Judith Davis, réalisatrice de «Bonjour l’asile» : «La mécanique sociale se résume à regarder et être vus»
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Il y a des effets secondaires. En sortant de la nouvelle comédie de Judith Davis, Bonjour l’asile, sur la folie du monde ultralibéral où l’on prétend ne pas se noyer, chacun risque de se sentir comme un personnage de ses films. A moins de n’être encore jamais arrivé en retard à un rendez-vous, après une longue cavalcade passée à «rentabiliser son temps de trajet» en s’affairant sur quinze tâches de son téléphone, pendant que les annonces sonores des transports en commun vous hurlent dessus. Encore plus, partout, tout le temps, ressemble au slogan inventé pour résumer la cadence infernale de vos semaines. C’est aussi le titre du spectacle que la metteuse en scène et comédienne reprendra en tournée en 2025 avec la compagnie l’Avantage du doute, après avoir accompagné son deuxième long métrage sur les routes de France. Rencontre dans un café du Xe arrondissement de Paris, avant de reprendre la course.
Libération