Guillermo Francos sur le rachat de Telefónica par Clarín : « Il faut analyser s’il y a un monopole »
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Le chef d'état-majorGuillermo Francos a fait référence à l'achat de Telefónica Argentina par Telecom , une société contrôlée par le groupe Clarín . Dans une interview accordée à A24 , le responsable a déclaré que le gouvernement analysera si l'opération crée une situation de monopole.
« Il s'agit d'un accord entre particuliers, entre Telefónica et Telecom. En tout cas, il y a une décision qui sera prise en termes politiques. « Le Gouvernement doit analyser avec les organismes compétents si une situation monopolistique est générée ici ou non, et ensuite il prendra une décision », a déclaré Francos .
Le responsable a souligné que le processus se trouve à un stade de « divulgation publique ». Dans ce contexte, l’ exécutif évaluera la transaction et décidera de l’approuver ou de la rejeter. « Nous sommes maintenant au stade de l'exposition publique de l'opération, et le gouvernement va maintenant prendre les mesures qui sont de sa responsabilité », a ajouté le chef d'état-major .
L'achat de Telefónica Argentina par Telecom a suscité des inquiétudes au sein du gouvernement . En effet, le Groupe Clarín possède déjà Personal et Flow , des entreprises leaders dans la téléphonie mobile, Internet et la télévision. Si la fusion se concrétise, l’entreprise aurait un contrôle important du marché.
L’opération pourrait conduire à une position dominante, ce qui aurait un impact sur la concurrence dans le secteur des télécommunications. C'est pour cette raison que l' Agence nationale de la communication (ENACOM) et la Commission nationale de défense de la concurrence (CNDC) analyseront les effets de l'opération.
Les deux organismes devront déterminer si l'achat est conforme à la réglementation en vigueur ou s'il représente un risque pour la libre concurrence. L’objectif sera de garantir un marché équitable et de prévenir les abus de position dominante qui portent préjudice aux consommateurs. En outre, l’impact que cela pourrait avoir sur la qualité du service et sur les tarifs payés par les utilisateurs sera évalué.
Le Gouvernement suivra de près l’évolution du processus et évaluera ses implications. Le pouvoir exécutif a souligné que toute décision sera prise sur la base de rapports techniques provenant d’organismes de réglementation.
L’examen de la transaction comprendra une analyse détaillée de son impact sur la concurrence. En outre, une réflexion sera menée sur la manière dont cela pourrait affecter les utilisateurs et les autres parties prenantes du secteur. La question sera également examinée de savoir si la transaction pourrait conduire à une réduction des investissements dans les infrastructures ou l’innovation technologique au sein du secteur des télécommunications.
Pour l’instant, le processus est dans une phase préliminaire. Cependant, la discussion sur un éventuel monopole et ses conséquences reste au centre du débat politique et économique du pays. À cet égard, divers secteurs ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact que cela pourrait avoir sur la pluralité des voix au sein de l’écosystème médiatique et numérique.
Les organismes responsables devraient publier leurs premiers rapports et recommandations dans les semaines à venir. Sur la base de ces résultats, le Gouvernement prendra une décision finale sur la faisabilité de l’opération et les éventuelles conditions qui pourraient être imposées à son approbation.
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