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«Bonjour l’asile» de Judith Davis : virée en classe verve

«Bonjour l’asile» de Judith Davis : virée en classe verve
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Peinture de néoruraux enthousiastes confrontés à des idéaux contrariés, le deuxième long métrage loufoque et touchant de Judith Davis est infusé par les aventures du collectif théâtral l’Avantage du doute.
«Bonjour l’asile» ose imaginer une utopie capable (peut-être !) de mettre tout le monde d’accord. (UFO distribution)

Mais quelle joie de les retrouver ! Oui, c’est bien eux : même humour mitraillette, même indignation chevillée au corps, même génie à prélever sur le biotope contemporain ces irritations langagières, injonctions contradictoires et aveuglements de winners qui rendent chaque jour la société un peu plus malade. Ainsi la première demi-heure de Bonjour l’asile, deuxième long métrage de Judith Davis (après Tout ce qu’il me reste de la révolution, en 2019) mettant en scène le collectif théâtral l’Avantage du doute, est-elle un feu d’artifice ascensionnel, porté notamment par un fond sonore paroxystique passant des bruits assourdissants de la ville à ceux d’un foyer pourtant situé en pleine campagne, mais empli à ras bord d’enfants et de leur arsenal de cris et de jouets bruyants, afin de cibler tout ce qui dysfonctionne dans la vie de Jeanne (Judith Davis) et Elisa (Claire Dumas), deux amies qui se retrouvent pour travailler mais ont égaré leur longueur d’onde commune.

Hilarantes, les retrouvailles mettent en relief tout ce qu’Elisa, jadis dessinatrice, a sacrifié de sa vie créative et de

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