuvre une consolidation budgétaire d’ampleur »
Eric Dor, directeur des études économiques à l’école IESEG School of Management, nous explique comment travaillent les agences de notation dont le verdict influent sur la politique économique de tous les pays.
Le monde politique et économique s’est demandé toute la semaine si l’agence de notation Fit…Article réservé aux abonnés.
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