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Jean Nouvel : enquête sur les millions d’euros envolés de l’agence du «starchitecte»

Jean Nouvel : enquête sur les millions d’euros envolés de l’agence du «starchitecte»
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Pendant plusieurs années, des détournements massifs ont plombé l’agence du plus célèbre architecte français. Le parquet vient de demander le renvoi en correctionnelle de son ancien directeur administratif et financier, que «Libération» a pu rencontrer. Révélations sur une affaire aussi rocambolesque qu’embarrassante.
Jean Nouvel, devant le Musée national du Qatar, inauguré en mars 2019. (Ammar Abd Rabbo/National Museum of Qatar. AFP)

L’année avait commencé sous les meilleurs auspices pour les Ateliers Jean Nouvel (AJN). En janvier, le célèbre cabinet d’architecture a fini de rembourser ses dernières dettes après huit ans d’une procédure de sauvegarde discrète sous l’égide du tribunal de commerce de Paris. Avec un chiffre d’affaires de près de 45 millions d’euros selon les dernières données communiquées, l’entreprise semble même avoir renoué avec ses années fastes. «Le passif a été soldé, les comptes sont sains et la gestion rigoureuse sans rien perdre de l’exceptionnelle qualité des projets», se félicite la directrice générale, Dominique Alba, qui dresse auprès de Libération une liste non exhaustive des prestigieux chantiers en cours : la nouvelle fondation Cartier qui doit ouvrir dans quelques mois en face du Louvre, l’opéra de Shenzhen et ses quatre salles de concert, dont le chantier a démarré dans le sud de la Chine, les galeries Lafayette de Berlin, l’hôtel Sheeran au cœur du désert saoudien d’Al-Ula ou encore l’école d’aviation de Singapour. De quoi envisager enfin l’avenir sereinement.

Mais un improbable télescopage de calendriers est venu gâcher la fête. Selon nos informations, le parquet de Paris a demandé mi-décembre le renvoi en correctionnelle de plusieurs anciens salariés d’AJN, dont son ex-directeur administratif et financier, pour des présumés détournements «massifs» commis pendant plusieurs années, sur fond de fausses factures émises en quantité industrielle. Plus enco

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