Belgique : le Parlement abroge la sortie du nucléaire qui était inscrite dans la loi depuis 2003

Le nouveau texte supprime toute référence à une sortie de l’atome en 2025, ainsi que l’interdiction qui était faite à la Belgique de construire de nouvelles capacités de production nucléaire.
Passer la publicité Passer la publicitéLa Belgique a acté jeudi son renoncement à sortir du nucléaire par un vote des députés abrogeant une loi emblématique de 2003, conformément au vœu du gouvernement dirigé par le conservateur flamand Bart De Wever.
Concrètement le nouveau texte supprime toute référence à une sortie de l'atome en 2025, ainsi que l'interdiction qui était faite à la Belgique de construire de nouvelles capacités de production nucléaire. Il offre la possibilité d’étendre la durée de vie d’autres réacteurs, au-delà des deux déjà prolongés pour dix ans - jusqu’en 2035 - après un accord en 2023 entre l’État belge et l’exploitant du parc nucléaire, le groupe français Engie.
La proposition de loi portant «diverses dispositions en matière d’énergie nucléaire» a été adoptée par une large majorité de 102 voix pour, 8 contre et 31 abstentions.
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«Le Parlement fédéral vient de tourner la page de deux décennies de blocages et d’hésitations pour ouvrir la voie à un modèle énergétique réaliste et résilient», a salué le ministre belge de l’Énergie Mathieu Bihet, qui défendait le projet. Ce libéral francophone a assuré que la Belgique comptait «relancer une filière innovante», susceptible de renforcer son indépendance énergétique et ses efforts de décarbonation.
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