Choose France : Emmanuel Macron annonce plus de 20 milliards d’euros d’investissements étrangers
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Que du biff, que du biff, que du biff. Plus de 20 milliards d’euros d’investissements étrangers en France seront annoncés lundi 19 mai lors du huitième sommet Choose France, a annoncé ce vendredi 16 mai Emmanuel Macron. Il y aura «plus d’une cinquantaine» d’annonces, «et on passera le cap des 20 milliards d’euros», a déclaré le Président lors d’une interview à une dizaine de titres de la presse régionale. Cette moisson constituerait la plus importante jamais communiquée depuis le lancement de cet événement. L’an dernier, 15 milliards d’euros de projets avaient été annoncés.
Plus de 200 patrons du monde entier sont attendus lundi à Versailles, à l’ouest de Paris, pour cet événement économique qui leur permet à la fois de rencontrer leurs pairs et les membres du gouvernement français, ainsi que le Président en personne pour certains, afin d’y discuter de projets d’investissement en France. 178 projets ont ainsi été annoncés depuis la première édition, dont seulement 11 ont été abandonnés, selon Emmanuel Macron.
Selon le baromètre annuel du cabinet EY, la France a été classée pays le plus attractif d’Europe pour le nombre d’investissements étrangers en 2024, avec 1 025 entreprises internationales ayant choisi l’Hexagone. Mais reste loin derrière en nombre d’emplois créés par projet, avec seulement 30, contre 48 en Allemagne et même 125 en Espagne. «Nous sommes très forts en termes de recherche et développement, activités moins intensives en emplois. […] Mais derrière, cela crée de l’innovation en France», explique Emmanuel Macron, pour qui il s’agit d’un secteur «clé».
Il faut «accélérer les simplifications au niveau national et européen, approfondir le marché unique, avoir une politique énergétique beaucoup plus offensive», ajoute-t-il. Il faut aussi avoir «une politique de protection de notre marché intérieur beaucoup plus forte», déclare Emmanuel Macron car «c’est clairement ce qui aujourd’hui nous pose un problème par rapport aux compétiteurs asiatiques».
Libération